Bien que bonne cliente pour les mangas culinaires, je n’étais pas certaine d’apprécier celui-ci lorsque je l’ai acheté: j’avais un peu de mal avec le dessin des visages et je craignais que ça ne me gâche le récit. En réalité, je m’y suis faite très vite, et j’ai même fini par apprécier le fait que le graphisme ne ressemble pas à celui d’un millier d’autres mangas.
Ici, pas d’histoire à proprement parler, mais des chapitres courts comme autant de nouvelles, chacun axé autour d’un plat et d’un ou deux clients du restaurant. Si la nourriture est ce qui les rassemble, elle n’est pas le thème principal comme dans « Le gourmet solitaire », « Oishinbo » ou « What did you eat yesterday »: juste un prétexte pour raconter des tranches de vie un peu à la marge de la société japonaise (et en même temps très typiques de celle-ci). Les plats présentés sont du genre simple et sans prétention. Tout le monde les connaît et les apprécie; tout le monde a des souvenirs liés à eux et une idée bien précise sur la meilleure façon de les consommer, ce qui contribue a créer une atmosphère de camaraderie nocturne étrangement apaisante. J’ai aimé « La cantine de minuit » beaucoup plus que je ne m’y attendais, et j’achèterai volontiers les prochaines tomes.
Contente que tu aies aimé ^^
Moi aussi, je l'ai dévoré alors que je craignais une certaine redondance. À noter que le drama est sur Netflix (je n'en ai vu que le 1er épisode, moins sobre que le manga je dirais) et que la série compte à ce jour 15-16 volumes au Japon, soit 8 volumes Lézard Noir !