Parmi les objectifs que je me suis fixés pour 2017 (et dont je publierai la liste plus tard), il y a deux choses apparemment difficiles à cumuler: je souhaite à la fois voyager davantage que ces dernières années et financer le ravalement de façade de ma résidence sans recourir à un emprunt. J’ai donc prévu, d’une part, d’accepter autant de traductions que possible, quitte à faire des semaines de boulot nettement plus lourdes, et d’autre part, de revoir à la baisse mes dépenses non indispensables.
Depuis que je m’intéresse au minimalisme, j’ai déjà fait pas mal de progrès en la matière. J’achète beaucoup moins de fringues, presque plus de chaussures, et je ne commets plus que très rarement des erreurs d’achat. J’ai arrêté de me maquiller et accepté le fait que, ma routine cosmétique se réduisant grosso modo à deux produits (crème hydratante tous les matins, gommage une fois par semaine), il était inutile que mes placards de salle de bain ressemblent à une annexe de Sephora. Je ne fais plus de loisirs créatifs, donc j’ai cessé d’accumuler les fournitures. Je ne vais presque plus au cinéma parce que je suis hyper difficile et que 11€ pour m’ennuyer pedant deux heures, non merci. Mais je me suis aperçue qu’il restait encore quelques domaines dans lesquels je pouvais me restreindre sans grosse frustration.
– Les repas au resto. Quand c’est pour le plaisir d’une sortie avec Chouchou, entre amis ou même en solo, pas de souci. Mais nous avons tendance à foncer dans une de nos cantines dès que le frigo est vide ou que nous avons la flemme de cuisiner. Alors qu’on peut facilement éviter ça en gérant mieux les courses et la préparation des repas – par exemple, en ayant toujours quelques bons restes au congélateur. Ce qui permet non seulement d’économiser des sous, mais aussi des calories, parce que je ne sais pas vous, mais moi, je mange toujours plus ou plus riche à l’extérieur de chez moi.
– Les expos dont le sujet ne m’intéresse que moyennement. A 15€ l’entrée en moyenne, si je ne suis pas raisonnablement sûre de ressortir éblouie, mieux vaut ne pas y aller. Certes, ça fera un article de moins sur le blog, mais je survivrai. Ou je prendrai l’habitude de guetter les occasions de visite gratuite.
– Le coiffeur. Le mien bosse très bien et me fait des couleurs magnifiques, mais chaque fois, j’en ai pour une centaine d’euros – et une demi-journée de boulot perdue. Je pense revenir prochainement à quelque chose de plus simple que je pourrai entretenir moi-même à la maison, et réserver les visites chez le coiffeur à un rafraîchissement de coupe bisannuel.
– Les brols pas chers. Tous les petits trucs mignons que j’achète parce qu’ils coûtent moins de 10€ et que « ça fera joli sur Instagram ». Non, je ne plaisante pas. Je me suis rendu compte que mine de rien, je craque très souvent pour des objets de déco qui n’ont pas vraiment d’autre utilité que capter la poussière, et dont je me lasserai rapidement après les voir mis en scène et photographiés. Genre, le chuppon panda qui m’a royalement permis de faire pousser trois brins de basilic anémiques et qui a fini au fond de la poubelle.
– Les trucs que je collectionne malgré moi. En ce moment, le thé (même si je me suis un peu calmée depuis qu’on m’a trouvé une carence en fer), les carnets (dont j’ai deux étagères pleines), les bougies parfumées (que j’utilise, mais pas aussi vite que je les accumule) et les collants fantaisie (je n’ai qu’une seule paire de jambes, et tendance à porter toujours les mêmes).
– Les bouquins. Je ne regrette jamais l’argent dépensé pour une lecture qui m’a plu. En revanche, il est encore assez fréquent qu’un livre me tombe des mains au bout de dix pages, ou que j’arrive à aller jusqu’au bout mais sans grand enthousiasme. Du coup, même quand les critiques sont dithyrambiques, je devrais prendre l’habitude de parcourir au moins le premier chapitre en librairie avant d’acheter.
Et vous, quelles sont vos dépenses-piège – ces choses qui vous coûtent de l’argent sans vous apporter un vrai plus?
Très très pertinente question. A tel point que je suis incapable d'y répondre. Je me demande souvent où file l'argent que je gagne. Certainement dans le même trou invisible que le temps que je perds. Mais en partant en douce, le temps comme l'argent filent parfois peut-être avec les préoccupations qu'ils auraient pu me causer si je m'étais inquiétée d'eux.
En 2016, c'était mon défi ! Et je pense l'avoir plus ou moins bien relevé puisque je n'achète plus que le strict minimum et des BD (qui entrent dans la première catégorie, non ?).
Pour les livres, est-ce que je peux me permettre de faire ma chieuse et de conseiller les bibliothèques ? Je ne sais pas où tu es exactement à Bruxelles mais il y en a qui valent le détour ! :)(Ixelles, Les Riches Claires, St Gilles, …)
Laura: Les bibliothèques, ça ne me convient pas du tout comme système, sinon tu penses, je me serais inscrite depuis longtemps! 🙂
Après 2 ans de disette économique gigantesque…
– Ma salle de bain est devenue minimaliste, j'ai quelques produits, pas donnée parce que souvent bio et sans parabens, mais en arrêtant de tester mille trucs alors que j'ai trouvé ceux qui me vont, ça réduit considérablement le budget.
– Je n'achète plus d'habits. A moins d'en avoir besoin, vraiment. Par exemple, j'ai trois pantalons, ça suffit largement. Si l'un est irréparable avec mes (piètres) talents de couturière, j'en rachète un, qui me va parfaitement, qui est joli, portable avec tout, et solide. Et c'est tout. Economies énormes. Et finalement, de toute manière, je finissais toujours par porter la même chose, même avec des placards beaucoup plus remplis.
– Je n'ai pas acheté de sac à main depuis 5 ans. Je ne pensais pas pouvoir y arriver, mais j'en avais TELLEMENT, que j'en ai encore que je n'ai jamais utilisé vraiment, je crois. Et j'ai réparé mes 2-3 préférés chez un bon cordonnier.
– Je fais mes courses de supermarché en ligne, du coup je ne craque pour rien d'autre d'inutile/trop gras/trop sucré/trop cher dans les rayons. Je fais mes courses fraîches au marché, j'achète moins et pour moins cher.
– J'ai réduit le DIY au max en ne m'achetant plus que des couleurs de fils de broderie quand j'en ai besoin pour un nouveau projet. Non seulement ça ne coûte pas grand chose, mais en plus ça ne prend pas beaucoup de place. Pour ne pas accumuler les projets, je les fais pour des gens, donc dès qu'ils sont finis, je les donne et hop, c'est réglé. Depuis que j'ai compris comment faire des jolies choses sur des habits, mes jolies broderies ne prennent plus la poussière.
Par contre : je continue à sortir, restaurants et apéros seront ma perte financière, mais finalement, c'est aussi nécessaire à mon équilibre, donc tant pis.
En 2017, je devrais voir le bout de la disette, enfin le début du bout de… et j'espère pouvoir à nouveau m'offrir un week-end ailleurs, au moins un. Mais du coup, ce sera définitivement une destination culture-gastronomie et plus du tout, jamais, de destination shopping. Je veux expérimenter, pas posséder. 🙂
Mlle Funambuline: les dernières fois qu'on est partis, c'était avec juste une valise cabine chacun. J'aurais trouvé ça impensable à l'époque où je rentrais de vacances avec 20 kg rien que de shopping 😀 Et vivement le bout de ta disette!
J'achète des livres en brocante ou chez bolinier. J'achète peu de fringues et assez peu chères parce que je n'ai jamais besoin de rien, je ne supporte plus d'accumuler et je me dis que ça sera chiant à déménager. J'adore cuisiner à la maison. Ne me maquille pas, vais chez le coiffeur tous les deux ans. Je trouve tjs de bons plans pour les expos, j'ai une carte illimité pour le ciné et le sport … bref, pas franchement de folie, et malgré ça l'argent part vite !
Mais après avoir acheté un appart, mon nouvel objectif c'est un voyage de 6 mois, alors je vais continuer à mener une vie simple 🙂
J'aime bcp tes articles ^^
@funambuline Tu sais bien que le weekend italien avec frais de transport et lit inclus est toujours une option. Et manger et boire dehors coûte moins cher qu'en Suisse. Donc vous feriez même des économies 😀
Raaaah mais pourquoi (ô rage ô désespoir !). Tu ne voudrais pas y mettre les pieds en 2017, juste pour voir ? Tu pourrais par exemple y voir une expo, c'est gratuit ! 😀
(je ne lâche pas facilement l'affaire, je sais)
Je dirais les livres. Mais je me demande moi aussi où file cet argent si durement gagné. J'ai pourtant réduit aussi au minimum le rayon cosmétique, j'ai enfin accepté d'acheter des vêtements pour la vie que je mène (rurale) et plus pour celle que je pourrais éventuellement avoir dans une grande métropole, je ne sors très rarement au restaurant ou au cinéma. Enfin pour ce mois ci, j'ai ma réponse entre des pneus hiver et de nouvelles lunettes de vue, ça m'a fait un joli trou.
Bon je vais essayer de ne pas juste hijacker les commentaires et répondre à la question.
J’ai l’impression d’être assez disciplinée avec les achats inutiles, mais ce n’est partiellement qu’une impression. Je fais peu de shopping, le shopping que je fais online est assez raisonnable – lire : je décide AVANT ce dont j’ai besoin et je m’y tiens en général – mais je reste vulnérable à l’achat impulsif du site de vente privée ou autre déstockage. Mais bon, est-ce que je regrette mes nouveaux skis à 300CHF en déstockage qui en valent le triple alors que mes skis actuels sont – littéralement – au bout du fart ? Mon matériel de sport ? Mes ustensiles de cuisine ? En général non, donc je reste abonnée aux newsletters malgré tout. Et donc parfois, piège.
J’applique avec pas mal de succès le one-in-one-out pour les vêtements et chaussures depuis des années donc si je n’ai rien de très usé ou à donner ou dont je ne veux plus, ben je me pose la question du « en ai-je besoin/vraiment envie ? »
Je dépense beaucoup en mobilité (péages, essence – boooouh – ferroutage) et pour les courses alimentaires. Et quand je suis en Suisse avec mon salaire – largement confortable en Italie – ben ça douille.
Le meilleur moyen de dépenser moins pour moi est de notes mes dépenses. Toutes mes dépenses. Mais ça me fait honnêtement un peu chier et vu que je ne suis plus en disette, ce n’est pas une nécessité.
Pis j’aimerais avoir un appartement nettement plus vide, donc ça m’aide à réfléchir.
Il existe malheureusement tout un tas de dépenses pas fun mais indispensables (genre les pneus ou les lunettes de vue). Avec les sous qui restent, les dépenses dispensables mais qui procurent un vrai plaisir/bien-être/satisfaction/utilité (de nouveaux skis quand on s'en sert vraiment) ne me semblent pas un problème. Ce que je trouve dommage, ce sont les autres, celles où on ne maximise pas le profit qu'on retire de ses achats matériels ou immatériels.
@armalite bon pis il y a les erreurs d'achats… ça marche pas comme on veut, c'est défectueux, on le casse au bout de 24h…
Ca (à moins de ne pas avoir fait de recherches avant un achat très coûteux et donc opté pour un truc de merde alors qu'on aurait pu éviter en se renseignant), c'est à ranger dans la catégorie "Shit happens" ^_^
(et je compte pas ma couronne dentaire et le biter pour la protéger…)
(que vu comme j'ai encore mal, pour le moment, je regrette)
(c'est bien, les digressions entre parenthèses, non?)
En parlant de lunettes de vue, j'ai eu une grosse frustration d'erreur d'achat cette année. Pour économiser et parce que j'ai plusieurs paires, notamment de soleil avec correction, je suis allée dans une chaine discount et ils m'ont fait un travail de cochons sur ma jolie monture toute fine à 400 balles et abîmé les nouvelles lunettes de soleil achetées chez eux. J'ai vraiment regretté mon choix, car c'était beaucoup d'argent malgré tout. Le vrai opticien du bled m'a arrangé comme il a pu (gratuitement ♥) la jolie monture et j'ai pu me faire remplacer les lunettes de soleil. Mais le moins-cher-qui-finit-par-coûter-plus-cher, j'étais fâchée avec moi-même.
Ce que j'ai arrêté :
– L'achat impulsif d'un magasine dans une gare quand j'attends un train plus d'un quart d'heure. Maga de préférence sérieux (les hors série de Manière de voir, genre), que je ne lisais finalement pas.
– Les lunch le midi. Je me laissais entraîner par des collègues-copines-copains qui avaient toujours une chouette adresse à découvrir. J'étais de toutes les propositions. De chouettes moments mais vraiment coûteux et qui alimentairement m'apportaient des calories et peu de plaisir. Je prends mon pic nic et je passe d'aussi bon moments à papoter.
– Les vêtements "il faudrait vraiment que j'ose autre chose que du noir" et qui finissaient au fond de l'armoire. Voilà, je m'habille en noir. C'est pas joyeux et ça me vieillit (dixit mon homme) mais c'est ce qui me convient, j'ai assez de fringues pour les 5 années à venir et donc je n'achète plus rien.
Ce sur quoi je pourrais travailler : les solderies (j'en ressors souvent avec des gadgets "pas cher" qui m'encombrent une fois déballés); les crèmes pour les mains (je dois avoir 15 tubes entamés un peu partout dans la maison, dans mon sac, dans mon bureau… souvent achetés dans les gares quand j'attends un train d'ailleurs), la laine (dans l'idée que je vais réaliser de superbes créations mais en fait soit ça traine soit c'est moche et donc je finis par m'en débarrasser); et aussi cuisiner de moins grandes quantités ou cuisiner les restes. On est 5 mais je crois que j'ai tendance à cuisiner pour 7 et je trouver que je jette beaucoup de nourriture. Voilà. Belle idée pour 2017. Merci!
Ouais, sur les grosses dépenses, ça vaut le coup de pas mégoter si tu peux te permettre de prendre de la qualité. Au final tu es souvent gagnante.
Mes dépenses piège :
-Les vêtements. Je suis à +20kg par rapport à avant la grossesse. Il a fallut que j’achète des fringues avec un budget pas conséquent. Sachant qu'il était hors de question d'aller en magasin et que le 44/46 c’est pas là où on a le plus de choix. Du coup j'ai commandé plein de fringues et en ai gardé beaucoup trop pour "dépanner". Au final je tourne avec 3/4 jupes, un slim et 3/4 pulls. J'ai trois pantalons qui dorment dans la penderie, ils sont inconfortable, je refuse de les mettre.
-les repas du midi. Je pourrai dépenser moins en mangeant un sandwich ou en apportant mon lunch plus souvent mais je n'y arrive pas. Le pire c'est quand je vais manger chez le Thaï. C'est cher, pas équilibré et pas transcendant. Je suis dépité à chaque fois mais il n'y a pas trop de choix de plats chaud dans le quartier.
Je me demande moi aussi ou passe mon salaire, sachant que:
– je n'achete plus de vetements depuis que je les couds
– mon expatriation en NZ m' a fait me rendre compte du nombre de conneries inutiles on peut ammasser en un minimum de temps, du coup j'evite les tentations inutiles (en gros, je ne vais presque plus jamais dnas les magasins de fringues ou de bricoles).
– j'adore cuisiner, et j' apprecie les challenge " le frigo est completement vide, que pourrais-je bien preparer avec un cornichon au vinaigre, du riz blanc et une conserve de concentre de tomate?"
Mais a bien y reflechir,
– j' accumule beaucoup de materiel de couture (tissus, merceries, patrons), et je ne prends pas vraiment le temps de coudre. Pourtant, hormis deux petits entorses, je n' ai rien d'epens'e depuis presque 6 mois dans ce domaine…
– je sors souvent avec les Garcons Joyeux qui ensoleille ma vie un peu terne en ce moment. Et meme si " on va juste boire une biere en ville", a 6euros la biere (x3, 4 ou 10 suivant l' ambiance et les tournees que je paye!), plus 10 euros le burger ou le pad thai qu' on fini toujours pas commande quand la fin se fait sentir, plus les 10-15 euros de taxis pour rentrer chez moi, sans compter l' innevitable tournee de shots de Tequilla qui caracterise nos sorties, je suis vite a 50 euros de sortie par semaine. Mais si il y a bien une depense que je ne suis pas prete a laisser tomber, c'est bien celle la!
– un autre gouffre financier pour moi, c' est ma passion pour le sport. Je me suis inscrite pour une serie de courses de nage en mer un peu partout en NZ, ce qui implique des d'eplacements (avion ou voiture), et du logement, ce qui est loin d'etre bon march'e dans mon pays. Ajoute a ca le matos (j'ai rachete une combi de natation, paf 350euros de moins! Une paire de gants de boxe, une 50aine d' euros en moins!), et ca chiffre tres vite. Mais la aussi, je ne suis pas prete a laisser tomber, parce que les amis et le sport sont devenu les piliers qui me permettent d'etre moi!
– et enfin, en ce moment je paye presque un double loyer, puisque mon colocataire sans emploi n' est pas capable de me rembourser (le contrat de location est a mon nom)… Financierement je m'en sors, mais il ne faudrait pas que cette situation dure trop longtemps.
Ton article m'a ouvert les yeux: hormis les sorties entre amis et le sport, j'ai tres peu de sources de depenses, et encore moins de depenses inutiles.
Les amis, le sport et l'alimentation (j' aime BIEN manger, et les produits alimentaires de qualite sont cher en NZ) sont mes principales sources de depenses, mais j erefuse de les limiter! Du coup, je crois que j evais rester "pauvre", et continuer a profiter de la vie!
(1000 pardons pour l'absence d'accent, c' est le probleme quand on ecrit depuis un clavier qwerty mal configure)
La piège ? L'alimentation : non préparation de repas pour le boulot, courses presque au jour le jour et manque d'envie de faire la cuisine alors que le frigo est plein donc livraison. Un mélange de fatigue et de difficultés à trouver une nouvelle organisation : avant, quand on avait une vie sociale treeees intense, faire les courses chaque jour en fonction de notre présence ou pas à l.appart était une façon de ne pas gaspiller. Mais avec un bébé, on est là plus souvent et moins motivés 🙂
Ce qui marche, c'est de remplir le congèlo de plats maison, mais ça demande d'y passer une partie du w-e. Ou comme ma sœur, d'arrêter de penser qu'on est plus heureux en mangeant tous les jours quelque chose de différent et cuisiner un plat pour deux jours. À la rentrée, je compte aussi tenter le zéro déchet pour les repas de midi, c'est une façon de tenter la transition en douceur qui devra forcément passer par une meilleure organisation, avec un impact sur les finances.
Je pourrais écrire un roman sur le sujet. Depuis que j'ai abandonné mon salaire de pubarde parisienne pour retrouver une santé mentale plus ou moins équilibrée, j'ai entamé un grand plan d'économie !
Je vais t'épargner le détail de chaque mesure.
Mais concernant les économies coiffeur, j'ai voulu renoncer aux teintures et passer à la case "do it yourself" : j'en suis revenue. Les produits sont malgré tout chers, les colos ne durent pas, ils agressent les cheveux et comme tu dois y revenir toutes les 5 semaines max….et les couleurs sont souvent très saturées. Bref, j'ai trouvé deux coiffeurs à bon prix qui coupent et effacent les cheveux gris pour 60/70€. Un à Linkebeek et une japonaise à Ixelles (si ça t'intéresse).
Je fais très attention à la consommation de chauffage et d'électricité….
Et j'attends la sortie des livres en version poche ou je les demande pour mon anniversaire, noël , et je zieute à la bibliothèque.
Cette année, j'ai l'intention de ma calmer sur les petits jouets pour Antoine. Comme toi, quand c'est moins de 10€, j'ai du mal à dire non.
Et j'ai renoncé à mon abonnement à ma piscine de luxe, j'y vais trop peu et finalement c'est très souvent bondé. Retour à la piscine publique ou ballade dans la foret.
Je ne rentre jamais dans le supermarché sans une liste basée sur une série de petits plats faciles à faire que j'ai concoctée au fil du temps. Résultat presque plus de gaspillage. Ah oui et pour les basiques (PQ/Sopalin/eau/litière chat/etc), c'est ALdi.
Bon bref, je me rends compte que j'écris quand même un roman. Je m'arrête et je te souhaite un beau weekend.
Depuis que j'ai lu ton article, je cherche et je trouve peu d'exemples.
Je pense que nous devrions faire un effort sur le gaspillage de nourriture (certes nous avons un chat, un composteur et les poules de mes parents se régalent mais quand même…)
Pour le reste, j'ai très peu de dépenses fringues ou chaussures déraisonnables.
Nous nous faisons souvent livrer mais c'est un vrai plaisir car avec "la crèpe" et le "Caribou", il est impossible de sortir.
Je pense surtout que je dépense trop d'argent pour les enfants. par exemple, pleine de bonne volonté, je décide de ne plus acheter de jouets ou de livres mais d'aller à biblio/ludothèque. C'était une bonne idée sauf que je finis quand même par acheter les livres et jouets qui ont été vraiment appréciés.
Ah oui, les dépenses médicales, je n'aime pas mais j'aime bien les résultats rassurants.
Encore une fois, tant qu'on en profite (et qu'on a les moyens), une dépense n'est pas du tout inutile de mon point de vue. Le but n'est pas de mourir le plus riche du cimetière 🙂 Mon but était vraiment d'identifier les dépenses pas très satisfaisantes dont le montant pouvait être réalloué plus efficacement. Mais si les livraisons de repas facilitent bien la vie ou que les sorties entre potes l'embellissent et qu'on a les sous pour ça, je dis qu'il ne faut pas hésiter! L'idée c'est d'investir le plus judicieusement possible dans ce qui nous rend heureux.
J'ai commencé moi aussi il y a 2 ans à lister les dépenses plus ou moins utiles.
J’ai remplacé l’eau en bouteille par l’eau du robinet (qui est très bonne et n’a pas de goût de chlore) , ça à été dur au début mais après quelques semaines, on n’y pensait plus. Cela a représenté 100 Euros par an. Multiplié par 10, ça fait 1000 sur 10 ans, et là ce n’est plus négligeable. Je multiplie toujours par 10, pour voir que des petites économies peuvent se transformer en un vrai gain que l’on peut mettre dans un voyage ou autre.
Tous les 2 ans je vais rediscuter mes assurances. Il faut savoir que pour l’assurance maison, ils considèrent que le contenu de la maison prend de la valeur… j’ai des doutes quant aux meubles ikéa ou autres meubles anciens qui n’ont aucune valeur.
Je viens de supprimer 2 abonnements, qui au final ne m’apportaient pas grand-chose. Aujourd’hui avec le net on retrouve toutes les mêmes informations, souvent en mieux du reste!
Je ne jette plus aucune nourriture, et je fais marcher mon imagination, je suis parfois étonnée du bon résultat.
La boulangerie étant à 3km, nous achetons le pain par 4 / 5 , il est mis frais au congel, par petites quantités, ce qui fait que nous ne perdons plus le moindre morceau, nous avons toujours du pain frais, et nous économisons du pain, de l’essence et polluons moins!
J’ai transformé des draps housse de 140 en draps housse de 90, une couture et c’est tout.
J’achète mes livres sur priceminister souvent à 0.90 euros, dommage que les frais de port avoisine les 3 euros! Je prête à 3/4 personnes mes livres qui eux m’en reprêtent…..
Je revends sur le boncoin, tout ce que je n’utilise plus, je vends même des plantes de mon jardin d’ornement lorsque je les divise! Voilà des choses auxquelles récemment je n’aurais pas pensé.
Je vais arrêter là ma liste, mais je suis sûre que j’en oublie, et qu’il y a encore des économies à faire me concernant.
J'ai pas mal réfléchi à mes dépenses inutiles mais je n'en vois pas trop. J'ai vraiment dû faire attention à mon budget à un moment, mais depuis deux ans, ça va beaucoup mieux et j'en profite pour me faire plaisir !
Je dépense trop parfois parce que j'ai tendance à acheter "en réserve" mais je ne le regrette que rarement. Même si je me dis que devrais diminuer un peu la quantité de livres vu que je n'ai pas le temps de tout lire.
A part ça, je bois l'eau du robinet, je vais peu au restaurant et toujours en compagnie – ce qui en fait une sortie sociale, j'essaie au moins une fois par semaine de préparer un plat avec ce qu'il y a au frigo ou au surgélateur (en gros, je vais trois fois par semaine au supermarché), j'achète chaussures et vêtements (ce que je ne sais pas coudre) en soldes ou en promotion, il m'arrive de limiter mes sorties en solo pour ne pas être tentée.
Par contre j'ai la flemme de revoir mes contrats d'assurance, d'énergie et mon prêt hypothécaire. Je suis sûre que je pourrais y gagner.
Ah oui, la révision du crédit immobilier, il paraît que c'est un super moyen d'économiser quand les taux d'intérêt ont bien baissé depuis la souscription du contrat, mais j'ai laissé passer le moment optimal de le faire – il ne me reste plus qu'un an de remboursements sur mon appart, donc la part des intérêts est minuscule et ce que j'économiserais ne couvrirait pas les frais de remboursement anticipé. Mais les gens autour de moi qui l'ont fait étaient vraiment contents de s'en être donné la peine, donc je râle un peu d'avoir laissé passer l'occasion!
Avant c'était les fards à paupières j'en ai plein mais j'utilise toujours les mêmes couleurs Mes fournitures pour les loisirs créatifs je les garde car j'ai toujours l'espoir qu'un jour j'aurai un peu plus de temps C'est vrai que j'ai pas mal de livres que je n'ai pas encore eu le temps de lire mais j'adore acheter des livres et j'ai peur de ne plus me souvenir d'un titre si je ne l'achète pas tout de suite. Les livres de cuisine et pâtisserie j'en ai trop mais je ne regrette pas mes achats En général je ne regrette pas ce que j'ai acheté Lylou
Moi ce sont les bouquins. Pas que je les regrette quand je les lis (encore que certains ont été une déception cette année), mais j'en ai plus de 40 en avance dans la bibliothèque. Soit un peu plus de 6 mois de lecture pour moi !
Et j'ai une collectionnite aigue de livres de cuisine végétale ! XD
Les magazines aussi, j'en achète plus que je ne peux en lire.
On a un gros budget alimentation que j'aimerais bien réduire. J'ai beau faire une liste de course, rien à faire, je ressors souvent avec des produits en plus et chers (type purée de noisettes parce que j'adore ça) (mais à 13€ le petit pot…)(ça pique!).
J'ai du refaire entièrement ma garde robe cette année car 2 tailles en moins. Même en achetant quasiment tout d'occasion, c'est un budget plus que conséquent.
Et comme j'ai une peau à problèmes (merci l'acné hormonale), j'ai des cosmétiques qui me permettent de la traiter et d'estomper les cicatrices. Ils coutent un rein cela va sans dire, mais ce sont les seuls qui me conviennent donc je les garde.
Pour le reste, on a beaucoup réduit les dépenses "inutiles".
Pour le reste, on a bien réduit les dépenses inutiles type resto, gadget, cd, dvds…
Belle journée à toi!