
Comme je m’y attendais, la relation de Sophia et Jamie est parfaitement prévisible et dénuée d’intérêt. La bonne surprise, c’est qu’elle ne prend au final que peu de place. L’essentiel du roman est consacré à l’amour de Sophia pour sa ville d’adoption, dont Cecilia Vinesse restitue parfaitement l’atmosphère (du moins, pour les quartiers où se déroule l’action).
Au gré du compte à rebours indiquant le temps qu’il lui reste à passer à Tokyo, l’auteure sait faire sentir l’impuissance et la frustration de son héroïne – par ailleurs assez gamine et fadasse – face à un changement de vie qu’elle n’a pas choisi et qu’elle rejette de toutes ses forces. Même si mon adolescence n’a pas eu grand-chose de commun avec celle de Sophia, j’ai retrouvé dans « Dernier été à Tokyo » assez d’émotions connues pour me faire oublier son accumulation de clichés amicaux et amoureux.
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