Où l’univers me met des bâtons dans les roues

Deadline J-4.
8h30: je me lève à une heure semi-décente, mais avec une migraine carabinée. 
Une longue douche chaude, un triple sniff d’huile essentielle de menthe poivrée, un jus d’orange-pomme-carotte-gingembre-citronnelle fraîchement pressé et j’arrive plus ou moins à me mettre au travail. En l’espace de 18 pages, je ne repère que 5 énormes âneries et 13 incohérences mineures à corriger. Piece of cake. 
11h: avec la belle énergie typique d’un lundi matin, les ouvriers attaquent la chaussée en bas de chez moi à coups de marteau-piqueur.
Je respire bruyamment, récite un petit mantra dans ma tête histoire de me calmer (je n’en connais aucun qui serve à interrompre des travaux sur la voie publique, mais je me dis que celui pour assurer la prospérité devrait indirectement convenir) et me concentre sur mon texte afin d’occulter l’insupportable boucan. 
14h30: la box internet, qui fonctionnait parfaitement depuis des mois, décide que ça serait super fun de redémarrer à intervalles réguliers de 23 secondes.
Dans mon désespoir, je dois ressortir le Petit Robert de l’étagère où il dort depuis notre emménagement pour vérifier si le nom français de l’oiseau marin auquel je pense est « terne » ou « sterne ». Trois centimètres de poussière assaillent mes sinus encore mal remis du rhume  de la grippe bizarre et très très méchante qui m’a pourri les deux dernières semaines. 
En switchant sur Belgacom Fon, nous arrivons à récupérer une mauvaise connexion environ une minute sur cinq. C’est mieux que rien. 
22h30: la ligne téléphonique tombe en panne. 
« Au pire, tu iras finir ta trad dans un endroit où il y a du wifi gratuit, genre le Workshop Café », suggère Chouchou, oubliant que je ne sais travailler que dans le silence et la solitude. 

…Encore 3 jours à tenir.

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4 réflexions sur “Où l’univers me met des bâtons dans les roues”

  1. Ouille ouille ouille…

    Je compatis, vraiment… Il n'y a pas quelqu'un, près de ton chez-toi actuel, qui pourrait te prêter son logement quelques heures par jour (avec connexion, bien sûr) ?

    Ce n'est pas comme si tu devais squatter indéfiniment !

    En tous cas, bon courage, tiens le coup, tu y es presque !

  2. De toute façon c'est toujours quand on a des échéances serrées à tenir que la technologie décide de se tourner en travers… Bon courage !

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