Un week-end orageux

Super mal dormi cette nuit: les séjours à Toulouse me pèsent de plus en plus; aussi, si le petit fond migraineux que je traîne depuis 24h voulait bien se dissiper, ça m’arrangerait #mercibisous; apprenant que ma mère a réservé demain midi dans un resto gastronomique, ma soeur s’inquiète que Cahouète et elle ne trouvent rien à leur goût dans le menu imposé; finir la relecture de la 3ème partie dont je n’ai pas réussi à venir à bout hier; redescendre en ville sans but précis, juste pour ne pas tourner en rond chez ma mère; métro Capitole, rue du Taur, basilique St-Sernin pour y chercher une géocache vite trouvée (mais dont le logbook est détrempé); dire que le tout premier appartement où j’ai habité seule se trouvait à cent mètres de là, dans la rue Gramat…; le salon de thé voisin ne nous inspire pas: allons plutôt au Salon d’Eugénie; le Salon d’Eugénie est fermé, tentons notre chance chez Tata Bidule; Tata Bidule est fermé, rabattons-nous sur O Thé Divin; au bout de trois bouchées de tarte framboises-chocolat blanc, je frôle l’overdose de sucre; j’avais adoré « L’histoire de l’amour » de Nicole Krauss, mais « La grande maison » dont le sujet m’alléchait pourtant beaucoup me tombe des mains au bout d’une soixantaine de pages; la géocache de l’ancienne maison de Claude Nougaro nous tient en haleine un long moment; celle de la Garonnette nous fait découvrir un mini-canal urbain bordé de fleurs qui serpente dans une rue en contrebas; sur le bord, les membres du Club Portugais de Toulouse boivent l’apéro en écoutant de la musique très fort, c’est joyeux comme tout; malgré le ciel couvert, je dégouline littéralement dans ma robe en coton ultra-légère; il me faut un nouveau bouquin: direction Ombres Blanches; pourquoi, mais pourquoi n’avais-je jamais mis les pieds dans cette librairie immense, véritable labyrinthe aux rayons cinquante fois mieux fournis que ceux de la Fnac?; envisager le dernier Stefano Benni sorti chez Actes Sud, mais se contenter sagement d’un poche au titre alléchant; aller à la parapharmacie Lafayette avec une liste d’une demi-douzaine de trucs à acheter, un samedi en fin d’après-midi, c’est prendre le risque de finir son week-end en prison pour meurtre de masse; dans le métro du retour, un vieil Asiatique agite son gros trousseau de clés sous le nez d’un petit garçon hilare; seconde douche de la journée: check! (mais cette fois, j’ai un super déodorant au thé vert et à la menthe, conquis au péril de la virginité de mon casier judiciaire); apparemment, « les radis ont-ils été rincés? » est une question difficile, susceptible de déclencher une crise d’hystérie maternelle; soupir de soulagement: « Avril enchanté » a l’air vraiment très bien; l’odeur de transpiration rance fait un TRES mauvais parfum d’ambiance, surtout au moment du coucher.

Cette nuit j’ai rêvé qu’on avait encore Scarlet et Copernique, plus deux petits que cette dernière avait faits avec un chat gris et qu’on essayait de placer avant les vacances; pendant ce temps, un moustique vicieux m’a piquée sur la tranche du pied droit, et les habitants de la bande de Gaza n’en ont pas fini de morfler; comment un homme seul peut-il, sans l’aide d’aucun matériel lourd, transformer ainsi une salle de bain en piscine?; mon entrée au tourteau est divine, mais celle de ma soeur, qui ne mange aucune bête aquatique, a l’air encore meilleure; sur la liste des résolutions d’automne, il y aura « apprendre à faire les oeufs mollets »; finalement, une bouteille de pinard à 3, ça se descend très bien; les garçons sont fascinés par les porte-serviettes en forme de ressort; Cahouète a un nouveau lit-coffre et une housse de couette avec des ours polaires; je me baigne seule dans la piscine jusqu’à ce que Cahouète me rejoigne et me demande de jouer au ballon avec lui; mes cheveux sont trempés, mes lunettes dégoulinent, et je n’arrive pas à faire plus de 9 passes (alors que le record familial est de 54 – la honte), mais je suis contente d’avoir partagé un moment avec mon neveu; nous sommes juste en train de nous sécher quand la pluie commence à tomber; bon ben je n’aurai pas réussi à passer une seule minute en tête-à-tête avec ma soeur, et Noël, ce sera sans moi; j’ai beau tenter de me raisonner, tout ça me brise un petit peu le coeur. 

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4 réflexions sur “Un week-end orageux”

  1. Ombres blanches… De quoi réconcilier avec Toulouse (contrairement aux radis).
    Sinon, le déo 1/3 huile de coco, 1/3 fécule de maïs, 1/3 bicarbonate mérite l'engouement qu'il suscite, je recommande !

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