
Comme je sors des toilettes où mon système digestif vient de me signifier sans aucune ambiguïté qu’il n’a pas DU TOUT apprécié le grand n’importe quoi alimentaire de ces trois derniers jours, Chouchou m’annonce que les anciens locaux du Virgin des Champs-Elysées vont être repris par les Galeries Lafayette – j’ignore laquelle des deux nouvelles me fait le plus ch c’est nul. Préparatifs habituels avant mon départ pour Toulon demain: charger mon iPad et mon vieux Nokia, bourrer deux mètres cube d’affaires dans un bagage cabine, reporter dans mon carnet de sac les tâches à effectuer durant les dix jours à venir, remplir une caisse clic-clac avec le linge sale que Chouchou devra passer à la machine en mon absence. Pour faire mieux qu’en 2013, nous devrons trouver au moins 7 géocaches d’ici le 31 décembre (vraisemblablement, durant notre city trip de Nouvel An à Porto): challenge accepted! Je n’ai pas encore fini le magazine acheté à Londres et je viens déjà de m’y abonner pour un an malgré un prix au numéro pas négligeable frais de port compris – mais comment résister à des sommaires tels que « time travel/popcorn/lucky teeth » ou « gardeners/bad decisions/cocoa pops »? Diantre, le frigo est quasi-vide et je n’ai aucune envie de sortir faire des courses pour mon déjeuner. Tant pis, une mini-diète ne me tuera pas. Par contre, pour mon quatre heures, je vais faire péter le chocolat en poudre de luxe Whittard. La journée aura été courte mais ensoleillée, c’est toujours ça de pris. Note à moi-même: la courge qu’il n’y a pas besoin d’éplucher, c’est la butternut – pas le potimarron qui, au contraire, est une purge à dépiauter. « Je peux t’aider? » demande Chouchou avec un timing impeccable au moment où je referme le couvercle de la marmite sur les cubes oranges filandreux obtenus au péril de la vie de mes doigts. EmilySunny nous a croisés à Londres ce week-end (alors qu’on repartait de chez Camellia’s) et n’a pas osé nous aborder: dommage! Plus je lis de tweets de gens que le bouquin d’Amanda Palmer a fait fondre en larmes au bout de 10 pages, plus je me dis que ça va être beaucoup trop touchy-feely pour moi et que le côté « émotions à vif » va me faire bloquer sur un message que j’imagine pourtant très intéressant. Comme d’habitude, je n’ai pas envie de partir en laissant Chouchou, mais comme d’habitude, je sais qu’une fois à Toulon, j’apprécierai ma solitude provisoire.
Le potimarron est très fourbe, je ne sais pas lequel de lui ou de l'oignon gagne dans les aliments qui vous veulent du mal.
Mélusine
Eh bien, après avoir failli perdre quelques doigts, j'ai depuis plusieurs années opté pour le potimarron bio bien brossé que je n'épluche jamais. Et tout va bien.
Vrai? Ca ne laisse pas de morceaux durs dans ta soupe après que tu as mixé?
Il me semblait en effet que c'est plutôt le contraire : on épluche la butternut et pas le potimarron (si il est bio évidemment mais le mien pousse dans mon jardin).
Sparkes
Promis juré ! ça a une peau hyperfine, le potimarron – c'est pourquoi elle est si dure à ôter d'ailleurs. Et donc cette peau cuit, solidaire de la chair, et se mixe jusqu'à devenir parfaitement veloutée. Plus jamais je n'épluche un potimarron (même dans la version en morceaux au four avec de l'ail, de la cardamome et du sirop d'érable, pas de mixage, pas de morceau dur).
Le potimarron même pas besoin de l'éplucher, direct dans la soupe, un bon coup de mixer quand c'est cuit et hop ! Je n'utilise plus que ça, je déteste éplucher les courges ^^
Si c'est pour la soupe, tu n'es pas obligée d'éplucher le potimarron 😉 choisis en un bio, que tu rinces bien et hop un coup de mixer ni vu ni connu!
Pauline
Le jury étant à l"unanimité contre l'épluchage du potimarron, la prochaine fois, promis, je ne me casse pas la tête (et les doigts)!
Je confirme on peut manger la peau du potimarron. Par contre je ne suis pas sure que celle du butternut se mange!
J'ai donc réussi à me tromper doublement, bravo moi!
Je n'épluche pas non plus la courge butternut – que je n'ai jamais préparée qu'en soupe – que le potimarron. Et à part pour la purée je me dispense de l'épluchage de patates, aussi. Je les rince et les brosse, ça suffit.
J'amène ma pierre à l'édifice: les potimarrons n'ont pas besoin d'être épluchés. Par contre, j'épluche toujours les butternuts et en fait c'est hyper facile avec un économe !
Par contre, la citrouille, qui ressemble parfois vraiment beaucoup à un potimarron: ça s'épluche et c'est pas évident !
😉 Des bises
Quel succès, cette affaire de potimarron! La prochaine fois, je lance un débat: que faire avec des choux de Bruxelles? 😀