2013 commence avec une lourde tâche: m’aider à tourner la page après la mort de mon père. Redonner, non pas un sens, mais une direction à ma vie placée en suspens depuis plus de deux ans. Pour remettre de l’ordre dans mes idées, je m’accorde un mois sabbatique en février. J’en émerge un peu apaisée, mais surtout convaincue que je dois mener une vie plus intentionnelle et mettre mon quotidien davantage en accord avec mes valeurs.
Fin mai, je fais une belle retraite de yoga qui, en plus d’être une parenthèse merveilleuse, me révèle de façon surprenante ce que je devrais faire de ma vie. Je rumine là-dessus pendant plusieurs mois (« Oui enfin c’est bien beau, mais comment? ») avant qu’un plan commence à se former presque de lui-même. C’est sans doute ce à quoi je me consacrerai en 2014. Même si ça me fout un peu la trouille.
Début novembre, préoccupée par mon poids qui malgré une alimentation saine frôle une barre psychologique que je ne souhaite pas dépasser, je prends un abonnement de 3 mois dans la salle de sport de Chouchou, et je me force à y aller le midi plusieurs fois par semaine (essentiellement pour faire du Pilates et de l’aquagym). Les résultats sont plus longs à venir que je ne l’espérais, mais je compte persévérer dans cette voie. Je profite d’ailleurs d’une promo de Noël pour renouveler mon abonnement pour une année entière.
Côté matériel, je poursuis mon entreprise de déconsommation/désencombrement. C’est laborieux, mais je progresse un peu chaque jour. Je finis par bazarder mes cartes de crédit de grands magasins et jeter ma carte de fidélité Sephora, chez qui je n’ai rien acheté depuis le début de l’année. Je trie mes affaires, en revends une partie sur eBay et donne ou jette le reste. Je lis des récits ou des blogs de gens qui ont opéré un changement radical dans ce domaine, et je tente de m’en inspirer au maximum.
En décembre, un certain nombre d’incidents professionnels, mais surtout de licenciements, de maladies graves et de décès dans mon entourage plombent mon moral tout en confirmant qu’un de mes objectifs de 2014 devrait être de travailler sur le lâcher-prise: garder une certaine distance avec les choses négatives, ne pas les laisser m’affecter plus que strictement nécessaire, accepter avec grâce que la vie est
j'aime beaucoup cette idée de bilan couché noir sur blanc… je pense m'en inspirer pour faire mon propre bilan de l'année écoulée… cela me semble est une bonne chose pour se recentrer sur ce qui a été accompli et ce qu'il reste à faire… tu sembles avoir vraiment opéré une année de changements positifs…
Ce n'est pas l'année des 42 ans pour rien…
En tout cas, l'activité de ton blog traduit bien l'orientation nouvelle que tu donnes à ta vie (et je te souhaite évidemment une belle continuation).
Je reste sidérée par les réponses que se prennent les gens qui cherchent à manger plus sain, ou juste différemment. L'industrie de la viande a encore de beaux jours devant elle, elle a si bien réussi à nous mettre dans la tête que les protéines animales étaient vitales à l'Homme.
Je pensais avoir droit au coup des carences par mes proches mais finalement, pas du tout, mon choix est respecté (le fond culturel bouddhique a peut-être aidé :)).
Autrement, je suis très très mal placée pour dire ça donc je m'excuse d'avance : pour perdre du poids, est-ce qu'il n'y a pas des sports plus efficaces ? Plus facile à dire qu'à faire hein : si je savais nager, je ferais pas de l'aquabike par exemple. Mais la course, la natation, la boxe… permettent de plus se dépenser, non ?
Enfin, j'ai hâte d'en savoir plus sur tes projets 2014. Je sais, je sais, ça me regarde pas.
Il y a pas mal de sports que je ne peux pas pratiquer à cause de mes genoux pourris, notamment la course ou le stepper me sont très déconseillés. La natation, je déteste l'eau, l'aquagym est déjà une épreuve. La boxe ou les arts martiaux, j'ai beaucoup donné plus jeune, je ne veux plus me faire mal. Et la muscu pure m'ennuie à crever, donc voilà, je fais ce qui 1/est possible sans me blesser 2/me paraît un peu moins haïssable que le reste 🙂 En me disant que ce sera toujours mieux que rien!