Tom Hazard a 439 ans et l’apparence d’un jeune quadragénaire. Il a passé sa longue existence à sillonner le monde sans jamais rester plus de quelques années au même endroit, ni oser s’attacher à personne depuis qu’il a dû quitter son unique amour afin de la protéger. Souvent, il a songé à en finir par pure lassitude. Une seule chose l’aide à tenir: l’espoir de retrouver un jour sa fille Marion qui, elle aussi, vieillit au ralenti…
De Matt Haig, j’avais déjà lu « Rester en vie« , un mémoire très intéressant sur son syndrome couplé de dépression et d’anxiété, et le roman « Humains » que je n’avais pas adoré (j’aimais l’idée de base, mais je n’ai pas été convaincue par son traitement). Après la place de l’homme dans l’univers, l’auteur se penche ici sur son rapport au temps – un sujet qui me passionne.
Mais très vite, j’ai été prise par un sentiment de déjà-vu. Ce héros quasi-immortel. Ces chapitres très courts. Ces aller-retour dans l’espace et le temps. Cette société secrète qui veille sur les « albatros » et protège le secret de leur existence avec des moyens aussi brutaux qu’expéditifs. Tout cela me rappelait furieusement « Les quinze premières vies d’Harry August« , mais en beaucoup moins bien écrit, avec une histoire nettement moins passionnante et bien entendu sans la fin magistrale. En découvrant que « How to stop time » allait faire l’objet d’une adaptation cinématographique avec Benedict Cumberbatch dans le rôle principal, j’ai juste eu envie de hurler à l’injustice. Je suppose néanmoins qu’à condition de ne pas avoir lu le roman de Claire North, on peut le trouver assez distrayant.
Je ne connaissais Les 15 premières vies d'Harry August, du coup je suis allée y jeter un coup d'oeil et hop ! acheté. Je vais le garder pour les vacances, si je résiste.
Comment, tu es passée au travers des douze millions de fois où j'ai répété que de tous les bouquins que j'ai traduits en 23 ans, c'était de loin mon préféré? 😀
Il semblerait ! Je dois manquer de concentration 😉
Ou bien, j'ai encore de la marge pour soûler les gens avec ça. *niark niark*
Fais-toi plaisir !