Les brèves de la semaine #19

– Lundi, je suis très étonnée de voir que plus d’une soixantaine de personnes participent au lancement de l’Everyday Life Challenge sur Instagram, et j’adore regarder les photos qu’elles ont prises par leur fenêtre. En temps normal, je raconte beaucoup sur moi ici, mais la plupart de mes lectrices restent de parfaites inconnues: pour une fois, c’est chouette de pouvoir, moi aussi, mettre des images sur leur vie!
– Mon test d’asperges au four est une réussite incontestable. Au cas où ça vous tenterait d’essayer: prenez une botte d’asperges vertes plutôt fines; entourez chacune d’elles en spirale avec une bande de pâte feuilletée d’un demi-centimètre de largeur; posez sur la plaque de votre four (recouverte de papier d’aluminium ou de papier cuisson); badigeonnez d’huile d’olive au pinceau; salez, poivrez et saupoudrez de graines de sésame; enfournez environ 45 mn à 150°. Miam!

– Pour avoir un billet un peu moins cher, j’ai décidé de déroger à mes habitudes et de remonter à Bruxelles le vendredi plutôt que le jeudi, d’autant que ça me permettait d’avoir un train à 13h au lieu de 8h. Bien sûr, je n’ai pas percuté que le 8 mai était férié, et que je n’aurais pour m’emmener à Toulon qu’un taxi à plus de 40€ le trajet ou un bus à 9h du matin – ce qui m’obligerait à passer toute la matinée à attendre à la gare, vu l’absence de consigne et les commerces fermés. Superbe économie de temps et d’argent, vraiment. Mais quand je mentionne la chose au détour d’une conversation avec ma retoucheuse, elle me propose spontanément: « Ben je vous emmène, moi! Vous allez pas poireauter des heures à la gare, c’est chiant! ». Je suis encore plus touchée par sa gentillesse que ravie de m’épargner un emmerdement.

– Jeudi après-midi, comme ma boule dans le cou n’a absolument pas disparu ni même diminué malgré la pommade, je retourne chez mon gentil généraliste. Je m’attends à ce qu’il sorte le scalpel, mais j’en suis quitte pour une ordonnance d’antibiotiques et une crème plus balèze. Problème: quand je sors de son cabinet, il est 19h10, et le lendemain est un jour férié où je quitte la France pour 3 semaines. Je cours jusqu’à ma pharmacie, qui est en train de fermer. La dame a déjà bouclé sa caisse; pourtant, elle me donne quand même mes médicaments en me disant qu’elle les passera officiellement le samedi matin. Sauvée par la gentillesse d’une Monpatelinoise pour la deuxième fois de la journée.

– Trier un carton de vieilleries que mes parents m’avaient apporté après la mort de ma grand-mère paternelle. Jeter sans remords le moche service à thé japonisant, mais passer un long moment à regarder les vieilles photos de famille, des couples en noir et blanc dont les noms écrits au verso ne me disent rien, de grandes tablées où je ne reconnais personne, un groupe de jeunes danseuses folkloriques où le nez en patate de ma mémé me permet de l’identifier. Et puis des albums de photos de mon enfance dont les couleurs ont viré. J’en connais certaines pour les avoir vues chez mes parents; j’en découvre d’autres avec un pincement au coeur, comme celle qui montre mes deux grands-pères en cuissardes, les pieds dans l’eau de la Loire. Et puis ces dizaines de photos de moi brandissant à mon corps défendant les animaux à plumes ou à écailles tués par mon père… Sur presque toutes, je fais la tronche!

– Vendredi, à cause d’un suicide en gare d’Avignon, mon TGV est détourné sur la ligne normale. J’arrive à Paris avec 1h40 de retard, loupe ma correspondance et dois prendre un Thalys ultérieur bondé où je voyage debout dans la voiture bar. Enfin cette fois, je peux difficilement blâmer la SNCF.

– Samedi, je me réveille complètement naze et passe toute la journée à me traîner lamentablement. Je comprends pourquoi les antibiotiques, c’est pas automatique, et je me réjouis d’y avoir échappé jusqu’à l’âge canonique de 44 ans: apparemment, mon corps ne kiffe pas trop-trop. Espérons au moins qu’ils fassent le boulot!

– Une soirée cocktails quand on ne peut pas boire d’alcool, c’est comme qui dirait un poil frustrant. Heureusement qu’il y a des chapeaux faits maison à essayer (je suis un pirate! non, un pilote d’avion!) et une infinité de perversions sexuelles à commenter avec moult grimaces.

– Dimanche en fin de matinée, nous profitons du beau temps pour aller faire un tour au marché de la place Flagey et revenons avec la première rhubarbe de la saison. Et une tarte pour le goûter, une!

Bonne semaine à tous.

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3 réflexions sur “Les brèves de la semaine #19”

  1. Eh bien, quelle semaine ! Il semble que les "+" l'emportent sur les "-", c'est toujours réconfortant !

    J'essaierais bien ta recette d'asperges…

    J'espère que les antibios feront du bon boulot, mais …44 ans sans antibio ? tu es sûre ? Impressionnant !

    (Et sur la photo, on reconnaît bien ton regard, hein…)

  2. Ecoute, je n'ai pas le souvenir d'en avoir déjà pris, et gamine, je n'étais jamais malade. Adulte non plus, d'ailleurs. Donc si ce n'est pas la première fois, ça ne doit pas en être loin!
    (Ouais, j'ai toujours ce regard noir malgré mes yeux qui ne le sont pas ^^)

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