
En tant que journal de voyage, et vu que je connais bien Paris, j’avoue que « French milk » ne m’a pas spécialement vendu du rêve. Par contre, c’est toujours amusant de voir la réaction des Américains face à certaines différences culturelles, notamment – mais pas que – dans l’alimentation. Lucy Knisley était encore très jeune au moment où elle a rédigé « French milk », et ça se sent: je n’y ai pas trouvé le recul ou la faculté d’analyse dont elle fait preuve dans « Délices ». Au lieu de ça, la jeune femme pas encore diplômée de sa prestigieuse école d’art s’inquiète pour son avenir et passe son temps à râler sur tout et rien (un effort d’adaptation réussi à la culture française!). J’ai tout de même lu « French milk » avec un plaisir certain.
