En 1981, Rachel a neuf ans, et elle dort toute habillée avec son cartable. Sa mère surprotectrice la surnomme « Pois Chiche » et la gave de boulettes; son père taciturne ne rate pas une occasion de lui rappeler qu’elle a bien de la chance par rapport à lui qui a passé son enfance à Auschwitz et perdu toute sa famille dans les camps; sa grand-mère partage sa chambre depuis qu’un AVC l’a laissée paralysée d’un bras; sa maîtresse en string et talons aiguille fuchsia s’obstine à l’appeler « Raphaëlle » et l’a prise comme souffre-douleur; sa psy lui apparaît dans ses rêves. Puis Rachel fait la connaissance de l’intrépide Valérie, une fillette bavarde et sans-gêne dont l’amitié va bouleverser sa vie…
Je suis allée voir ce film en pensant m’offrir un trip nostalgique de quadra qui a grandi dans les années 80, doublé d’une bonne tranche de rire. Pour le coup, j’étais pas mal à côté de la plaque. Même s’il ne manque pas de moments amusants, « Du vent dans les mollets » est plus profond et plus grave que prévu. Rachel est écrasée par le poids de l’histoire de ses parents, eux-mêmes confrontés à l’usure de leur couple qu’ils ne savent pas trop comment combattre. La mère célibataire et fantaisiste de Valérie va leur servi de révélateur. La fin est très émouvante, pleine d’espoir et de poésie d’un côté, absolument dramatique de l’autre. Mais si vous cherchez un film dont vous allez sortir le sourire aux lèvres et le pas guilleret, allez plutôt voir autre chose.
Je suis allée le voir pas par choix, mais par défaut: on avait prévu une soirée resto-ciné avec une amie, et c'était le seul film qui ne nous semblait pas être une grosse bouse (d'un autre côté, on en avait pas entendu parlé). La description ne me bottait pas de trop, et puis finalement, j'ai ADORÉ ce film!
J'ai aimé la justesse de jeux des enfants (rien de pire que des "petits prodiges" qui récitent en ânonnant leur texte.
J'ai aimé le jeux tout en finesse des adultes, souvent dans le non-dit.
J'ai aimé le scénario qui tient en peu de lignes, mais qui évitent les clichés.
J'ai aimé que les acteurs fassent "vrai", avec quelques kilo en trop, les joues un peu flasques et le cheveux pendouillant.
J'ai trouvé ce film rafraîchissant, et même si comme tu le dis il n'es pas "rigolard", j'ai beaucoup ris aux co*eries des gamines.
Un joli film que j'ai vu hier. Comme toi, je pensais voir un film léger, amusant et distrayant. Et ce fut grave, émouvant et je ne m'attendais pas à cette fin.
Ah mais que j'ai détesté ce film: si j'avais été seule,je serais partie avant la fin! Tout m'a agacée,les enfants antipathiques et faussement "naturels" (pas du tout en fait),Jaoui qui tient SON rôle à contre-emploi,on a compris,Podalydès qui fait du Podalydès (lunaire,comme dhab),la grand-mère Judith Magre,indigne,très original,Isabelle Carré la jolie-femme-qui-vit-en-dehors-des-normes (waouw,elle met du vernis de toutes les couleurs,sa fille it des gros mots et elle s'en fout que son fils soit rebelle!),bref des bons sentiments sous couverts de fausse insolence,tout est appuyé,caricatural,le drame à la fin ne m'a pas touchée une seconde tellement tous ces personnages stéréotypés me sciaient les nerfs.
C'est le genre de film que je déteste mais comme j'aime bien Agnès Jaoui,je me suis laissée tenter,et en fait il n'y rien là-dedans de l'esprit d'Agnès Jaoui,elle devait avoir besoin de payer ses impôts,c'est pas possible!
En plus,la veille,j'avais vu un film génial pas gnangnan sur l'enfance : TOMBOY.C'est pas compliqué,c'est l'antipode,avec une petite fille tout sauf gracieuse et aimable et pourtant adorable et poignante!
ANNESO
J'ai beaucoup aimé Tomboy aussi ^^