J’ai beaucoup trop de travail en ce moment; je rêve de prendre un après-midi de congé juste pour aller me promener. En réalité, je n’ai même plus le temps d’assister au cours d’aerial yoga du mardi – et une fois par semaine, je sens bien que ce n’est pas assez, surtout alors que je fais actuellement une obsession sur les pâtes au gorgonzola. Je compte les jours jusqu’au 2 mars, date à laquelle j’aurai rendu mes deux traductions en cours: un roman de science-fiction jeunesse super sympa et le 25ème tome d’une série qui, que, bref. Il faudrait que je termine le tout dernier dossier comptable pour mon association de gestion agréée, que je refasse ma couleur et mon profil LinkedIn, mais j’ai la flemme. Je vis pelotonnée dans mes grands gilets en tricot et quand j’ai fini de bosser, l’après-midi, je n’ai pas le courage d’affronter le froid et le jour déclinant: je préfère me réfugier sous ma couette avec un bouquin.
Pourtant, j’ai plein d’idées de sorties, de choses à tester, de projets autour du blog. Mais ma motivation risque d’hiberner quelques semaines encore. Je teste des séries télé et les rejette les unes après les autres, hormis « A series of unfortunate events » que je regarde avec un enthousiasme mitigé. Je manque d’inspiration pour remplir mon Hobonichi de la façon que je voulais. Du moins ai-je réussi à endiguer mon angoisse face à l’actualité. Je continue à suivre l’incroyable cirque médiatique autour des présidentielles françaises et l’incroyable résistance des Américains aux horreurs trumpiennes, mais avec un peu plus de distance. Je ne vais pas mal; je ne suis même pas réellement déprimée, mais je remets tout à plus tard: quand je serai venue à bout de cet Himalaya de travail, quand mon corps et mon esprit engourdis par le manque de lumière et de chaleur commenceront à se réveiller.
Et vous, comment ça va en ce moment?
Oh ben écoute, puisque tu demandes, moi ça va… Je me retrouve pas mal dans ce que tu décris, étant physiquement et mentalement très fatiguée, et je reporte éternellement au lendemain ce qui doit être fait.
Mais ce n'est pas à cause de la météo ni d'un trop-plein de travail, bien au contraire!
Bon, OK, j'ai des journées de boulot bien chargées (et ça ne me passionne guère), mais ce qui me met dans un tel état c'est bien plus un trop plein de bons moments pasés entre amis (et la boinne bouffe et l'alcool qui va avec…); une addiction au sport (j'ai découvert le surf, nouvelle passion, j'adore!) qui me permet de me sentir vivante; des histoires de coeur rocambolesques; des virées à la plages imprévues; des opportunités incroyables et immanquables!
Par moment, j'ai l'impression de vivre dans une sitcom des années 90's, donc je ne me plains ABSOLUMENT pas de ma fatigue 😉
Bon courage pour faire face à cet Himalaya de travail en cette période froide et grise (et je ne parles pas forcément de la météo)
Bon courage, il reste moins d’un mois (j’espère que tu ne travailles pas (trop) le week-end) !
J’imagine que tu as un calendrier vissé dans la tête déjà, mais personnellement, ça me motive beaucoup, les décomptes.
De mon côté, les journées sont bien remplies aussi même si j’ai fait pire, beaucoup pire. Sauf que si je continue d’enchaîner les commandes de cet acabit, je vais moi aussi entrer dans une semi-léthargie : aucun intérêt littéraire, aucun défi intellectuel. Ça fait grimper les chiffres, mais comme quoi, l’argent ne fait pas tout – je suis horrible de dire ça, d’être « jamais contente ». Enfin, les vacances seront à la fin du mois, elles seront plus que bienvenues aussi.
Au fait, simple curiosité, tu jongles comment avec tes deux traductions : tu leur consacres le même temps, chaque jour ? Tu alternes d’un jour à l’autre ?
Zéphine: oh, ben être crevée parce qu'on s'éclate, c'est plutôt sympa je trouve 🙂 Au moins c'est pour une bonne cause!
Shermane: j'alterne en fonction de l'humeur. Le bouquin de SF YA est presque fini parce que j'ai préféré bosser dessus; l'autre, ça va être raide pour finir dans les temps (j'y arriverai, mais ça va me gonfler).
… Pas.
Ça va pas. Je me sens engluée dans une vie qui me donne envie de pleurer.
Mon boulot me fatigue, tellement les efforts que j'y fourni me semblent vains, pas reconnus.
Ma vie de couple me devient insupportable tant je me sens tirée vers le fonds par mon compagnon dont l'instabilité émotionnelle, que je trouvais touchante il y a quelques années, n'est pas compatible avec une vie de famille et l'"élevage" de deux jeunes enfants (et autant dire que s'ils n'existaient pas – et qu'est-ce qu'on les a désiré et attendu (merci la science) – je me barrerais à toutes jambes (encore que s'ils n’existaient pas on n'en seraient sans doute pas là d'incompréhension et de rancœur)).
Je ne sais pas trop quoi faire pour sortir de ça…
Enfin c'est peut-être juste la crise de la 40aine hein…
Bon courage à toi pour ce marathon de boulot, et pour tenir jusqu'à la fin de l'hiver.
Cécile
Cécile: je suis désolée que ce soit si dur pour toi en ce moment, et je te souhaite d'y voir rapidement plus clair pour trouver des solutions ou prendre des décisions s'il le faut.
Entre chiens et loups, j'ai l'energie d' un mollusque mais des idées et des envies plein la tête donc je fais des listes.
En fait, je partirais bien dans une contrée éloignée et ensoleillée loin du désastre de la politique belge, française et du naufrage de la vie politique américaine ou simplement faire comme toi et me,pelotonner chez moi avec tous ces chouettes bouquins qui m'attendent. Mais rien de tout ça au programme alors je m'accroche et je me fous la paix……
J'ai un gros boulot que j'aimerais terminer mais même si la motivation est là et que j'avance bien, il me reste encore au moins deux semaines avant que ce ne soit fini. Du coup je rentre le soir vidée, et donc j'ai tendance à manger et/ou à déprimer parce que je suis crevée. Le weekend tout va bien ! Sinon, il y a ces petits énervements à chaque fois que je vois de références à la St-Valentin qui me renvoient à ma condition de célibataire qui n'est pas en voie de changement. Mais en gros, ça va !
Et bien j'attends que ça se termine! D'ici la fin de la semaine, mon emploi du temps va s'alléger parce qu'une partie de mes élèves sera en concours, c'est toujours cela de pris !
Et ensuite, j'attendrai tout doucement la fin de l'année (qui se termine pour moi plus tôt que dans l'éducation nationale) en espérant tenir malgré les horaires de cours à la noix (9h/21h, même avec 1h30 de pause le midi, ce n'est pas ce que je préfère)en rêvant de nos vacances en Irlande l'été prochain.
Bref, je prends les choses au jour le jour en me disant à chaque fin de jurnée "ouf, j'y suis arrivée"
J'ai enchaîné craquage nerveux avant reprise du boulot après 3 semaines de vacances parce que j'ai réalisé avec cette pause salutaire que le rythme était violent + dépense émotionnelle et en énergie pour problèmes familiaux qui angoissent et mettent en colère + grippe + tenir le rythme pendant la grippe de Speculoos. Je suis heureuse, vraiment beaucoup pour toutes les parties de ma vie prises séparément mais épuisée quand je les combine. Il y a des soirs (ce soir), si on me demande d'intégrer un paramètre de plus à ma vie, je pleure (j'ai presque pleuré parce qu'il y avait des gens dans mon chemin durant les courses et que je devais retenir ma liste et les contourner). J'ai réussi à insuffler à nouveau du rythme dans mon boulot délaissé bien que passionnant. Mais j'arrive pas à fair la même chose dans ma vie amoureuse en même temps et ça me déprime. Ou plutôt quand je n'y pense pas, j'oublie, c'est confortable mais ça me déprime. Donc en gros, saturation, l'idée d'un effort vers le mieux me fait angoisser de fatigue. Je sens que mon corps à besoin de la vitamine du soleil et d'arrêter de contrer le froid et les microbes. Je rêve de rentrer de la crèche en passant par le parc et y jouer avec ma fille parce qu'il fait beau, de ne plus devoir me battre avec elle pour lui mettre un manteau parce qu'il fait beau, d'apéro en amoureux en terrasse sous le soleil, de mon anniversaire parce que c'est en juillet (alors que j'ai passé la plupart de ma vie à ne pas aimer le fêter, c'est dire), de rassemblements et cohésion au boulot pour sentir qu'on fait bloc contre ce monde pourri et qu'on pèse dans la balance mais toutes les collègues sont dans le même état …
Courage à toutes celles qui traversent une zone de turbulence, fatigue ou de lassitude 🙂
En ce moment je n'arrive pas à gérer mon quotidien et j'ai pourtant comme toi plein d'idée en tête Je ne vais même plus à la piscine et en janvier je devais commencer la danse classique et la barre au sol Maintenant j'ai fermement l'intention d'attendre les beaux jours pour m y remettre Tant pis pour le gras mou que j'ai sur le ventre et les cuisses De toute façon quand je sors je porte une doudoune et ma couleur de prédilection et le noir J'égaye tout ça avec un beau rouge à lèvre rouge et le tour est joué 🙂