En tant que journal de voyage, et vu que je connais bien Paris, j’avoue que « French milk » ne m’a pas spécialement vendu du rêve. Par contre, c’est toujours amusant de voir la réaction des Américains face à certaines différences culturelles, notamment – mais pas que – dans l’alimentation. Lucy Knisley était encore très jeune au moment où elle a rédigé « French milk », et ça se sent: je n’y ai pas trouvé le recul ou la faculté d’analyse dont elle fait preuve dans « Délices ». Au lieu de ça, la jeune femme pas encore diplômée de sa prestigieuse école d’art s’inquiète pour son avenir et passe son temps à râler sur tout et rien (un effort d’adaptation réussi à la culture française!). J’ai tout de même lu « French milk » avec un plaisir certain.
« French milk »
Après la lecture de « Délices », que j’avais beaucoup aimé malgré un dessin quelconque et une colorisation fâcheuse, je me suis jetée sur « French Milk« , autre récit autobiographique de Lucy Knisley non traduit en français celui-là. Paru en 2007, il raconte le mois que l’auteure passa à Paris avec sa mère pour célébrer respectivement leur 22ème et leur 50ème anniversaires. Surprise: ici, les dessins sont en noir et blanc, beaucoup plus agréables à l’oeil (de mon point de vue). S’y mêlent des photos également en noir et blanc prises par Lucy Knisley durant son séjour.