Après une brève incursion dans la fiction avec « Petites coupures à Shioguni », Florent Chavouet revient au style d’album descriptif qui l’a fait connaître. Cette fois, cependant, nous ne sommes pas au Japon mais dans le plus grand musée du monde, dont l’auteur a longuement exploré les coulisses et observé les visiteurs. On retrouve avec bonheur le charme de ses dessins aux crayons de couleur et de ses perspectives fabuleuses. On rit des remarques savoureuses ou absurdes qu’il a relevées. (« Bonjour, où est Le dernier soupir, s’il vous plaît? » « Vous voulez dire Le dernier souper ou La Cène, je suppose. Ce tableau est à Milan, en Italie. » « Oui oui c’est ça. Mais c’est où Milan sur le plan? ») « L’île Louvre » est donc un bon album, dont j’avoue néanmoins qu’il ne me laissera guère de souvenirs tant son sujet de base m’intéressait peu. Mais les amateurs de musées et d’art classique devraient adorer.
1 réflexion sur “"L'île Louvre" (Florent Chavouet)”
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Ma frangine me l'a offert à Noël ! J'étais ravie de retrouver Chavouet… Et le sujet me parlait bien, à moi : ancienne Parisienne, j'ai souvent flâné dans les couloirs du Louvre, j'ai même eu la carte "Louvre Jeune" à une époque… De beaux souvenirs !
J'ai adoré décrypter la page avec tous les touristes. Et j'ai bien aimé aussi le parallèle avec les îles.
Un cadeau-surprise réussi !