– Mardi, je reçois le nom et l’adresse de ma partenaire du swap Perfect Strangers: elle habite à Bath, en Grande-Bretagne, et son petit texte de présentation décrit très bien sa personnalité mais pas du tout ses goûts. De plus, elle ne répond pas à mon mail de prise de contact. Ca commence bien, cette histoire.
– Mercredi, je me perds dans la clinique où je dois passer ma deuxième mammographie et arrive à mon rendez-vous avec un quart d’heure de retard. Le docteur qui s’occupe de moi a un bronzage couleur terracotta, une petite robe à fleurs très discrète, des sandales orange fluo à talons de 12 et l’air grognon. Deux heures plus tôt, dans un autre service de cette même clinique, ma tante programmait l’opération de son cancer du sein. Moi, j’ai de la chance cette fois.
– « Comme ça? » « Non, plus ». « Comme ça? » « Plus. » « Là? » « Non, encore plus. » Je n’avais encore jamais dû insister autant pour obtenir qu’une coiffeuse coupe davantage – alors que je ne réclamais pas franchement qu’elle me rase la tête, juste qu’elle élimine une douzaine de centimètres pour alléger ma crinière en ce début d’été. Et là où la plupart de ses collègues veulent toujours me lisser les cheveux, ce que je déteste et refuse systématiquement, elle, elle tient à accentuer mes ondulations naturelles façon caniche. Néanmoins, pour son divin massage du cuir chevelu, il lui sera beaucoup pardonné.
– Ca me fait super bizarre de revenir au deuxième étage d’Academy Training, où j’ai fait de la danse pendant des années au dernier millénaire, pour regarder Choupie répéter une chorégraphie de hip-hop. Je ne comprends même pas comment il faut faire pour bouger comme ça. Accessoirement, je ne m’imagine plus DU TOUT me friter la gueule avec des mecs plus grands et plus costauds que moi au premier étage, dédié au
kickboxing. C’est officiel, je suis vieille. Mais au moins, j’ai encore toutes mes dents.
– Pour changer un peu, et parce que la météo donne envie d’une terrasse sur une place calme, Fleur et moi dînons aux Têtes d’Ail. Elle ne connaît pas les films du studio Ghibli, et je me fais un plaisir de lui envoyer une liste en deux parties: ceux qu’elle peut déjà montrer à ses filles, et les autres qu’il vaut mieux garder pour plus tard.
– Jeudi, je reçois les épreuves du tome 4 des « Légendes de la Garde »; l’éditeur a fait un beau boulot d’adaptation graphique, et j’ai hâte de tenir le livre entre mes mains (il sort en librairie le 20 août).
– L’été dernier, les deux verres de punch étaient à 4€ au bar de la Place; la semaine dernière, je les ai payés 3,20€, et vendredi, ils sont à 3€. D’ici fin août, en principe, le serveur me donne de l’argent pour que je vienne bouquiner sur sa terrasse.
– Vendredi soir, un paquet de galettes de maïs bio explosé, à moitié consommé et plein de crottes minuscules m’oblige à regarder la vérité en face: j’ai des souris – ou au moins une, avec un gros appétit et un transit performant. Hélas, pas le temps d’y faire quoi que ce soit avant de prendre le premier train pour Bruxelles le lendemain. Ma phobie de ces bestioles me fait imaginer qu’à mon retour, j’ouvrirai la porte pour découvrir une horde de souris géantes aux yeux rouges et aux griffes acérées qui me dévoreront toute crue en ne laissant que mes os. Je m’en vais l’esprit tranquille, je ne vous raconte même pas.
– Samedi dans le Thalys (où j’ai été surclassée en première, à moi le wifi gratos!), des policiers font un contrôle d’identité et emmènent un jeune Noir qui n’a pas de papiers. Serrement de coeur: que va-t-il devenir?
– La première chose que je fais en arrivant à Bruxelles, c’est de commander sur Amazon deux pièges qui ne tuent pas les souris et de les faire livrer à Monpatelin pour les avoir dès mon retour. Ca me rassérène un peu, pendant environ cinq minutes. Puis je me dis que si ça se trouve, j’aurais plutôt dû en prendre deux douzaines. J’inspire; j’expire; je repense à cette scène de « Friends » où Rachel s’enferme hors de chez elle alors que son bébé est à l’intérieur avec la fenêtre ouverte, et où elle commence à psychoter jusqu’à imaginer qu’un aigle entre et emporte sa fille dans ses serres.
– Dimanche, pendant que Chouchou se rend au Brussels Yoga Day (des milliers de personnes rassemblées au Bois de la Cambre pour des « rencontres souriantes » et un cours en plein air sous un ciel menaçant – thanks but no thanks), je file faire le marché place Flagey. Je termine en m’offrant une botte d’oeillets rose vif et en achetant au camion Chang Noi deux parts de pad thai à emporter qui se révèleront tout à fait dignes d’intérêt.
Bonne semaine à tous.
Nous avions pleins de souris dans notre ancien appartement, il y en a même une qui a voulu rentrer dans le pantalon de Mr Pops pendant que nous regardions un film. Les pièges fonctionnent bien, mais il ne faut pas hésiter à les relâcher bien loin de chez toi ensuite,sinon, elles reviennent.
Un hiver nous en avons attrapé une qui, malheureusement, a été griffée à la queue lorsque le piège s'est refermé. A cause de la neige et de sa griffure, nous avons décidé de la déposer dans la ferme en face, bien au chaud avec les vaches. Le temps de partager 3 mots avec le fermier et remonter nous l'avons retrouvée au milieu de notre cuisine ^^.
Et si tu peux boucher l'endroit par lequel elle rentre avec quelque chose de difficile à grignoter, elle ne t'embêtera plus et partira chez le voisin.
Je n'ai pas la moindre idée de l'endroit par où elle rentre, il doit y avoir pas mal de trous derrière mes meubles encastrés mais impossible de les atteindre. Je note de la déposer très loin si j'arrive à l'attraper!
Oh, Bath *_*
Oh, Légendes de la garde *cris hystériques dans toute la maison*
Bon courage pour ces histoires de souris. J’aime bien ces bestioles (pour rebondir à ton post sur les peurs, il n’y a que les araignées qui me mettent dans un état pas possible) mais ça doit surprendre d’en trouver une dans son froc =/
Oh ben si ça m'arrivait je pense que je ferais une crise cardiaque et que je ne serais plus là pour commenter ^_^
Beurk!!!!
Un truc qui marche très bien pour les éloigner (et ça évite de les blesser) c'est la prise répulsive.. bon ça envoie des sons désagréables donc vaut mieux éviter de les placer à côté de votre tête de lit:-)
Bon, depuis le temps j'espère pour toi que tu n'as plus de souris mais en cas de récidive (sachant que nous on en a eu deux fois avec 1 an d'intervalle…)
Ce qui n'a pas marché pour nous:
– les boites anti coagulants mises par le dératiseur
– les pièges collants où il faut mettre de la bouffe pour attirer (j'ai ainsi appris que chaque souris a ses préférences … Certaines le fromage, d'autres le chocolat … Mais tu peux t'inspirer de ce qu'elles ont grignoté chez toi !)
Ce qui a rudement bien marché pour nous:
– De la paille de fer mise par le dératiseur (mais on aurait pu le faire aussi) dans tous les trous visibles, pour empêcher qu'elles amènent leurs copines
– de la menthe poivrée dans ces mêmes trous, en HE ou en plante (elles détestent ça)
– des crottes de serpent séchées … (n'ayant pas de chat, c'est un animal qui les terrifie. J'ai été en demander en animalerie, et les gens trouvent ça tellement marrant qu'ils te les donne de bon coeur. C'est "écolo" et gratuit !) à disperser dans les trous et vers les plinthes. C'est pas très esthétique mais ça ne sent pas !
Voilà pour mon expérience, en te souhaitant de ne plus en avoir !
Merci pour le conseil, mais les trous par lesquelles elles entrent ne sont pas accessibles (derrière du mobilier fixe). Cela dit, je n'en ai pas revu depuis, je croise les doigts!