– Lundi, je décide de cesser de me flageller pour ce que je perçois comme de la négligence ou une mauvaise décision. Au lieu de me tourmenter chaque jour jusqu’à fin juillet à propos des trois choses dont je crains qu’elles ne tournent mal, je vais donc partir du principe que je me fais une montagne d’une (triple) taupinière et que tout se passera bien. Ca me sauvera d’un bon mois d’angoisse étouffante, et si j’ai tort de me montrer optimiste, ça n’aggravera de toute façon pas les dégâts à gérer!
– Mardi, je suis très attristée par la mort du meilleur ami d’Amanda Palmer, qui a raconté les derniers jours passés à son chevet
avec toute la sincérité dont elle est coutumière. Je l’admire d’arriver ainsi à se montrer vulnérable jusque dans les pires moments; c’est quelque chose que j’ai toujours honte de faire et… je commence à me demander si je n’ai pas tort, s’il n’est pas possible de s’exposer à ce point sans devenir pathétique pour autant.
– Mercredi, je reçois une chouette proposition de boulot qui tombe à pic pour boucler mon année 2015. Les 12-17 ans actuels connaissent-ils Diams? Ou vais-je pouvoir traduire le surnom de l’héroïne (qui est aussi le titre du bouquin) par Boulette sans créer de confusion? J’ai jusqu’à début novembre pour me poser la question.
– Jeudi, malgré le fait que les soldes n’ont pas encore commencé à Bruxelles, je craque et décide de passer chez Belgikïe pour faire l’acquisition du sweat rose pâle tout doux (mais cher, très cher) qui hante mes rêves depuis trois semaines. Je me retrouve face à une porte fermée et un panneau « Sorry, today we close at 16h. » Il est 16h10. Clairement, l’univers ne veut pas que j’aie ce sweat.
– Ma mère qui se plaignait de problèmes osseux importants et qui craignait de finir paralysée à moyen terme voit un spécialiste qui lui diagnostique une simple méralgie. Gros soulagement dans la famille.
– Vendredi matin, alors qu’il finit sa séance de fitness au club de gym, Chouchou trouve du sang dans ses urines. Il appelle aussitôt son médecin, qui lui dit que la consultation se termine bientôt et que Chouchou doit se présenter très vite avec un échantillon d’urine. N’ayant pas de flacon sous la… main, Chouchou entre au Delhaize le plus proche et pique une des petites bouteilles de plastique vides qui servent à recueillir du jus d’orange fraîchement pressé. Bien vu. Maintenant, on attend les résultats… (C’est gentil de me donner une autre occasion de pratiquer l’optimisme forcé, mais fallait pas, hein.)
– Malade (j’ai chopé la crève en sortant insuffisamment couverte en début de semaine) et inquiète, je me résous à ne pas bosser de la journée et décide quand même de rester au chaud pour être en forme le lendemain. Résultat: ce jour-là, moins de 1000 pas au compteur!
– L’excellente autant qu’inattendue nouvelle de la semaine, c’est la légalisation du mariage pour tous dans l’ensemble des Etats-Unis. Maintenant, y’aurait moyen de faire quelque chose pour interdire la vente d’armes à feu aux particuliers? Merci, bisous.
– Dimanche, après ma mésaventure thalysienne de la veille, je me réveille avec pas assez d’heures de sommeil au compteur, une bonne migraine et toujours un petit fond de crève. Impossible de me traîner jusqu’au marché alors que le frigo est vide, et encore plus de faire la séance de fitness prévue. La compta attendra un autre jour; les déclarations Sofia et l’art journal très en retard, aussi. La seule chose que je consens à faire, c’est me traîner au cinéma voir « Inside out » comme prévu.
Bonne semaine à tous.
Bonne semaine à toi aussi plein d'optimisme parce que le bon attire le bon et qu'il ne faut pas fuir ses angoisses mais les affronter la tête haute.
Bisous bisous de l'anonyme fidèle au quotidien et même plusieurs fois par jour 😀
Tu ne veux vraiment pas me laisser un pseudo? Ce serait plus facile pour savoir s'il s'agit toujours de la même personne ou pas 🙂
Mystère mystère 😉
J'aime pas laisser d'empreinte sur la toile, disons que parfois je "signe", nad 🙂
Merci pour le lien vers le billet d'Amanda Palmer, j'en ai pleuré. Ce serait beau si plus de gens pouvaient mourir aussi simplement, loin des hôpitaux, entourés des gens qu'ils (et qui les) aiment.