Une semaine à Toulouse #1

Jeudi

S’il y a de la clim’ dans cet Intercités, on ne peut pas dire qu’elle fasse beaucoup d’effet. Le grand jeu des cinq prochaines heures: bouger le moindre possible et ne pas me toucher moi-même.

Identification d’un nouveau super-pouvoir pourri: systématiquement choisir un mauvais bouquin pour meubler mes longs trajets.

Un ado monté dans le Nice-Bordeaux à Montpellier demande à la contrôleuse à quelle heure on arrive à Toulon. Probablement très tard en ce qui le concerne, vu qu’il se trouve à bord d’un train qui file en sens inverse et ne s’arrête plus avant Toulouse.

Ici aussi, il fait chaud à crever – et sans la clim, je sens qu’on va se régaler.

Oui les garçons, c’est normal que votre mère et moi, on gagne au Tac-tik: contrairement à vous, on joue en équipe.

Dépanner David dont le chargeur de MacBook ne fonctionne plus en lui laissant le mien. Niveau soft, Apple, c’est fabuleux; niveau matos, c’est vraiment de la merde. De la merde esthétique, mais de la merde quand même.

Ma mère regarde une émission sur « Les coulisses du surnaturel », et mes neurones se suicident par millions. Comment ça, « il faudrait un diplôme pour encadrer la profession de voyante »? Un diplôme d’arnaqueuse professionnelle, sérieusement?

Une sauterelle géante visiblement possédée par l’esprit d’un bélier de siège assaille ma fenêtre depuis une demi-heure; en fin de compte, j’aurais peut-être dû écouter le mode d’emploi de l’exorcisme. 

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