Projets anti-déprime pour décembre

Me voici de nouveau à Bruxelles, dont je ne bougerai plus jusqu’à notre départ à Porto pour fêter le Nouvel An. 
Ca va me faire tout bizarre de ne pas être avec ma famille pour Noël. Mais c’est mon choix, et je l’assume. Entre la place vide de mon père à table, ma mère avec qui je me dispute généralement au bout de 24h, ma soeur, son mari et ses enfants qui sont toujours tellement occupés, j’ai estimé que descendre à Toulouse me ferait plus de mal que de bien, et je suis très peu maso sur le plan affectif. Donc, nous nous contenterons d’une petite soirée à la maison avec un repas amélioré (qui proviendra sans doute de chez Picard, par flemme), un peu de champagne et un bon film. 
D’ici là, j’ai énormément de boulot. J’aimerais rendre ma traduction du nouveau roman de Claire North avant de m’envoler pour le Portugal (même si en vérité, j’ai jusqu’au 15 janvier pour la finir), ce qui va impliquer des jours de semaine bien chargés. Et pour ne pas avoir le temps de déprimer, je suis en train de remplir mes week-ends à fond. 
Aujourd’hui, nous allons tester un resto de bagels et faire quelques petites courses: du thé pour Funambuline, du shampoing Lush pour moi, éventuellement la dernière bédé de Taniguchi. Demain, la météo devrait être assez dégueu, ce sera donc une journée cocooning: compta pro, épluchage du Cartoville de Porto, finalisation de mon long post sur les carnets de voyage, peut-être un petit DIY qui me trotte dans la tête. 
Le week-end prochain, il y aura une dédicace d’Aurélie Neyret (dessinatrice des « Carnets de Cerise ») au Lotus Noir le vendredi en fin de journée, un cours de yoga le samedi matin et le festival Ice Magic de Bruges le dimanche. Celui d’après, re-yoga le samedi matin, et brunch plus test du Quarantine Live Escape Game le dimanche. Et le dernier week-end du mois, nous bouclerons nos affaires en cours avant de partir. Bref, plein de jolies choses et de billets intéressants – du moins, je l’espère! – en perspective. 

6 réflexions sur “Projets anti-déprime pour décembre”

  1. Je comprends l'ambivalence à propos des fêtes, même si je ne vis pas exactement la même. Cette année, je devrais me réjouir de ne les passer qu'avec ma soeur et son compagnon, c'est-à-dire uniquement avec des personnes que j'ai vraiment envie de voir, enfin en dehors de toute pénibilité familiale. Mais je sais déjà que J'aurais un pincement au coeur en pensant au Noël de ma mère, malgré mon grand agacement à son égard (responsable en grande partie de la situation chaotique dans laquelle elle se trouve).

    Reste l'option de remplir la période avec des tas d'autres moments agréables (on s'y emploie) et de se soutenir pour que le pincement au coeur ne vienne pas gâcher le moment partagé 🙂

  2. La problématique de la relation aux parents qui deviennent vieux est très sensible.
    Ma mère est assez horripilante (mais pas toxique!) néanmoins je passe Noël avec elle (et le reste de ma famille,c'est pas un calvaire non plus même si elle m'énerve,mes gosses,mes neveux et mon frère ne m'ennuient pas du tout par exemple) car je sais que j'aurai des remords quand elle sera morte,que ça me poursuivra jusqu'à ma propre mort,je pense aussi que je souffrirai tellement si mes enfants me tournaient le dos quand je serai vieille et inutile (même si je prétends être moins chiante que ma mère,nos relations n'ont RIEN à voir,ouf)
    C'est vrai que,parfois je devrais décider de ne plus supporter des choses qui me stressent,me culpabilisent (par rapport aux relations à "la mère",problème de ENORMEMENT de femmes de ma génération,j'ai l'impression!) mais,en même temps,rien n'est parfait,rien n'est simple depuis que la notion de pater familias,de parents ayant l'ascendant naturel sur leurs enfants pour toute leur vie a disparu!
    J'essaie de penser à moi,certes,mais aussi aux autres dans notre société devenue tellement individualiste et tournée vers NOTRE bien-être personnel (minute vieille conne,attention).

  3. Cécile de Brest

    Moi ce n'est pas le 24 chez mes parents mais le 25 chez moi avec ma belle-mère et ma belle-sœur qui me fout le bourdon.
    Je les vois par obligation (pourquoi d'ailleurs, on se le demande, mes enfants n'en ont rien à faire d'elle et mon mari – son fils- semble plus préoccupé par la survie des fourmis rouges en milieu hostile dans les plaines du Guatemala).
    Donc pourquoi m'infliger cela, je n'en sais rien quand j'aurai trouvé la réponse, j'arrêterai peut-être.
    Pour le moment, j'en suis à me demander si je lui sers de la dinde empoisonnée ou si j'attends la bûche pour l'achever…

  4. Nekkonezumi (Ed)

    Savoir que je ne te verrai pas m'attriste… vous voulez pas faire un tour à Dijon juste avant Noël, par hasard ? 😀

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