« Soucoupes »

Dans un univers uchronique qui ressemble à un film des années 50, Christian est un quinquagénaire un peu blasé, coincé entre une mère sénile, une femme indifférente et une maîtresse exigeante. Il tient un magasin de disques, mais les vinyles ne semblent plus intéresser personne, ce qui ajoute encore à son amertume. Et puis un jour, des robots extra-terrestres débarquent sur Terre pour étudier les humains. Curieux, l’un d’eux pousse la porte du magasin de Christian et demande à écouter de la « musique humaine ». D’abord agacé, puis intrigué et amusé, Christian sympathise petit à petit avec cet être venu d’ailleurs et se met en tête de lui faire découvrir les différentes formes d’art…
Si j’ai acheté cet album sans jamais en avoir entendu parler ni savoir ce qu’il racontait, c’est parce qu’au premier coup d’oeil, j’ai été charmée par le dessin d’Obion (et aussi, je l’avoue, par l’odeur divine qui s’échappait des pages). A la lecture, l’histoire s’est révélée tout aussi empreinte de nostalgie et de fantaisie que le graphisme semblait le promettre. L’art en tant que moyen de communication, tel est le thème que Le Gouëfflec traite ici de manière originale autant qu’inspirée, en jouant avec brio sur toute la gamme des émotions humaines. J’ai dévoré « Soucoupes » comme une irrésistible gourmandise, en regrettant qu’il ne soit pas deux fois plus long. Une excellente surprise. 

2 réflexions sur “« Soucoupes »”

  1. Ce n’est plus tout à fait récent du coup, mais pourrais-tu être intéressée par Love Blog ? J’ai suivi l’aventure numériquement et même si ce type de BD n’est pas ma tasse de thé, j’ai beaucoup aimé.

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