
Mademoiselle Oiseau, donc, vit à Paris, au dernier étage d’un immeuble avenue des Temps Perdus. Nul ne connaît son âge: bien qu’elle semble jeune et élégante, on chuchote qu’elle habite là depuis près d’un siècle. Mais à vrai dire, c’est à peine si on l’aperçoit de loin quand elle sort sur sur balcon. Car Mademoiselle Oiseau ne met jamais les pieds hors de chez elle. Tous les midi, elle envoie l’un de ses nombreux chats lui chercher une quiche aux poireaux et un macaron à la boulangerie du coin. Et elle vit ainsi en recluse jusqu’au jour où la petite Isabella, gamine terne de 9 ans qui habite juste en dessous de chez elle, vient sonner à sa porte. Emerveillée, Isabella découvre un appartement plein de pièces qui ne peuvent pas exister, où la cuisine sert uniquement à concocter des parfums et où une passerelle aérienne conduit vers un château hors du temps…






Comme les fêtes approchent et qu’offrir un beau livre est toujours une excellente idée, voici quelques autres recommandations…
« L’effroyable encyclopédie des revenants« , avec des textes de Pierre Dubois (grand spécialiste français des créatures fantastiques), illustrés par Elian Black’mor et Carine M. Une mise en page sublime, un papier épais et odorant comme celui d’un grimoire, et assez d’histoires courtes pour occuper toutes vos soirées d’hiver.
« Walking your octopus« : pour les amateurs de steampunk. Victoria promène son poulpe domestique. Un régal visuel signé Brian Kesinger (et que l’on peut éventuellement compléter par « Coloring with your octopus« ).
« Sherlock: Chronicles« : pour les fans de la série avec Benedict Cumberbatch, un ouvrage très riche, plein de photos, d’anecdotes et d’interviews inédites, qui couvre les 3 saisons actuellement disponibles (en anglais seulement pour le moment).
« Les super-héros détestent les artichauts« : a priori destinés aux enfants, ces portraits plein d’humour et de références à la culture pop, mis en images par le talentueux Benjamin Lacombe, devraient également séduire les adultes. (Fourni avec des lunettes 3D.)
« Carnet de notes de Léonard de Vinci« : pourquoi, mais pourquoi n’existait-il pas de livres comme ça quand j’étais gamine? Les 5 maquettes à construire soi-même me font tellement envie, 35 ans plus tard, que pour un peu je me l’offrirais aujourd’hui. Si vous avez de jeunes bricoleurs dans votre entourage, ils devraient adorer!
« Mille milliards de trucs (et de moutons)« : un livre-jeu qui fonctionne sur le même principe que la série des « Où est Charlie? » – c’est-à-dire qu’il s’agit de retrouver un objet bien précis parmi une multitude d’autres, au fil d’une journée de la vie d’un enfant. Les délicieuses illustrations à l’aquarelle sont signées Anne Montel.
Les trucs et les moutons sont déjà chez mon frère 🙂
Mademoiselle Oiseau, ça sonne presque trop cliché parisien pour moi. Ce qui est idiot puisque c'est suédois et que je suis parisienne.
L'effroyable encyclopédie des revenants m'a fait penser aux BD Billy Brouillard : grimoires, montres dans l'armoire…
J'ai découvert récemment et par hasard Your Illustrated Guide to Becoming One with the Universe de Yumi Sakugawa (http://www.yumisakugawa.com/post/95308283966/a-hand-drawn-path-to-inner-peace-your), commandé presque immédiatement.
Et pour les enfants, je rêve de pouvoir offrir le Guide des métiers pour les petites filles qui ne veulent pas finir princesses de Catherine Dufour…
Ouh là là… un petit garçon de 8 ans pourrait bien recevoir le Carnet de notes de Léonard de Vinci sous le sapin. Merci à toi pour cette belle idée !
Sinon, je suis tombée ce week-end chez mon libraire sur l'album Panthère de Brecht Evens (http://www.amazon.fr/Panth%C3%A8re-Brecht-Evens/dp/2330036809/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1418116078&sr=8-1&keywords=panth%C3%A8re+brecht+evens). Je n'ai pas encore eu le temps de me plonger dedans, mais il est absolument magnifique !!! Bon, il faut dire que plus il y a de couleurs dans ma vie, mieux je me porte 😉 Reste à décider si je le garde pour moi ou si je l'offre… Dilemme !