« L’écume des jours »

J’étais encore ado quand j’ai lu « L’écume des jours ». Avec le temps, je n’en gardais que de vagues souvenirs: le pianocktail, la musique jazz, Jean-Sol Partre, le nénuphar dans les poumons de Chloé. Mais, allez savoir pourquoi, c’était des souvenirs aux couleurs extrêmement violentes. Alors, quand j’ai vu que Jean-David Morvan et Marion Mousse en avaient fait une bédé noir  & blanc, ma curiosité a été piquée. 
Du scénario, je ne dirai pas grand-chose, sinon que c’est une fidèle adaptation du roman de Boris Vian: un mêli-mêlo de thèmes sociaux abordés avec plus ou moins de profondeur et de distance, et servant de toile de fond à une histoire d’amour qui finit trèèès mal. L’intérêt de cette bédé, bien sûr, c’est son graphisme faussement naïf, fantaisiste, foisonnant et peu avare en fâmâpoâls, qui malgré son absence de couleurs colle parfaitement à l’atmosphère surréaliste créée par Boris Vian. Et parce qu’une image vaut mieux que mille mots, en voici trois:

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3 réflexions sur “« L’écume des jours »”

  1. Ce roman est l'un de ceux qui m'a crée le plus d'images mentales fantasmagoriques, pendant sa lecture et après, à chaque lecture.
    Je n'ai pas envie de les détruire en imposant celles d'un bd ou d'un film.

    Tu comprends ?

    Il y a quelques objets littéraires comme ça. Et d'autres (rares également) où l'inverse se produit, la forme littéraire ne me paraît pas être la bonne, ça aurait dû être une bd ou un film dès le début.

    Mais je sais pas si je suis claire.

  2. J'allais te dire la meme chose que Funambuline, mais en fait…j'ai très envie de voir cette BD. L'atmosphère me plait.

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