Le nasi goreng, c’était mon plaisir coupable quand j’ai débarqué à Bruxelles; j’achetais ça en barquette d’un kilo au Delhaize Flagey et je le boulottais le midi pendant que Chouchou était au travail. Puis j’ai modifié ma façon de m’alimenter, en supprimant notamment les plats préparés, et je n’ai plus mangé de nasi goreng. Jusqu’à ce que, dans le dernier numéro du magazine Avantages, je tombe sur cette recette tirée du livre « Le meilleur de la cuisine saine« . C’était végétarien, plein d’ingrédients que j’aime à deux exceptions près, et ça avait l’air long mais pas difficile. Donc, j’ai attendu le week-end, fait mes courses, et je me suis lancée.
Modifications:
– j’ai utilisé des shiitake séchés, achetés dans une boutique d’alimentation japonaise; du coup 50g secs, je ne sais pas trop ce que ça fait en équivalent frais
– j’ai supprimé le piment rouge, parce que je ne suis pas fan de trucs qui piquent, et le mini-maïs qu’on ne peut acheter qu’en bocal ici, et que je trouve absolument dégueulasse
– en contrepartie, j’ai forcé sur la dose de champignons de Paris que nous adorons tous les deux (250g au lieu de 150)
– comme je trouvais le résultat très sec, j’ai rajouté une cuillère de chaque type d’huile et deux de sauce soja dans mon wok en dernier tiers de cuisson, puis encore un grand trait de sauce soja dans l’assiette
Le résultat? Ce n’était pas mauvais, mais pas sensationnel non plus. Toujours un peu sec, et insuffisamment goûtu. Pour le temps que j’avais passé en cuisine (une heure et quart), le bazar que j’avais fait et la vaisselle que j’avais salie, j’ai trouvé que ça ne les valait pas. Deux conclusions s’imposent: 1/ je n’aime décidément pas faire la cuisine 2/ tout de même, je devrais utiliser plus souvent mon wok qui est un excellent accessoire.
Le Winter Cookbook Challenge a été lancé par Sunalee pour inciter ses lectrices à tenter de nouvelles recettes.
Avec la poêle à griller, c'est le wok que j'utilise le plus souvent en cuisine. Ce genre de recette, je la fais quand j'ai des restes de légumes et de riz, ce qui diminue le temps de préparation. Et je casse l'oeuf dans le mélange. C'est moins joli mais plus rapide. En fait, le riz sauté fait partie de mon répertoire pour lequel je n'utilise plus de livre de recettes.
Je me disais justement à la fin que casser l'oeuf dans le plat l'aurait sans doute rendu plus moelleux!
En même temps, z'auraient pu la simplifier, cette recette… il y a belle lurette que je ne m'embête plus à tout faire revenir séparément en vidant le wok/poêle à chaque étape: je mets les légumes les uns après les autres en commençant par ceux qui demandent la plus longue cuisson (là j'aurais mis brocoli/champignons/échalotes/ail-gingembre/épinards/coriandre), entre chaque, je "remonte" les éléments cuits sur la parois (la forme du wok est faite pour ça!) pour libérer le fond qui chauffe plus, quitte à remettre un peu d'huile si je juge utile.
Ça fait toujours ça de manipulation et de vaisselle en moins.
Et pourtant visuellement il a l'air d'être bon votre plat. C'est peut-être la petite de piment qui pique qu'il faudrait ajouter 😉 Bon si vous n'aimez pas ça ce n'est pas la peine d'insister. Parfois quand on fait la cuisine on peut être déçu ou agréablement surprise. A ce moment on se dit qu'on a fait une découverte et on garde la recette dans son grimoire.