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Demain, je dois traverser toute la France en train en pleine grève des cheminots.
J’ai déjà vérifié sur le site de la SNCF: mon TGV, normalement direct de Bruxelles à Toulon, fera cette fois terminus à Marseille. Après? Je ne sais pas. J’espère trouver un TER, même bondé, qui m’amènera jusqu’à Toulon avant l’heure de départ du dernier bus pour Monpatelin.
Il fut un temps où cette nouvelle m’aurait mise dans tous mes états. Complètement psychorigide, je grimpe très vite aux rideaux quand les choses ne se passent pas comme prévu.
Mais là, en fait, je suis assez zen. D’une part, les revendications des cheminots me semblent plus que justifiées, ce qui aide grandement à faire passer la pilule de mon petit inconfort personnel.
D’autre part, j’arrive assez bien à relativiser. D’une façon ou d’une autre, j’arriverai à destination. Si j’ai quelques heures de retard, tant pis. Personne ne m’attend sur place; je n’ai ni rendez-vous important ni examen à ne surtout pas manquer, que ce soit ce jour-là ou le lendemain. Et j’ai encore un mois entier avant la date de remise de ma traduction en cours (même si j’espère la terminer dans quinze jours).
J’ai prévu plein de lecture pour m’occuper, des trucs sains à grignoter si le voyage se prolonge, une valise pas trop encombrante, une tenue confortable et une petite laine au cas où, un sourire pour le personnel certainement sous pression qui bossera ce jour-là et mon attitude la plus positive: au pire, ça fera une aventure à raconter ici.
Maintenant, si j’arrivais à appliquer ce genre de lâcher-prise au reste de ma vie…
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