Tabou

L’autre jour, j’ai profité d’une visite de routine chez mon généraliste pour me faire prescrire un anxiolytique léger (du Stresam). Je n’ai même pas eu à me justifier: je suis sa patiente depuis presque quinze ans, il connaît mon histoire et sait que je ne réclame jamais rien à moins d’en avoir réellement besoin. J’ai fait en début de trentaine un léger épisode dépressif dont je me suis sortie seule, mais avec beaucoup de difficulté. Plus tard, mes problèmes d’insomnie ont commencé à avoir un impact tellement négatif sur toute ma vie que j’ai accepté de prendre des somnifères. Ca a duré deux ou trois ans, et même si j’ai fini par arrêter à cause de la perte de ma mémoire à court terme qui me faisait sévèrement flipper, ça m’a bien aidée à remettre de l’ordre dans mon sommeil – et depuis, je n’ai plus de problèmes de ce côté-là. Même chose vers 2009 au plus fort de mes attaques de panique, quand j’ai dû me résoudre à prendre un traitement médicamenteux (ironiquement, des anti-dépresseurs, parce que la dépression et l’anxiété émanent du même endroit et se traitent avec les mêmes armes chimiques). Ca a duré six mois pendant lesquels j’ai dormi seize heures par jour et me suis empiffrée les huit autres. J’ai pris dix kilos que je n’ai jamais reperdus et arrêté les cachets le plus vite possible. Malgré ça, je ne peux nier qu’ils m’ont tirée des sables mouvants dans lesquels j’étais en train de m’enliser. 
Est-ce que ça fait de moi une personne faible? Je le croyais à l’époque, et j’en concevais une honte immense. Depuis, j’ai étudié le fonctionnement du cerveau et des neurotransmetteurs, ce qui m’a appris que toute la volonté du monde ne peut rien contre un déséquilibre chimique. Ce n’est pas faute d’avoir cherché des solutions ailleurs que dans une pharmacie. Les plantes n’ont aucun effet sur moi (une sorte d’anti-effet placebo, je présume – je ne crois pas à leur efficacité, donc en effet, elles ne marchent pas!). Le yoga, la méditation, la cohérence cardiaque me permettent désormais de ne pas laisser mes angoisses escalader jusqu’à l’attaque de panique, ce qui est n’est déjà pas si mal. Ils ne résolvent hélas pas le problème de fond. D’ailleurs, d’après cet ouvrage des plus exhaustifs, on ne connaît aucun moyen réellement efficace de traiter l’anxiété. Il existe toute une panoplie de thérapies comportementales, mais outre leur durée, elles ne sont pas forcément fructueuses. Alors, malgré les effets secondaires (souvent pas anodins, bien que variables d’un individu à l’autre), je ne vois pas pourquoi on ne recourrait pas aux médicaments quand on estime en avoir besoin. Il me semble pourtant que ça reste quelque chose de tabou, incompréhensible pour les gens qui ne souffrent d’aucun trouble dépressif ou anxieux et ne peuvent s’empêcher de penser que, quand même, il suffirait de se mettre quelques bons coups de pied dans le fondement. Je le sais, parce que j’étais comme eux autrefois. La vie a parfois de drôles de façons de vous enseigner l’humilité. 

23 réflexions sur “Tabou”

  1. Bettallumette

    Je suis bien d'accord avec toi ! En ce moment je m'enlise dans une spirale d'insomnie (sachant que j'ai des problèmes de sommeil depuis l'enfance), hors ma généraliste, qui me suis depuis longtemps et qui sait que j'ai de gros problèmes de ce côté là, me refuse les somnifères parce que je suis "trop jeune" (j'ai 19 ans), alors que c'est pour moi un réel handicap et une grosse source de stress que de ne pas être capable de m'endormir avant 3 voire 4h du matin.
    Enfin bref, tout ça pour dire que j'aime beaucoup cet article (et je suis ton blog en sous-marin depuis quelques années, j'adore ce que tu écris, et tu as l'air d'être une très belle personne).

  2. Tu dois connaître mais la BD La Chute de Mademoiselle Caroline m'a beaucoup appris, personnellement. Bon courage à toi, en tout cas.

  3. Je suis sous antidépresseur depuis 4 ans. J'ai remarqué que c'était très tabou d'en parler, comme s'il fallait en avoir honte. Alors je le dis ouvertement parce que justement je n'en ai pas du tout honte. Et que peut-être ça pourrait aider d'autres personnes de voir que ce n'est pas un problème d'en prendre. Personnellement, cet AD m'a sacrément aidée à aller mieux et à pouvoir avancer face à l'agoraphobie et aux crises de panique. Ça fait de moi quelqu'un de faible ? Eh bien tant pis, je m'en porte nettement mieux et c'est tout ce qui compte.

  4. C'est un sujet difficile que tu abordes là….Personnellement je n'ai jamais eu recours aux médicaments, non pas à cause d'un quelconque côté honteux, mais de la peur d'une certaine dépendance au final…
    Maintenant je reste persuadée que pour beaucoup de gens, juste les médicaments ce n'est pas suffisant, mais c'est sans doute parce que je prêche pour ma propre chapelle 😀 (+soutien avec un thérapeute)
    Je crois en beaucoup de choses, peut être que ça aide, car à l'opposé de toi, pour moi certaines choses fonctionnent et non comme un effet placebo 😉
    Enfin, il est fort répandu ce côté dépression = faiblesse, mais je le pensais plus souvent présent du côté des hommes (perso c'est plus eux dans mon entourage qui le pensent), mais cette représentation disparaît quand la personne en a fait un elle-même et qu'elle y est passée.
    C'est par contre souvent présent dans la blogosphère, écrit un article sur ta déprime, sur ta dépression, sur ton mal-être, et les gens vont avoir tendance au final a te demander de te bouger le cul!
    Tout ça pour dire, bon courage pour cette période, c'est un peu la tempête aussi de mon côté… <3

  5. J'ai vécu ça il y a deux ans, j'avais beau être anti-médicaments, le Stresam m'a été présentée par mon médecin comme une alternative non seulement aux anti-dépresseurs et anxiolytiques mais aussi à la phytothérapie (quand il faut quelque chose qui fasse effet tout de suite).
    J'ai toujours la boite depuis deux ans, je la garde précieusement, parce que c'est vraiment une aide précieuse.
    Bon courage en tout cas, j'espère que ça ira mieux!

  6. Bettallumette: merci pour ce premier commentaire 🙂
    Shermane: oui, je l'ai lu à l'époque de sa parution et beaucoup aimé, c'est grâce à elle que j'ai découvert la cohérence cardiaque!
    Mangaverse: bien d'accord avec toi, tout ce qui compte c'est d'aller mieux.
    EmilySunny: moi en plus d'être sceptique je hais raconter ma vie à un thérapeute, ce qui ne laisse ps des masses d'options!
    Crayons et chiffons: j'ai essayé le Stresam hier soir, ça ne m'a absolument rien fait… trop léger pour moi je le crains.

  7. Je ne peux qu'aller dans ton sens. J'ai pris un anxiolytique léger moi aussi pendant quelques mois pendant ma séparation. Prescrit par mon médecin traitant, qui me connaissait aussi depuis 15 ans et qui me l'a proposé d'elle-même en constatant mon état de l'époque.
    Je n'en ai pas eu honte et je pense que cela m'a aidée à garder la tête hors de l'eau et à continuer à bosser et à dormir à peu près.
    Ce serait à refaire, je le ferai tout pareil, et je n'en ai pas honte.
    Quant aux anti-dépresseurs, je pense également que la dépression est une maladie et qu'il faut la soigner… et les coups de pied au fondement dans ces cas là sont rarement une solution…

  8. Je crois que c'est aussi une question de culture. Dans certains pays où on annonce aller chez le psy comme chez le coiffeur, le tabou pharmacologique n'existe plus non plus et le "soutien moral chimique" ne pose de problème à personne. Sauf peut-être dans sa surconsommation.

  9. Je suis heureuse de lire que tu as un chtot coup de pouce chimique pour t'aider! Je me demandais justement comment tu allais, rapport au fait que ça avait été difficile pour toi ces temps-ci. C'est "marrant" parce que je pensais exactement comme toi.

    Je me disais dans ma grosse et grasse barbe que les personnes qui prenaient ce genre de traitement étaient somme toute "faibles" quelque part et depuis, comme toi, bah j'ai bien changé d'avis. Je prends du Séroplex depuis le mois de janvier et…je peux dire que ça m'a sauvée la vie. Littéralement. Peut être faut-il je sais pas, vivre les choses soi même, y être pleinement confronté pour pouvoir évoluer et changer de point de vue.

    Malgré tout tu vois, je sais que lorsqu'un troupeau de copains vient nous tenir rondement le crachoir à la maison, je m'empresse de cacher les boîtes de médoc, un peu beaucoup honteuse.

  10. J'ai pris deux fois des antidépresseurs. La seconde fois, j'ai été très bien suivie, autant par mon médecin de l'époque (qui détestait ce genre de médicaments mais qui voyait bien qu'il n'y avait pas d'autre issue à ce moment-là) que par une psychologue. En fin de compte, c'est cette dernière qui m'a aidé le plus, en m'aidant à réfléchir sur moi-même et en cassant mes schémas et idées préconçues. Depuis, j'ai encore eu des moments de déprime, mais ils n'ont jamais duré et ne m'ont jamais entraîné aussi bas parce que j'ai quelques armes pour les affronter.
    Je suis par ailleurs toujours suivie par quelqu'un de formidable qui me fait beaucoup réfléchir sur moi-même et qui me fait beaucoup avancer.

  11. Ton article va parler à beaucoup de monde. Je ne pense pas avoir été en dépression mais il m'arrive d'avoir des crises d'angoisses et de légers épisodes de déprime ( OK ,quelques uns plus que léger) et avec de la volonté et de l'aide on avance un peu mais on a quand même l'impression que ça vient d'ailleurs…
    Courage à toi.

  12. J'aimerais bien que mon copain ait conscience de tout ça aussi… Il va pas bien en ce moment, il subit beaucoup de pressions et ça lui permettrait de diminuer son anxieté de prendre des médicaments, mais il veut pas du tout en entendre parler…
    Merci pour ton article en tout cas, sujet très intéressant!

  13. La littérature scientifique s'accorde à dire que c'est la combinaison de la médication et de la thérapie qui est la plus efficace, la médication permettant d'être plus réceptif à la psychothérapie. Comme pour toute maladie, aucune raison en effet d'être honteux de se soigner. Que du contraire même! Bon courage!

  14. Jenny Trinity

    Je connais,j'en ai eu,j'ai pas aimé! D'où mon intérêt pour le naturel et tout le tintouin.
    Les gens qui en prennent ne m'agacent pas,ce qui m'agace c'est qu'on ne leur propose pas autre chose avant ça. Y'a tellement de moyens différents de se soigner… Aprés je sais qu'il y a des cas où les médicaments sont nécessaires.

  15. Avant comme toi je ne comprenais pas les gens dépressifs mais plus vous avancez en âge plus la vie devient insoutenable avec son lot de problèmes de plus en plus ingérables On m'a dit que le Prozac ne faisait pas prendre de poids Lylou

  16. Zéphine (aka Malvi)

    Comme toi et beaucoup d'autres, j'ai considéré que c'était "les faibles" qui avaient besoin d'un coup de pouce chimique, et que "il suffisait de se bouger le cul" pour s'en sortir.

    Et puis comme toi et beaucoup d'autres, j'ai traversé un période trèèès difficile. Je n'avais pas d'angoisse, juste une dépréciation totale de moi même qui me poussait à me dire que de toute façon je ne valais rien et que si je me jetais d'un pont ça ne changerait rien à la course du monde. J'ai pris vraiment peur le jour où je me suis surprise à réellement enjamber la margelle d'un pont.

    J'ai cherché de l'aide auprès d'un psy, mais je crois que je n'étais à l'époque pas prête à faire face à mes propres démons, donc j'ai arrêter les séances après 5 ou 6. Et puis de toute façon, mon éducation m'a appris que "on ne parle pas de ces choses là"! Chez nous c'est "smile, and die inside" et c'est tout

    Je n'ai pas non plus utilisé d'auti-dépresseurs, parce que j'ai une hantise profonde pour toutes formes d'addiction (je sais que je tombe très vite accros à tout et n'importe quoi, donc je suis un contrôl freak et m'impose des rêgles strictes. C'est pour ça que je n'ai jamais fumé, ni pris de drogues, que j'ai une add-on sur Firefox qui me bloque l'accès à certains sites au bout d'un temps prédéfini, etc). Et aussi parce que, paradoxalement, malgré ma déprime qui me faisait me considérer comme moins que rien, j'avais l'absurde fierté de me dire "non, je n'ai pas besoin d'AD".

    Finalement, j ai trouvé mon salut dans les endorphines, en pratiquant beaucoup de sport. C'est une fuite en avant comme une autre, une façon de nier le problème sous une image de fille sportive et bien dans sa peau, mais au final je considère mon utilisation du sport comme tu semble le faire de l'utilisation des AD: un coup de pouce pour aller mieux, une béquille pour m'aider à avancer lorsque j'en ai besoin.

    Finalement, la fille arroguante que j'étais et qui trouvait les personnes déprimées faibles et incapables de se prendre en main se mords les doigts d'avoir pensé ça, et fait preuve de bien plus de bienveillance face aux personnes dans ce cas, parce que je sais que je ne suis pas à l'abris d'une rechute, et que si ça arrive j'envisagerais l'utilisation d'aides chimiques (même si ça implique d'outrepasser ma peur de la dépendance).

  17. Coucou, Armelite,

    Comme je m'y attendais, ton billet parle à beaucoup de gens. Je n'ai jamais bien dormi, même enfant j'avais le sommeil très léger et des insomnies. Il y a +/- 15 ans, j'avais plein de problèmes au boulot et mon médecin traitant m'a prescrit du Deanxit, à prendre matin et éventuellement midi. Il m'a dit que j'arrêterais de moi-même, et il a eu raison: un jour, je me suis rendu compte que je ne les prenais plus depuis une semaine. Il y a 8 ans, j'ai eu un gros problème avec mon fils qui était en train de mal tourner, j'avais honte et ne voulais même pas en parler à mon médecin traitant, car c'était aussi le médecin traitant de mon fils et je ne voulais par parler de ses vilaines actions. C'est la maman d'un jeune qui faisait partie de sa "bande" qui est venue vers moi pour parler, et quand je lui ai dit que je ne dormais pratiquement plus, elle m'a dit qu'elle avait le même souci, mais qu'elle prenait de l' Alprazolam, et que ça lui permettait de dormir au moins 4 heures, et que l'avantage est que s'il faut se réveiller (incendie, besoin pressant,…), on a tout de suite les idées claires, comme si on n'avait rien pris. Elle m'a refilé une boîte, et je confirme: ça permet un endormissement rapide et quand je me lève (petite vessie, grande soif, donc beaucoup de passages à la toilette), je remplace l'eau des chiens et chats, mets un sachet pour les chats s'ils le demandent, leur fais un petit câlin, et puis hop redodo, et je me rendors vite et suis vraiment reposée le matin. Je prends des 0.5 mg, et ça depuis le début, je n'ai jamais voulu augmenter la dose. J'avais aussi plein d'a priori sur les médocs, mais maintenant je vois ça autrement: je me dis que ça existe, qu'il y a une raison, et que même si on est accro, en principe, ça n'écourte pas la vie, donc… where is the problem?

    Bon courage pour tout, je traverse une période difficile, et je me raccroche à ce que tu as dit dans un de tes billets précédents "je croyais que je n'allais pas survivre à un divorce, et j'ai survécu", j'en suis à l'étape où écrire ces mots me fait pleurer, le chemin à faire est donc long…

    Biz,
    lulu

  18. En ce qui me concerne, j'ai pris des AD pendant 7 ans et j'en ai parlé longuement sur mon ancien blog (pour le moment, je n'en ai plus). Ma prise en charge a été très mauvaise, mon sevrage, un enfer et plus d'un an après l'arrêt de toutes ces substances licites, j'ai encore des tas de séquelles: insomnie chronique, côlon endommagé, oesophage en miettes, hauts et bas très notables en ce qui concerne mon humeur. Ce que je peux en dire c'est que ces drogues que j'ai pris pour troubles dépressifs et anxiété ont détruit ma qualité de vie et que j'ai très peur de devoir en reprendre.
    Le souci dans mon cas et dans d'autres, j'imagine, c'est que n'importe quel médecin peut les prescrire, n'importe comment et que souvent, en même temps que l'ordonnance, dans nos contrées, on reçoit une étiquette: celle de dépressif/anxieux qui devra en prendre ad vitam eternaem pour fonctionner. Perso, on m'a bien bourré le crâne avec cette idée et j'ai du mal à m'en défaire.
    Quand j'ai réfléchi à quand j'ai commencé à en prendre, je me dis que "oui", j'en avais sans doute besoin. J'étais vraiment au plus mal, mais sûrement pas pendant des années, comme mon médecin me l'a fait croire. Résultat: la dépendance et le manque avec toutes ces conséquences en fin de sevrage…Ce qui me tue c'est que les médecins continuent à nier cet effet de dépendance…Mais non, bien sûr, tout est dans notre tête.

  19. J’ai 35 ans. Passé 17 ans de ma vie sous anti-dep et la seule motivation pour arrêter aura été l’arrivée de ma petite fille qui a maintenant 6 mois (oui, oui c’est mon 15ème mois SANS). Cela fait DES années que je cherche une alternative viable à ce que certains cons nomment pompeusement en me toisant « une camisole chimique ». En attendant, je patine copieusement au bord du gouffre en prenant bien soin de ne pas vouloir jeter un œil sur ce qui pourrait se tramer « de l’autre côté », même si mes psys m’assurent que « non, non, vous n’êtes pas atteint d’une pathologie quelconque, vous êtes juste quelqu’un que nous pourrions qualifier de fragile… » Il est bien difficile de s’ouvrir aux autres et d’oser en parler (je n’ai même pas pu avoir le cran de répondre à ton sondage sur Facebook à ce sujet de peur d’être captée par l’un de mes nombreux contacts). En tout cas, je suis ton blog de près. Quelque soit le sujet, sache que tu peux te targuer d’être dans la vie de quelqu’un, à savoir de moi-même, une vraie elle bouffée d’air frais.

  20. Je ne comprends pas que tu ne croies pas à l'efficacité des plantes pour soigner alors que certaines plantes peuvent très facilement tuer. Le millepertuis par exemple est prescrit en cas de dépression mais annule l'effet contraceptif de la pilule.

  21. J'ai essayé de soigner diverses choses par les plantes (sur "ordonnance" d'une herboriste diplômée), et ça ne m'a jamais rien fait… De manière générale, les dosages qui conviennent à la plupart des gens sont très insuffisants pour moi, j'ai besoin d'une dose très forte/concentrée de principe actif pour obtenir le moindre résultat.

  22. Je comprends. Une de mes filles est du même moule. Elle s'est réveillée en cours d'opération chaque fois qu'elle a été opérée et elle essaie de se saouler avec beaucoup d'application sans y parvenir… La généraliste dit qu'elle a un "hyper métabolisme". Le sedanxio (plante en comprimé) fonctionne sur elle mais elle prend la dose pour dormir avant d'aller à un examen et elle est juste "bien détendue"

  23. Moi c'est un peu pareil… Quand on m'anesthésie il faut mettre la dose pour une personne de 120 kilos. Les médicaments qui endorment Chouchou direct ne me rendent même pas somnolente. C'est assez chiant pour les anti-douleur qui sont peu efficaces sur moi, vu que je n'ose pas dépasser les doses prescrites.

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