La semaine en bref #32

Lundi:
A l’heure où on devrait dormir au lieu de discuter, la question brûlante du jour: pour aller avec la future barbe longue de Chouchou, vaut-il mieux le génie de De Vinci ou la magie de Gandalf?
Mardi:
 Miracle! Après 12 ans d’allers-retours mensuels, il y a enfin du wifi dans le Bruxelles-Nice! Par contre, pas de clim’ alors que le train est bondé, avec des gens assis par terre entre les voitures. Et le trajet dure 6h30 – un peu long pour une séance de sauna.
 Le prochain TER pour Monpatelin passe dans 50 mn. Ca me laisse le temps de descendre chez Sushi Shop pour dîner vite fait en terrasse, et d’arriver chez moi à la même heure que si j’avais pris le bus-qui-me-file-mal-au-coeur.

Mercredi:
★ Révision des comptes de la copropriété: je découvre que, le compteur de pied ne tournant plus, Veolia a cessé de nous facturer depuis 3 ans, si bien que les 13000€ versés durant cette période sur les indications des défalquateurs individuels dorment toujours sur notre compte. J’arrive également à sensibiliser le nouveau syndic (sympa et consciencieux) au problème des fourmis dans la toiture; il tentera d’obtenir qu’on vote une seconde intervention durant la prochaine AG – à laquelle je ne pourrai assister car je serai en Asie.
★ La dame du primeur, avec qui je discute un long moment, m’explique que son mari (adorable et bosseur) est calé en plomberie, en électricité, en maçonnerie, et qu’en plus, il cuisine très bien. Je réprime ma jalousie le temps de la féliciter pour son choix de conjoint.
★ Je manque m’offrir une 3ème robe Cotélac en soldes, dans la matière toute légère et si facile à vivre que j’aime tant, mais le buste est trop long et du coup, le dos poche. Dommage, j’aimais beaucoup les petits dromadaires verts imprimés sur fond crème.
★ Aujourd’hui, la cliente pénible qui cherche un livre dont elle a oublié le titre et l’auteur, ça a failli être moi au rayon fantasy de la Fnac – mais je me souvenais du nom de la collection, ce qui m’a permis de retrouver celui de l’auteure dans la liste des parutions au début d’un autre ouvrage. La suite n’a été qu’un jeu d’enfant. (Il s’agissait donc de « L’échiquier de jade » d’Alex Evans.)
★ La chaleur est écrasante à Toulon; heureusement, il y a un souffle d’air sur le port et de grands parasols à la terrasse du Chamo. Je commande donc un Planteur que je sirote en entamant un service de presse.
★ Pour soulager mes jambes lourdes et mes pieds gonflés par une longue marche, je teste deux produits: le spray cryo-drainant Akileïne, hyper frais à l’application mais c’est tout, et le masque pieds à la lavande Sephora, dont la fraîcheur perdure très longtemps après que j’ai retiré les chaussettes enduites de produit.

Jeudi:
★ Plus d’un mois que je tentais vainement de prendre rendez-vous chez l’ophtalmo en janvier prochain pour mon OCT annuel, et que personne ne répondait au téléphone. Là, je tombe sur une remplaçante qui me dit qu’elle n’a pas de créneau avant fin mars et que non, elle ne sait pas quand la secrétaire habituelle va revenir. J’espère qu’il ne lui est rien arrivé de grave.
★ Certes, il pleut cet après-midi, mais la météo n’annonce toujours pas de baisse de température pour les jours prochains.
★ Dégivrage manuel du congélateur. Oui, je sais que je ne suis pas censée faire comme ça, mais ça va plus vite et j’adore attaquer le givre à la raclette, entendre les grandes plaques craquer et les sentir se détacher. J’en profite pour virer les vieux machins Picard qui traînent là depuis trop longtemps.

Vendredi:
★ Si nous sommes ce que nous mangeons, je risque de me réveiller demain matin changée en abricot mûr à point (quasiment ma seule nourriture depuis 3 jours, et je viens d’en racheter un kilo). Au moins, je serai délicieuse.
★ J’étrenne la dosette achetée à la boutique LIB en me confectionnant un cocktail tout simple: vodka, sirop « Le fruit » Monin au yuzu et jus de citron frais. Il faudra que je m’équipe un peu plus à l’occasion.

Samedi:
★ Pour ne pas risquer la combustion spontanée, je ressors de mon placard un improbable chapeau en paille acheté au millénaire dernier et encore jamais porté. Il n’aura mis qu’une petite vingtaine d’années à se révéler utile.
★ Je passe chez Bouchara pour acheter des écheveaux de fil à broder. Bien entendu, ils sont en rupture de stock sur l’un de ceux dont j’ai besoin. Je demande le nuancier à la vendeuse pour voir de quelle couleur il s’agit et me rabattre sur quelque chose d’approchant. Le nuancier est classé par famille de teintes, ce qui semble logique, sauf que les numéros ne se suivent pas du tout. Du coup, je galère un peu pour trouver le 310. « Prenez votre temps, on ferme à 19h », lâche la vendeuse sur un ton pince-sans-rire. Je finis par tomber sur le 310: bien entendu, c’est le noir, la seule couleur irremplaçable.
★ Chez Contrebandes, l’expo du moment me fait découvrir le travail d’Anna Sommer. J’achète « Les grandes filles« , une compilation de ses découpages pour lesquels j’ai un gros coup de coeur. « L’auteure vient dédicacer à la fin du mois », m’annonce la remplaçante de Paola. « Super, quand exactement? » « Le 30. » Je m’en vais le 29. Bouh.
★ Au Chantilly, j’ai atteint le level « grand sourire du patron, qui se propose de me débarrasser une table pour que je puisse juste boire un verre alors que c’est l’heure du déjeuner ». Je suis un peu déçue que le ciel ne s’ouvre pas pour révéler des chérubins joufflus soufflant dans une trompette en mon honneur.
★ Je mange avec Kiki chez O Garden, nouvellement ouvert près de la cathédrale. De grandes salades variées, healthy et délicieuses pour seulement 10,50€ (ou 14,50€ avec boisson maison et dessert). On se régale en discutant de la vie amoureuse mouvementée des enfants de mon amie – une source de divertissement inépuisable depuis quelques années.
★ En rentrant chez moi, je trouve un message privé envoyé par Keziah Frost, qui me dit qu’elle a reçu ses exemplaires d’auteure de « Le vieux qui tirait les cartes« , et qu’elle adore ma traduction. Ca fait toujours plaisir.
★ Au lieu de pirater « Yes man » (mentionné dans mon cours sur la neuroplasticité), je suis allée le télécharger pour 3,99€ sur l’Apple Store, hier soir. Quand je le lance, je me rends compte qu’il est en français, et qu’il n’y a pas d’autre option audio. Parfois, l’honnêteté, ça ne paye pas du tout.
★ Le film étant assez nul comme prévu, je commence à broder le masque de poulpe en le regardant d’un oeil distrait. Je n’avais pas touché une aiguille depuis que je suis devenue presbyte. Hé ben, c’est pas l’idée du siècle. J’ai l’impression d’être une manchotte bourrée à qui on a bandé les yeux avant une partie de fléchettes. J’ai tellement hâte de montrer le résultat (ou pas).

Dimanche:
★ Faire une lessive. Mettre une robe encore mouillée qui sort juste de la machine. Sortir un quart d’heure acheter deux bricoles sur le marché. Rentrer avec une robe sèche.
★ Mes cheveux sont de nouveau assez longs pour que je puisse me faire une queue de cheval. Il va être temps de retourner chez le coiffeur.
★ Je n’aurai peut-être mangé qu’un seul melon cette année, mais au moins, il était parfait.

4 réflexions sur “La semaine en bref #32”

  1. Dans notre nouveau chez nous, on a des fourmis de tous les côtés. J’ai direct pensé à toi et ton combat de longue date contre ces insectes. Pour l’instant, on a réussi à leur passer l’envie d’entrer. Mais elle vivent toujours par milliers. Dans ma tête, les pires scènarios de fragilisation des murs par leurs nids. Je n’ai aucune idée de ce qu’elles causent comme problème à part la nuisance de s’inviter à la table du petit dej et je n’ose pas Googler le truc. Tu en sais plus ?

  2. @Ness: Principalement, elles bouffent l'isolant des toitures et le truc qui scelle les carrelages. Mais bon, c'est pas des termites, elles ne feront pas écrouler la maison sur vous 😉 On a fait traiter une fois, ça a coûté 750 euros pour toute la résidence (3 passages d'une entreprise qui a répandu du produit) et on a été tranquilles… 3 ans, je dirais. Mais il paraît qu'elles finissent généralement par revenir.

  3. Je ne sais pas si je préférerais les fourmis aux araignées. Évidemment pas les demoiselles aux pattes fines, non les vilaines pas belles *frissons*
    J'aime bien quand tu vas dans ton deuxième chez toi, comme l'impression que tu as une double vie:D
    Bisous Nad 😉

  4. Aujourd'hui à la FNAC (où je bosse deux jours par semaine), j'ai eu droit au client "je ne me souviens ni du titre, ni de l'auteur, mais le livre était posé sur cette table quand je suis passé il y a trois semaines. La couverture? Ah non, je sais plus."
    Je crois que c'était un test pour voir si j'avais des super pouvoirs cachés. Epic fail.

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