Honnêtement? J’en ai gros, par rapport à plein de gens et à plein de choses. Et je ne peux pas l’écrire ici, parce que d’une part ça ne concerne pas que moi, d’autre part je sais que je ne serai pas lue que par des gens bienveillants. Je ne peux pas non plus en parler à mon entourage, qui est généralement le premier à me renvoyer mes faiblesses à la figure quand j’ai le malheur de faire un pas de travers. J’en suis à envisager de fermer le blog, quitter mon compagnon, couper les ponts avec mes amis et ma famille et partir m’installer quelque part à l’autre bout du monde. Ce qui aurait le mérite de remettre les compteurs à zéro. Bien sûr ce serait encore et toujours ma faute, mais hé, je ne serais plus là pour l’entendre et pour me forcer à faire comme si ça n’avait pas d’importance. Les T-Rex aussi ont un point de rupture.
J’en étais à me demander si je n’allais pas claquer mon Livret A en aller simple pour Melbourne quand j’ai soudain réalisé à qui je pouvais parler sans crainte, auprès de qui je pouvais m’épancher d’une façon qui me soulagerait dans un premier temps et se révèlerait sans doute vaguement constructive dans un second. Un bon vieux journal intime. Le truc que j’ai abandonné il y a plus de dix ans en ouvrant ce blog qui, à la base, était censé s’y substituer. Sauf que plus mon lectorat s’est développé, plus ma liberté d’expression s’en est trouvée réduite, et moins « Le rose et le noir » a pu jouer un rôle de défouloir, d’endroit où je mettais les choses à plat pour prendre un peu de recul. Les rencontres que j’ai pu faire grâce à lui, les échanges auxquels il a donné naissance sont des cadeaux que je continue à apprécier, mais qui m’obligent néanmoins à me censurer là où j’aurais le plus besoin de vider mon sac.
Bref. Il y avait ce gros cahier vert d’eau chez Hema, qui me faisait de l’oeil depuis quelques semaines mais que je me retenais d’acheter malgré son prix mini, sa jolie couleur, son format parfait, son papier crème ligné juste comme j’aime et le détail très important du petit élastique de fermeture. Et soudain, j’ai eu un déclic. Recommencer à écrire juste pour moi, sans me soucier de ménager qui que ce soit ou d’être affectivement correcte, sans réprimer mes peurs, mes doutes et mes questionnements, sans me préoccuper d’être drôle, intéressante ou structurée dans mon propos, sans m’astreindre à une fréquence, une humeur ou une diversité quelconque. Voilà ce dont j’avais besoin pour y voir plus clair. Peut-être que ça ne suffira pas. Mais je n’ai pas grand-chose à perdre en essayant.
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C'est un problème que je trouve récurrent sur internet. A partir d'une certaine audience, les gens semblent être soumis à une certaine pression à un type de comportement surtout dans les sphères dites féminines où une unité de comportement semble être la norme. Je trouve ça franchement dommage. Lire les gens juste pour se retrouver complètement dans ce qu'illes racontent… bof. C'est agréable de se reconnaître mais c'est aussi très chouette d'avoir des choses qui nous bousculent, nous et nos a priori (même s'il y a des limites je te l'accorde).
En ce qui me concerne j'aime bien lire ton blog et je trouverais dommage que tu l'arrêtes mais je peux comprendre l'envie d'envoyer tout le monde péter ailleurs.
PS : le bloc note est cool !
Je trouve ça dommage aussi chez les autres – moi aussi j'aime bien lire des choses très personnelles qui me font réfléchir, d'ailleurs je ne lis quasiment que des blogs "intimes". Mais au bout d'un moment, même en modérant les commentaires, ça devient un peu rude. Il me semble que certaines personnes oublient que, derrière les textes d'un blog, il y a une vraie personne qui va être blessée par leurs attaques, une personne dont elles ne connaissent que peu de choses mais qu'elles vont quand même se permettre de juger juste sur un billet. Moi-même, je suis certaine qu'il m'est arrivé d'être maladroite en commentant les autres – désormais, si je n'ai rien de positif à dire, je préfère m'abstenir.
Cela dit, à titre personnel, je suis quand même peu affectée par le jugement des gens que je ne connais pas; c'est juste que ça me gonfle!
Pas grand-chose à dire si ce n’est bon courage pour gérer tout ça.
Moi aussi j’ai (souvent) eu l’envie de tout plaquer, sauf que je me suis rendu compte que ce serait pour commettre de nouveau les mêmes « erreurs » et pour moi aussi, le bloc-notes a été salvateur à un moment. Même si, évidemment, j’ai eu envie de plaquer le bloc-notes lui aussi.
PS : ça ferait un bon titre de roman autobiographique, ton titre d’article de blog, dis donc 🙂
Ah ah, figure-toi que j'ai pensé la même chose en l'écrivant ^_^
J'ai tenu un journal intime de 8 à 34 ans, avant de passer au blog. C'est une pratique qui m'a toujours fait beaucoup de bien et j'espère que ce sera encore le cas aujourd'hui!
Dans mon cas, je n'ai pas l'impression d'avoir commis d'erreurs particulières (enfin si, mais pas récemment); j'ai juste beaucoup de mal à gérer le peu de rapports sociaux que j'ai, et de grandes envies d'ailleurs – non pour échapper à ma vie actuelle, mais pour voir autre chose, nourrir ma curiosité et ma créativité.
Dans mon cas, en le relisant, il m’a permis de relativiser (« quoi, tu chouines pour ça ?! ») mais ce n’est pas une pratique appréciée de tous car on m’a déjà reproché d’être dure avec ma manie de tout relativiser.
Oui, erreurs est entre guillemets, il englobe un peu tout ce qui ne plaît pas.
Tant que le jugement d’inconnus ou de quasi-inconnus ne t’affecte pas (trop), c’est l’essentiel j’imagine 🙂
Ah, le sentiment d'adéquation !
Courage ma belle, écris-toi et surtout, prend soin de toi.
J'ai pu être très colérique, avant, j'ai appris à tourner 7 fois mon cerveau dans ma boite crânienne avant de m'énerver mais c'est loin d'être facile et ça demande beaucoup beaucoup de détricotage 🙂
J'ai toujours été admirative de ceux et celles qui arrivent à tenir un journal intime. Je n'ai jamais réussi à garder le cap et mon blog justement, je l'ai ouvert comme un défi, voir si virtuellement j'allais réussir à garder le rythme. C'est justement le coté régulier qui m'a fait le lâcher à un moment donné: finalement, je n'ai pas plus réussi à garder un journal intime virtuellement que dans la "vraie" vie. Aujourd'hui, j'en ai fait un espace complémentaire aux notes écrites que je ponds un peu partout.
Ceci dit, je n'ai pas la même visibilité que ton blog et les commentaires désobligeants je n'en ai jamais trop eu. Néanmoins je me suis rendue compte que depuis quelques mois je réfléchis beaucoup plus à la portée de ce que j'écris, que j'ai une sorte de censure. Ça coïncide avec le fait que des personnes que je connais IRL viennent me lire.
Rien ne vaut les bons vieux carnets! (la fermeture de ce carnet est la chose qui m'a tout de suite attirée, même si la couleur me plaît moins)
Au cas où, il existe aussi en rose vif 🙂
Ça te fera du bien, et je suis prête à parier 100 balles, ou des plaques de choc'. (mais j'veux pas niquer tous les efforts que tu fais niveau fitness)
Oh ben ma pauvre Armalite, c'est le gros ras-le-bol là, la coupe est pleine. C'est vrai qu'on a tous des moments comme ça où on a marre de tout et de tout le monde. Pense à toi et fais toi plaisir ! 🙂 De toutes façons, on ne peut pas plaire à tout le monde alors il faut au moins se faire du bien. N'oublie pas d'écrire dans ton journal ce que tu as fais de bien, ce que tu aimes chez toi. Sois un peu égoïste et égocentrique. L'auto-estime de soi, c'est très important, ça redonne confiance en soi et dans la vie.
Bisous.
S'il y a UN problème que je n'ai pas, c'est bien celui du manque d'égocentrisme et d'estime de moi 😀
Ça tombe ce que je vais dire est complètement à côté de la plaque, mais j’ai pensé à une chose en te lisant. J’ai pensé qu’il y a au moins un truc que tu vas pouvoir relâcher : tu n’as plus d’effort à faire pour être vulnérable, tu es en pleine vulnérabilité, sur ce questionnement « social » que tu sembles avoir entrepris (ça te fais une belle jambe, n’est-ce pas… :))
Après, outre la difficulté de son propre cheminement, j’ai l’impression qu’il faut parfois du temps pour que les gens qui nous entourent, qu’on a « élu » parmi d’autres pour certains traits de caractères (une tendance à être exigeants, directs, à passer moins de temps en compassion qu’en bottage énergique de fesses ?) et qui se sont adaptés aussi à notre mode de fonctionnement perçoivent qu’une nouvelle dynamique est en train de se mettre en place (avec ses ratés, ce qui brouille encore plus les pistes).
En attendant, un journal aussi joli, c'est le bien, peu importe où ça mène 🙂
Je ne me serais pas inventé des interrogations juste pour le plaisir de l'utiliser, mais presque! ^_^
Une belle occasion d'utiliser un carnet 🙂 et ça te soulagera certainement de tout écrire! Je pense que pour le sentiment d'adéquation, c'est peine perdue, tout le monde sera toujours "inadéquat" pour quelqu'un au final. Sois plus gentille, sors de ta carapace, mais ne sois pas trop émotive, ne livre pas tout, exprime tes émotions mais ne submerge pas les autres… On pourrait continuer sur des kilomètres ce genre de listes !
Donc, bonne écriture ^^
Bonjour,
Écrire un journal intime c'est bien mais pourquoi ne pas voir un psychothérapeute?
Il ne vous jugera pas.
Lylou
Bonne rédaction, chère Armalite.
J'ai craqué aussi pour ce carnet (enfin la première fois j'ai résisté, mais entre temps je suis retourné plusieurs fois chez Hema ^^" -ils l'ont ouvert pas loin de mon boulot oups!).
Pour le soucis qui t'animes, il y a des périodes comme cela où envisager de tout plaquer semble la meilleure solution (je suis contente de voir que je ne suis pas la seule à envisager l'Australie comme destination dans ces cas-là ^^). Où on en a juste marre et qu'il fat que ça sorte…
Je ne suis pas dans une période comme celle-là mais ceci-dit ça ne m'empêche pas de partir en stage de méditation tout à l'heure : 10 jours coupée du monde, sans parler à personne j'en rêve depuis une dizaine d'années 🙂
J'espère pour toi que le journal intime te fera vraiment du bien. Je crois que c'est la raison pour laquelle a une époque beaucoup de blogs passaient en mode privés sur certains articles (avec mot de passe) : ça limite un peu les interventions intempestives
Bonne écriture curative
Bonjour,
Ton blog est un peu moins intéressant depuis que tu te censures, et je trouve ça dommage. Parle donc de tout ce qui te touche et t'importe, sans t'interdire la politique ni quoi que ce soit d'autre. Quant aux réactions des gens… Si tes billets sont un espace privé, le forum, lui, est un espace public. Bien entendu, tu as le droit de le fermer, s'il te gêne. Mais qui écrit avec l'intention de n'avoir aucun écho de ses lecteurs ? Il me semble d'ailleurs que t'exposer ainsi a été pour toi une grande source d'épanouissement. Moi qui te connais bien, je peux témoigner que tu as évolué, que ça t'a coûté beaucoup d'effort, et qu'il convient de respecter ton parcours. Cela dit, tu as encore le droit d'avoir ta personnalité, bon sang ! Comme le disait Sartre, on guérit d'une névrose mais on ne guérit pas de soi-même. J'ajouterai: heureusement!
Avec les proches, c'est une autre affaire, et là, je ne sais trop quoi te dire. C'est vrai qu'on n'a pas envie de les blesser, mais il ne faut pas non plus qu'ils nous aliènent. Un équilibre difficile à trouver… En tout cas, il serait dommage – mais c'est un avis personnel – que tu "régresses" en te repliant sur un journal intime. Autre avis personnel, tu priverais pas mal de gens d'une vision du monde originale, sincère et défendue par une plume de qualité.
(Dis, ta reconversion, ce n'est pas vendre des chaussures, j'espère – gag très privé.)
En t'embrassant,
JC
Coucou Armalite,
Ce que j'aime dans ce blog et qui explique pourquoi j'en reste lectrice c'est justement cette sincérité, et je ne pense pas que tu devrais la perdre au nom du "lectorat".
Tout le monde sait que peu importe ce que nous faisons, il y aura toujours des gens à qui ça ne plaira pas, donc autant faire ce qu'on aime/veut.
Il me semble que tes lecteurs sont des êtres humains normaux, parfois tu agaceras, parfois non, et ça changera tout le temps. Parfois j'ai pu être gênée ou énervée contre des billets, mais déjà la plupart du temps la réflexion avance ou change carrément; et puis ton blog étant ce qu'il est, si ce qu'on y trouve ne nous plaît pas, on peut l'exprimer avec discernement et politesse. Je ne crois pas avoir déjà vu une empoignade dans les commentaires, mais il est vrai que nous n'avons que la pointe de l'iceberg !
En ce qui concerne le journal intime, j'en tiens un depuis mes 9 ans et depuis récemment j'ai beaucoup d'interrogations envers ce support, comme "Est-ce que ça rime à quelque chose? Si oui, quoi?" "Est-ce que je n'écris pas que quand je suis en colère ou pour m'auto-congratuler et donc que ça renvoie de moi une image que je n'aime pas?" "Que vont devenir ces carnets après mon décès? Les gens qui les auront entre les mains ne seront-ils pas tentés de les lire?"
Du coup ton avis sur le pourquoi du journal intime m'intéresserait dans un futur billet !
Après ne serait-ce pas un problème de perception des gens? Certains de mes carnets intimes ont été lus deux fois, et à chaque fois la crise a été à la fois apocalyptique et salutaire: les gens ne comprenaient pas pourquoi j'avais écrit ça et découvraient apparemment "un nouveau visage", alors que de mon côté j'étais étonnée, n'ayant toujours dit que la vérité et ayant l'impression d'avoir déjà dit sur tous les tons ce qui était écrit aux personnes concernées … On se rend vite compte des soucis de communication.
Bref, ce long pavé pour dire que comme certains lecteurs, je pense que tu ne devrais pas te brider, c'est dommage, surtout que tu tends depuis des années à "lâcher prise".
Ecrire te fera sûrement du bien, donc lance-toi, mais ne te censure pas pour le blog. Les gens (proches ou non) que cela peut gêner sont assez intelligents pour faire la part des choses, ou ne plus lire si cela les gêne tant que ça.
ce qui est sur c'est que vous êtes douée pour l'écriture, alors pourquoi ne pas faire publier ce journal intime sous pseudo (quand il sera écrit bien sur! )
Lylou: je pense que m'enfoncer des esquilles de bambou sous les ongles et y mettre le feu me semblerait une perspective plus agréable que d'aller voir un psy (déjà testé, et détesté, plus jamais ça).
JC: figure-toi que j'y ai pensé, à dire que j'allais vendre des chaussures en Australie, mais personne n'aurait compris à part toi 🙂
Je comprends que le côté public soit une entrave. Moi plutôt que de revenir au journal papier je me suis tournée vers un journal numérique, une application que j'ai téléchargée pour mon iPad. L'avantage c'est que je peux y écrire sans trop attirer l'attention (vu que j'ai sans cesse le nez sur un écran), et puis je tape plus vite que je n'écris.
Ben heureusement que tu as déjà décidé de passer au journal intime car en lisant le début de ton texte, je m'étais dite que j'allais te conseiller d'en tenir car pour moi, c'est ce dont j'ai le plus besoin pour écrire tout ce qui se passe dans ma tête et dans mon coeur! ça soulage énormément de tout défouler sur papier sans personne pour te lire!
C'est vrai que les psys sont parfois déconcertants car ils se contentent de vous écouter et ils ne vous donnent aucune réponse mais quand j 'ai été voir la mienne je lui ai précisée qu'il fallait qu'elle me fasse un retour 😉 et je peux te dire que j'apprécie notre rendez-vous bihebdomadaire. Lylou
Je ne sais pas très bien par quel bout commencer parce que je n'ai pas ton talent d'écriture et j'espère que je ne serais pas trop longue et surtout claire (mais JC a déjà bien exprimé le fond de ma pensée).
Tu es une personne intéressante, intelligente avec un point de vue qui mérite d'être lu et je trouve ça dommage que tu ne le fasses plus. De plus, ceci semble de coûter énormément de ne pas le faire.
Ne fais pas d'effort pour les autres. Ne te frustres pas pour les autres. Souvent je te lis et t'entends dire que tu n'en a que faire de l'avis des autres et pourtant… Si, dans tes (excellents) choix vestimentaires, tes orientations politiques, tes idées tu es sûre de toi et semble effectivement en avoir rien à faire, il me semble qu'il n'en est pas (ou plus) de même sur ta personnalité.
J'imagine que ce changement est lié à ton choix d'être plus positive et de ne pas te laisser ronger par tes angoisses, ce qui est un excellent choix. Mais alors j'ai l'impression que tu essaies de tout révolutionner en même temps.
Du coup, tu te tais lorsque tu as un avis contraire qui pourrait être négatif. Pourquoi ? Personnellement, j'aime qu'on me dise que j'ai tort, ce n'est pas parce que, quelqu'un n'est pas du même avis que moi que c'est forcément un andouille que je ne veux plus voir. Encore une fois, tu es quelqu'un d'intelligent et je sais que quand tu t'opposes c'est de manière constructive. Fais-le ! Ne t'interdit pas de le faire ! La seule chose qu'il faut accepter ensuite, c'est de laisser couler et de ne pas s'acharner si l'autre ne veut pas entendre ou encore lui en vouloir.
On ne peut pas se sentir bien sans exprimer ses émotions, tout ça doit bien aller à quelque part et à force d'enfermer le tout dans des boîtes pour éviter le conflit elles finissent par déborder. Dans ce cas, soit tu déprimes, soit tu fais tout péter et n'en est pas plus heureuse pour autant.
Tu es assurément responsable des choses que tu dis et de la manière dont tu les dis mais en aucun cas, tu dois être responsable aussi de la manière dont l'autre les reçoit.
Certains de tes textes m'ont parfois bousculés, dérangés, tu n'en ai pas responsable, j'ai choisi de te lire. De plus, ça ne m'autorise pas à t'insulter, ni à te dicter ta conduite.
Depuis quelque temps, j'ai l'impression que nous faisons du bonheur une mode. Que, comme dans certains romans de SF, l'être humain doit être heureux à tout prix. En ce moment, on nous vends le bonheur à coup de pensée positive (le soma du meilleur des mondes). L'idée n'est pas mauvaise, mais elle est mal utilisée. Parce qu'elle nous bride, nous demande de rentrer dans des moules bien définis et tu ne fais pas partie des gens que l'on fait rentrer dans une case.
Si tout ce que tu fais, tu le fais avec bienveillance, tu ne peux pas être quelqu'un inadéquat.
Je ne peux pas te faire de réponses argumentée, car cela m'obligerait à aborder des choses dont je ne peu/veux justement pas parler ici. Mais merci pour ce long et gentil commentaire. Et je n'agis pas toujours avec bienveillance. Dans un esprit sciemment malveillant, jamais, c'est sûr. Mais parfois, avec un égoïsme qui peut blesser l'entourage j'imagine.
J'espère que nous aurons un jour l'occasion d'en discuter 😉
(je viens de te donner une bonne raison de revenir en Suisse non ?)
Oh je te rassure j'en avais déjà plus qu'assez 😀
Coucou! Ouhla j'ai eu un peu de mal à retrouver ton texte dis donc, texte qui m'avait bien remuée "à l'époque"…j'y ai souvent repensé depuis et comme tu as raison! On ne peut pas tout écrire sur internet même sous couvert d'anonymat, c'est vrai, je viens de le comprendre et je t'en remercie…
Quelquefois tu vois, j'ai comme un besoin irrépressible d'expulser ma rage ne serait-ce que par écrit et un blog n'est décidément pas le moyen. Tout ce que j'avais raconté à travers cette bulle virtuelle et qui était donc trop intime ou "hard core", je l'ai balancé à la benne, sans regrets.
Bref j'espère que je ne t'embête pas trop avec mes histoires, j'espère aussi que de ton côté, l'écriture de ton gros cahier vert d'eau te fait du bien, t'apaise…c'est drôlement important, l'apaisement dans la vie…
Je t'embrasse la vérité. ^^ Un gros et bon et chaud bécot pour te dire que vraiment je te trouve très chouette, tu es une belle personne, douée de plus pour le bonheur et peut être que je me répète mais c'est si bon de te lire!
Au revoir.
Merci pour ce gentil message. Peu de choses me font autant plaisir que de savoir qu'au-delà du narcissisme de la démarche, un blog perso (le mien, en l'occurrence), peut aussi aider ceux qui le lisent 🙂