Je n’ai pas traîné pour attaquer (et terminer!) le tome 2 du Protectorat de l’Ombrelle. Attention, si vous avez envie de découvrir cette série sans être spoilé, je vous déconseille de poursuivre la lecture de ce billet.
« Sans forme » commence quelques mois après les noces d’Alexia Tarabotti, la sans âme dont le contact rend les créatures surnaturelles à leur humanité, et de Connall Maccon, l’Alpha de la plus grosse meute de loups-garous londonienne. La capitale britannique est affectée par un phénomène étrange: sur une large zone autour de la Tamise, les fantômes se trouvent exorcisés tandis que les vampires supportent de nouveau la lumière du jour et que les loups-garous ne peuvent plus prendre leur forme animale. Loin de s’en réjouir, la communauté surnaturelle est inquiète. Alexia a plus d’une raison de se pencher sur ce mystère: outre sa curiosité innée et son nouveau statut de muhjah auprès de la reine Victoria, c’est naturellement sur elle que se portent les soupçons de tous…
Les tomes 2 sont souvent décevants, surtout quand ils succèdent à un très bon début de série. Ce n’est pas le cas pour « Sans forme ». Certes, les joutes verbales pré-mariage d’Alexia et de Connall m’ont un peu manqué, mais ces deux-là continuent à s’asticoter copieusement tout le long du bouquin. Et surtout, l’auteur nous offre ici beaucoup plus d’action que dans « Sans âme », qui servait surtout à planter son univers. Voyage en dirigeable, découverte d’un clan écossais et nouvelles tentatives de meurtre sur la personne de Lady Maccon permettent de ne pas s’ennuyer un seul instant. Si j’ai regretté que des personnages appréciés dans le tome 1, comme Lord Akeldama ou le professeur Lyall, ne jouent ici qu’un rôle secondaire, j’ai adoré en découvrir de nouveaux – notamment Madame Lefoux, modiste française ambiguë doublée d’un fabuleux inventeur. Le roman se termine sur un cliffhanger assez inattendu qui va m’obliger à attaquer immédiatement la lecture du tome 3, « Sans honte ». C’est vraiment ballot.
J'ai lu les 4 premiers d'affilée, et je ne m'en lasse pas. J'aime vraiment beaucoup le personnage de Geneviève Lefoux et j'admire la façon dont l'auteure a su traiter le cliffhanger que tu mentionnes ici. Cela aurait pu prodigieusement me gonfler, mais non, au final, ça passe très bien. Bonne lecture pour la suite !
Comme je le disais à l'instant sur facebook, y'a qu'un truc qui m'énerve, c'est Ivy Hisselpenny: trop conne, pas drôle, et elle ne sert vraiment à rien jusqu'ici.
raaah ça me fait envie, mais trop ruinée ce mois ci :-/
Ah, mais tu verras, je trouve que le personnage s'améliore dans le tome 4. Tu m'en diras des nouvelles.
Je viens de commander les 4 tomes suivants. Hé hé.
Je viens de le finir à peut près le même avis que toi, et j'aime que ça parle de nourriture avec passion (et je m'attendais à ce qu'Ivy soit une méchante tellement elle est fade)
Merci de m'avoir fait découvrir le protectorat de l'Ombrelle ! J'ai eu du mal à m'y plonger, j'ai trouvé les premières pages du tome 1 très lourdes, ennuyeuses, avec plein de termes vaseux que je ne comprenais pas …
Mais je me suis accrochée parce que je me souvenais de l'enthousiasme sur ton blog. Et j'ai bien fait 🙂
Là j'ai terminé ce fameux tome 2, et je l'ai trouvé passionnant, avec une énigme plus poussée que dans le tome 1.
Comme toi j'aime beaucoup le personnage de Mme Lefoux, et la meute écossaise et ses moeurs m'a fait hurler de rire.