C’était la semaine où… (#23)

…Anne Montel, l’illustratrice de « Shä et Salomé », « Le temps des Mitaines » et « Les jours sucrés » (et accessoirement la dessinatrice de ma jolie bannière) a lancé un Kickstarter pour financer l’impression d’un recueil de 31 saynètes à l’aquarelle réalisées dans le cadre du dernier Inktober. C’est jusqu’à lundi soir prochain, n’attendez pas trop pour souscrire!
…j’ai reçu un « postcard tea » envoyé de Londres par Philou la semaine dernière. L’idée est géniale, l’emballage super pratique, l’étiquette terriblement jolie.
…quatre jours après son remplacement, la nouvelle touche 9 du clavier de mon MacBook a commencé à se barrer elle aussi. Je suis maudite (et au bord de la crise d’apoplexie).
…pour la première fois, un article de l’Annexe – celui que j’ai consacré au tome 3 de « La passe-miroir » – a été Coup de Coeur HelloCoton.
…j’ai profité d’une promo pour m’offrir un massage « Clear your mind » au Serendip Spa, et demander à M. Oh quel mouvement je pourrais faire pour débloquer mes épaules et le haut de mon dos à la fin d’une journée passée à taper sur un ordinateur. (Réponse: entrelacer les mains derrière le dos, lever les bras le plus haut possible, se pencher en avant avec les genoux légèrement pliés et la tête pendante.)
…pour prolonger ce moment de bien-être, je suis allée lire au bar du Berger avec un mojito à la pastèque. Ils ont étoffé leur carte de cocktails, ce qui est bien, mais ils ne donnent plus d’amuse-bouche avec, ce qui est mal.
…on a été manger au Yamato, et pour changer un peu de notre sempiternel miso katsu ramen, on a commandé le katsu rice. Verdict: le bouillon déchire sa mémé, mais je ne raffole pas de la sauce. La prochaine fois, je goûte leur katsudon.
…pendant que je testais cette vidéo de yin yoga (pas mal du tout), le foutu cristal qui se tenait tranquille dans un coin de mon oreille interne gauche depuis quelques semaines a recommencé à se balader. Vertiges, nausée: c’est en zigzaguant comme une poivrote que je suis sortie faire mes 10 000 pas quotidiens.
…j’ai investi dans une plante O Green qui, en plus d’être fort jolie, va nettoyer l’atmosphère de mon salon jusqu’à ce qu’elle décède d’avoir été trop longtemps exposées à mes anti-pouces verts. Quelqu’un veut parier sur le temps qu’il me faudra pour la tuer à l’insu de mon plein gré?
…l’auteure de « Banana girl » m’a remerciée pour ma critique de sa bédé sur Instagram.
…après avoir posé plein de questions par mail (« Y’a pas que des cadenas, au moins? » « A deux, c’est faisable de sortir en moins d’une heure? » « Et la lumière – on y voit quelque chose, dans votre salle? »), j’ai fini par réserver un espace game à thème pirate pour le début du mois prochain à Oslo. J’espère qu’il y aura des déguisements.
…à la fin d’une journée difficile, j’ai entamé la bougie parfumée WoodWick que je gardais en réserve pour l’été. Ravie par le doux crépitement de sa mèche en bois, je lorgne déjà sur le reste de la gamme Trilogy.
…après l’avoir reporté d’une to do list à l’autre quatre jours d’affilée, j’ai enfin envoyé le mail pro que je procrastinais depuis début mars. Je doute que le résultat soit positif, mais au moins, j’aurai essayé.
…j’ai eu envie de forcer à se faire seppuku avec une cuillère émoussée le traducteur de ce bouquin qui a cru bon de mettre tous les verbes au preterit en VO au passé composé en français. Pardon, mais c’est juste abominable.
…successivement déçue par deux masques pro qui laissaient mes cheveux lourds et poisseux, j’ai fini par trouver mon bonheur avec cet après-shampoing de la gamme Rainforest de The Body Shop qui me fait la crinière légère et soyeuse.
…nous avons testé un brunch dont Chouchou a dit qu’il avait sans doute été conçu pour « de riches moineaux ». (Oui, je balancerai dans un billet dédié.)
…il faisait si beau le samedi qu’en milieu d’après-midi, nous avons pris une couverture, un bouquin chacun, et nous sommes partis lire vautrés sur la pelouse du parc le plus proche. Parfois, le bonheur, c’est vraiment simple.
…j’ai tenu un pauvre quart d’heure devant « Gosford Park » et quarante minutes (en me forçant) devant « Once ». Ca devient vraiment difficile de trouver des films capables de susciter un quelconque intérêt chez moi.
…l’iPhone de Chouchou s’est mis à sonner bruyamment et sans raison vers minuit et demi, alors que j’étais en pleine phase d’endormissement. En échange de l’AVC qu’il avait failli me donner, j’ai eu très envie de lui apprendre à voler sur-le-champ.
…Attila était chez ma mère quand j’ai appelé pour le coup de fil traditionnel du week-end, et avec sa voix que je reconnaissais à peine parce qu’il a mué depuis Noël, il m’a raconté son opération des dents de sagesse prévue pour la semaine prochaine, la conduite accompagnée qu’il va avoir le droit de commencer au même moment, et son projet de se rabattre sur médecine s’il n’est pas pris en prépa véto dans 2 ans. Je kiffe l’ordre de ses priorités.
…je suis descendue chez Capoue exprès pour m’acheter une glace (orange sanguine-pêche), que j’ai flanquée par terre cent mètres plus loin. L’image de la désolation j’étais.
…j’ai renoncé à publier le compte-rendu des dix premiers jours de mon projet « 30 days of giving » tant l’idée me mettait mal à l’aise, en fin de compte.

5 réflexions sur “C’était la semaine où… (#23)”

  1. ".pour prolonger ce moment de bien-être, je suis allée lire au bar du Berger avec un mojito à la pastèque. Ils ont étoffé leur carte de cocktails, ce qui est bien, mais ils ne donnent plus d'amuse-bouche avec, ce qui est mal." j'ai adoré cette phrase 😉
    tu parles de l'Hôtel du Berger?

  2. Zéphine (aka Malvi)

    Je suis curieuse:
    C'est l'idée de faire une liste de tes gestes de dons, en mode "Regarder combien je suis généreuse" qui te mets mal à l'aise, ou c'est le principe même du challenge que tu remets en question? Quelle que soit la raison, j'espère que tu fera soit un compte rendu à la fin du mois (si tu continue le challenge), ou que tu développera un peu plus ton sentiment.

    Pour ma part, je coninue. Bon, en ce moment c'est assez facile: Je déménage, et comme j'ai accumulé beaucoup BEAUCOUP (trop!) de choses pendant les 3 ans où j'ai habité la maison que je quitte, je donne à tuor de bras et à qui veut!
    Je donne aussi beaucoup de mon temps pour les étudiants en médecine qui ont besoin de volontaires pour leur examen d'échographie (apparemment ils m'aiment bien parce que j'ai "de suprebes organes, et un pancreas incroyable qu'on ne doit même pas chercher tellement il est bien visible").
    Mias c'est vrai qu'il est arrivé une fois que je doive me "forcer" à faire un don pendant ma journée, parce que ce n'est pas venu spontanément, et je ne doute pas que ça risque d'arriver encore pendant le mois.

  3. Honnêtement, le simple fait de discuter des raisons pour lesquelles ça me met mal à l'aise me met déjà mal à l'aise, vu que je ne peux pas le faire sans citer des exemples concrets.

  4. Zéphine (aka Malvi)

    Pas de problème, je respect ton choix de ne pas en parler!..
    Pour ma part, je continuerai, essentiellement parce que je me rends compte que ça ne me demande pas beaucoup d'efforts supplémentaires par rapport à ce que je faisais déjà.
    Mais j'ai aussi décidé de ne pas me prendre la tête: si je constate que je n'ai rien offert un jour, je ne vais pas me forcer à faire un don sans spontanéité.

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