– Mardi, je reçois une des cartes qu’Isa a écrites à dix de ses amis pour leur dire ce qu’elle aimait chez eux. Et c’est George-Arthur le messager!
– « Nous ne sommes que 25 individus au monde à pouvoir faire cette première chose. Seul 1% de ce groupe est capable de faire cette deuxième chose. Et parmi eux, seuls les plus puissants peuvent arriver à faire cette troisième chose. » Apparemment, les notions d’arithmétique sont aussi facultatives pour les auteurs que la relecture d’un ouvrage à publier l’est pour les éditeurs américains.
– Mercredi, je suis souffrante, j’ai le moral dans les chaussettes, il fait froid, il pleut et je rêve de passer l’après-midi roulée en boule sous ma couette. Mais j’ai promis à un ami convalescent de passer le voir. Au lieu de remettre à un autre jour comme j’aurais pu le faire il y a quelques mois, je me répète en boucle des petites phrases de Jillian et je me jette quand même dans les transports en commun. Au final, je passe un excellent après-midi à discuter du milieu de l’édition – connaissances communes, anecdotes rocambolesques – en buvant de la tisane au chrysanthème et, plus tard, du vin blanc du Jura. Bonus: il y a une minette adorable à poupougner.
– Un rien déçue de découvrir que ma traduction de « Harry August » n’est pas nominée pour le prix Jacques Chambon: c’est la première fois que j’estimais avoir une petite chance, et j’aurais bien aimé figurer dans la liste au côté de mes estimés collègues (et néanmoins amis) Jean-Daniel, Patrick et Pierre-Paul. Qui sait – peut-être l’an prochain, pour « Touch »?
– Jeudi soir, je craque et me commande des chaussures de fitness: jusqu’ici, j’ai bossé pieds nus, mais je pense que c’est mauvais pour mes genoux qui auraient besoin d’un peu d’amorti, notamment dans les séries de sauts. Et puis, ces couleurs, quoi!
– Vendredi soir, en sortant de l’apéro au Berger, je découvre que le Yamato a définitivement fermé ses portes fin décembre. Tristesse. C’est l’un des premiers endroits où Chouchou m’a emmenée à Bruxelles; son miso katsu ramen et ses gyoza étaient les meilleurs que j’ai jamais mangés hors du Japon.
– Samedi chez Brüsel, je craque pour une figurine Mystery Minis My Little Pony. Ouais, je sais, c’est plus de mon âge, mais j’adore tellement que je vais devoir faire la collection (ou au moins m’en offrir deux ou trois autres, jusqu’à ce que je tombe sur un des deux modèles qui brillent dans le noir).
– Dimanche, je joue au petit chimiste en préparant de la lessive et de l’adoucissant bio maison dans le cadre d’un partenariat avec une jeune entreprise belge. Compte-rendu très prochainement!
– Sur Facebook, lors d’une discussion avec des contacts/copains de boulot, l’un d’eux me chambre gentiment: « Ah parce que tu prends tes samedi et tes dimanche de repos, toi? Punaise j’aurais dû faire traducteur! ». Je réponds: « Oui enfin je suis désormais beaucoup trop vieille pour bosser encore 12 heures par jour, 6 jours par semaine, 51 semaines par an comme je faisais à une époque. » Et cette enflure de me répondre: « Pour moi tu es éternelle, j’ai toujours entendu parler de toi depuis que j’ai mon bac. » Envie de mourir un peu. Je rapporte la discussion à Chouchou, qui commente: « Tu es le Pierre Bellemare de la traduction ». Ouh ben oui merci, je me sens tout de suite mieux.
– Pour conclure un week-end de températures glaciales, de corvées et de remarques désagréables, Chouchou nous prépare un dîner de crêpes que nous mangeons en écoutant Etienne Daho et en chantant la bouche pleine. C’est pas très compliqué, le bonheur.
Bonne semaine à tous.
Maintenant j'ai envie d'une crêpe…
Bonne semaine 🙂
Mais non pour Yamato. On a procrastiné pour y aller (on devait y fêter mon début de thèse… que je vais finir ce printemps). Et voilà, c'est fini. Mais noooooon.