Nous venons juste de rentrer d’Helsinki (bien à contrecoeur). J’ai passé la soirée à trier les centaines de photos prises cette semaine, et en attendant de rédiger des billets spécifiques sur les endroits ou les choses qui m’ont le plus marquée, je vous livre déjà quelques clichés de ces vacances…
Tuomiokirkko, la cathédrale luthérienne de style néoclassique qui se dresse au centre de la capitale finlandaise. Les touristes aiment à se reposer sur ses marches; nous y avons d’ailleurs déjeuné un midi.
Aleksanterinkatu, équivalent local de la rue Neuve en un poil plus classe, est portionnée à l’aide de plaques représentant différents animaux: dromadaire, girafe, âne, lapin… et même une licorne.
On notera que partout à Helsinki, l’affichage se fait simultanément en finnois et en suédois, qui sont les deux langues officielles du pays.
Pour ne pas déroger à la tradition, nous avons pris notre premier repas des vacances au HRC local. Les prix étaient encore plus atroces qu’ailleurs, mais la sublime limonade fraise-basilic et le vrai cheesecake (= avec une croûte PAS en speculoos) le valaient bien.
Les lilas fleurissaient à travers la ville, je n’en avais jamais vu autant dans un même endroit. (J’espère que ce sont bien des lilas, sinon je vais avoir l’air tout spécialement idiote!)
Ce food truck stationné dans la partie basse d’Unionkatu propose des « burgers » froids au saumon fumé accompagné de chou-fleur frit. Miam.
Les trois photos ci-dessus ont été prises dans un musée dont je n’ai pas retenu le nom, mais qui se trouvait juste face au food truck et qui proposait une petite expo très bien scénographiée appelée « Mad about Helsinki ».
Eteläesplanadi, promenade verte bordée de boutiques chic et de cafés. Au moindre rayon de soleil, les gens vont s’affaler sur ses pelouses, et nous n’avons pas dérogé à la règle en sortant assoiffés du flagstore Marimekko! On notera que sur toute statue d’Helsinki, à tout moment, une mouette est toujours perchée.
Les Moomin de Tove Jansson sont omniprésents dans toute la Scandinavie, mais plus particulièrement en Finlande, leur pays d’origine, où des boutiques entières leur sont consacrées.
Les jardins botaniques de l’université. Nous y avons trouvé une géocache et dessiné une des serres.
L’architecture d’Helsinki, mêlant néoclassique, Art Nouveau, romantisme moderne et pragmatisme soviétique (je sais, ça n’est pas un genre officiel, mais je me comprends), a mis quelque temps à me séduire. Si je dis que je préfère les petites maisons colorées et sans prétention de Copenhague ou de Reykjavik, est-ce que les historiens parmi vous vont me lapider?
Au musée d’histoire naturelle (auquel je consacrerai un billet), nous avons dessiné des dinosaures – YEAH!
Chaque soir à la petite table de cuisine de l’appartement que nous avions loué par airbnb, je préparais la journée du lendemain en buvant un thé dans mon nouveau mug Marimekko.
Sur le marché central de Kauppatori, parmi les étals de brols destinés aux touristes, des échoppes proposent des calamars ou de petits poissons frits, ainsi que du saumon grillé ou sous forme de soupe avec des pommes de terre, de la crème et de l’aneth. C’est divinement bon et ridiculement pas cher (pour la Finlande).
Après la croisière-sans-baleines à Reykjavik l’an dernier, j’avais juré de ne plus remonter sur un bateau de toute ma vie. Mais 15 mn de ferry pour atteindre l’île-forteresse de Suomenlinna (qui aura elle aussi droit à son propre billet), c’était encore dans mes possibilités.
Pour la modique somme de 8€ consommations non incluses, le Sparakoff, tramway rouge aménagé en bar, vous fait faire une visite pseudo-touristique de la ville sans le moindre commentaire, mais avec des ivrognes à gogo. Parfois, mon instinct de voyageuse urbaine me lâche lamentablement.
Dinos forever and everywhere.
Dans le fond, Kallion Kirkko. Devant, le chou de Bruxelles croisé avec une mongolfière tombée dans la boîte de Caran d’Ache d’un daltonien: je n’ai pas la moindre idée de ce dont il s’agit.
Deux photos du parc d’attractions de Linnanmäki (autre billet à venir).
Juste: pourquoi???
Le Kiasma, musée d’art contemporain d’Helsinki, idéal pour occuper un après-midi pluvieux.
Et pourquoi pas ? (c'est pour la béchamel ;-))
Joli teaser, je sens que tu achèveras de me donner envie de faire un tour au pays de mes collocs de naguère (elles me l'avaient si bien vendue déjà, la Finlande…)
Non, tu ne vas pas être lapidée, mais ce sont de beaux atlantes, tout de même.
(Et il me faut des vacances.)
Mélusine
Tiens, je n'avais jamais remarquer que tu avais des cheveux aussi ondulés, c'est joli 🙂
Le "Where do we go from here?", ça vient de Buffy ou bien c'est moi qui rapporte tout à cette série ? *honteuse*
Vivement la suite !
Alice (désolée, je change sans cesse de pseudo mais Blogspot accepte tantôt que je m'identifie en OpenID tantôt il le refuse donc je retape toutes les infos)
Mes cheveux, à cette longueur, ils ondulent, oui. Courts, ils bouclent et c'est méga-laid sur moi. Le "Where do we go from here" pourrait venir de plein d'endroits, mais en l'occurrence, je pensais à une vieille chanson de Marillion appelée White Russian.
Superbe! j'ai hâte de voir tes autres articles 🙂
Chouette ville apparemment !