
Comme c’est rafraîchissant de lire un roman jeunesse où les préoccupations amoureuses de l’héroïne n’occupent qu’une place ultra-secondaire! Féministe un peu avant l’heure, Mercy refuse d’entrer dans les cases préparées pour elle et se montre admirablement entreprenante. Malgré son esprit rebelle, elle est très attachée à sa famille et à sa communauté, et son bon coeur la pousse à vouloir sauver tout le monde – comme le lui reproche la blonde Elodie Du Lac, sa némésis à St-Clare. A travers Mercy, Stacey Lee explore le thème du racisme de façon vivante et concrète. Elle utilise intelligemment le drame du tremblement de terre pour bouleverser la donne sociale et tisser entre les survivants éplorés des liens qui auraient été inimaginables dans d’autres circonstances. En refermant « Outrun the moon« , on a le coeur à la fois serré et gonflé d’espoir. J’espère qu’il sera très vite traduit en français (et au pire, je veux bien m’en charger moi-même!).
Une fois de plus, je suis tentée.
Sais-tu quels sont les critères qui font que ce roman est classé en jeunesse ?
A mon avis, le fait que l'héroïne a 15 ans, et un style un poil moins élaboré qu'il pourrait l'être (tout en restant honorable).
On attend ta traduction alors ! 😉