Impressions parisiennes

Un beau ciel bleu qui m’accueille à la descente du Thalys – j’ai fait une bonne affaire, il pleuvait et il caillait quand je suis partie de Bruxelles. Une jeune femme avec un double piercing à la lèvre inférieure fume une clope au bas de l’immeuble de mon éditeur; je lui remets l’enveloppe avec les contrats signés de ma nouvelle trad. La librairie Dimension Fantastique n’a pas le Funko Pop d’Amy Farrah Fowler, mais je repars quand même avec « La photographe » et un porte-clés Harley Quinn pour Chouchou. Métro Poissonnière: acheter un carnet de 10 tickets ou prendre un Mobilis pour la journée? WH Smith a encore le dernier Frankie, hourra! Par contre, euh, 16,99€ alors que le marchand de journaux de la rue du Bailli le vend 11,50 – pourquoi? « C’est parce que ça vient de loin ». L’Australie est plus loin pour vous que pour les autres revendeurs français et belges, sérieusement?

Retrouver AF à Saint-Philippe-du-Roule. Papoter avec animation autour d’une salade Cobb (moi) et d’un tartare aller-retour (elle). Oui, le monde se porterait nettement mieux s’il était géré par les bobos de gauche. Cette panacotta aux fruits rouges façon crème brûlée est une tuerie, mais je vais mettre deux jours à la digérer. Oh, le beau livre sur Terry Gilliam; je suis sûre que Chouchou va adorer. C’est cool de savoir que je peux demander du boulot à un éditeur de plus en cas de besoin. Direction rive gauche. L’adorable vendeuse de Caroline Abram me reconnaît tout de suite et me conseille hyper bien – ce sera donc l’Orchidée noire, mais version solaire. Féerie des sculptures en papier d’Ai Weiwei au Bon Marché, mais qu’elles sont difficiles à photographier correctement! D’ici, j’ai aussi vite fait d’aller chez Lupicia à pied. Mais où est la suite de la rue Bonaparte? Haaaaan je veux tout – surtout le thé noir au chocolat et celui à l’abricot.

Sous un ciel qui se couvre mais devient assez spectaculaire au-dessus de Notre-Dame, longer les quais de la seine jusque chez Shakespeare and Co. Résister à l’appel du dernier Steve Toltz (dédicacé, en plus). Le café est un peu décevant, trois pauvres tables serrées les unes contre les autres et service d’une lenteur gastéropodienne – mais très bon smoothie du jour, et la tarte poire/cerise de Shermane a l’air délicieuse. J’aime quand il y a du super savon à mains dans les toilettes: ici, un Aesop à la mandarine et au cèdre. Tiens, il a plu pendant qu’on était à l’intérieur. Le tome 6 d’Erased est sorti et on en prend un chacune chez Album. Résister à l’appel de The Secret Six, comics au pitch fort intéressant mais au graphisme trop convenu. Se séparer dans le métro: elle descend aux Halles, je continue jusqu’à Poissonnière en me réjouissant d’avance de la délicieuse assiette végétarienne que je vais m’offrir au Café Pinson.

…Sauf que maintenant, ils ferment à 19h. Une fois de plus, j’atterris donc chez Big Fernand. C’est très bon mais bien trop lourd, heureusement que j’ai beaucoup marché aujourd’hui. Avec seulement quatre trajets en métro dans la journée, je n’aurai pas du tout amorti ce Mobilis en fin de compte. Contrôles de sécurité à l’embarquement du Thalys. Oups, je me suis trompée de siège. Finir « Si peu d’endroits confortables », lire le tome 6 d' »Erased », commencer le Frankie. Et à l’arrivée à Bruxelles, me jeter dans les bras de Chouchou en claironnant: « J’ai des cadeaux pour toi! ». 

2 réflexions sur “Impressions parisiennes”

  1. Quelle chance de pouvoir aller à Paris pour la journée!
    Enfin je ne me plains pas trop non plus car depuis que mon fils fait ses études à Versailles j'y vais plus souvent, sauf que l'argent y défile à une vitesse grand v!
    Bonne journée.

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