Deux lords anglais complotent afin de réaliser le meurtre parfait sur la personne d’Arthur Conan Doyle. Deux autres tentent de s’entre-tuer pour déterminer lequel est le chasseur le plus émérite. Un homme paralytique et muet ourdit une terrible vengeance contre sa femme infidèle. Un inspecteur qui s’apprête à prendre sa retraite sur un échec explique pourquoi il sera impossible d’arrêter le tueur en série John Smith. Tous ont un point commun: ils sont membres du Green Manor, un club pour gentlemen londoniens dont les murs gardent farouchement les secrets…
En tout, ce sont seize « historiettes criminelles » que rassemble ce bel ouvrage à la présentation soignée et à la couverture grainée comme celle d’un vieux livre poussiéreux. Si toutes ne sont pas d’un niveau égal, la moitié au moins est bonne voire excellente. En littérature comme en bédé, je ne suis d’habitude pas très fan des formats courts qui ne permettent guère de développer les personnages. Mais ici, c’est le scénario qui prime, et il faut bien avouer qu’en 6 à 8 pages, Fabien Vehlmann parvient à trousser des récits plutôt percutants. Je suis moins fan des dessins de Denis Bodart, qui me rappellent un style en vogue à la fin des années 80 ou au début des années 90. Néanmoins, ce « Green Manor » fera un cadeau tout trouvé pour un amateur de policier.
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Oh, j'adorais lire ces histoires quand elles passaient dans le journal Spirou ! Retour en enfance immédiat ! Je file le mettre, lui aussi, dans ma liste d'envies ! 🙂
Ah j'adore cette BD (découverte dans Spirou pour moi aussi)