Andoryss et Hélie en Belgique pour le week-end de Pâques = brunch à 10 au P.H.A.T. hier matin. Une parfaite occasion pour mettre de l’eyeliner, du rouge à lèvres, des collants fantaisie, mes babies à découpes coeur Hush Puppies et étrenner la jolie robe verte Louche à motifs pomme achetée chez Kusje. Et, comme nous sommes en avance, pour bavarder avec la patronne qui commence à bien nous connaître ou visiter les toilettes aux murs couverts de graffiti (astuce déco pas chère quand on arrive en fin de budget!). Arrivée des amis en deux groupes de quatre et apéro. Un Bellini s’impose pour trinquer au doctorat de mécanique décroché le mois dernier par Hélie, ainsi qu’aux nombreux projets éditoriaux d’Andoryss que l’on n’arrête plus.
Echange de cadeaux: pour mon anniversaire, je reçois un Georges-Arthur en pierre de lave toute lisse et un collier coloré de Sara, une marionnette Georges-Arthur pirate de Hélie et un moule à glaçons farcis Lékué de Garulfo, tandis que j’offre à Sara une bague araignée dénichée chez Claire’s, juste comme ça, et à Hélie, un mug en verre avec filtre intégré et 100g d’un excellent thé noir du Yunnan (recommandé par le patron et approuvé par Chouchou). Echange aussi de potins liés au milieu français de la fantasy et de la SF. J’apprends que ça couche beaucoup plus aux Utopiales qu’aux Imaginales, pour la bonne raison que tout le monde descend généralement au même hôtel au lieu d’être éparpillé dans divers établissements à travers la ville. On ne pense pas assez à l’aspect logistique du sexe.
Après ça, la tablée plébiscite le burger Teriyaki: 50% des commandes. Yal mange proprement avec couteau et fourchette; les filles se dispensent de formalités et attaquent leur burger avec les doigts. Le jus de viande coule sur les mentons; les frites croustillent sous la dent et la mayonnaise suscite l’approbation générale. A la fin, les assiettes sont presque prêtes à être rangées dans un placard et les estomacs repus. Ce qui n’empêche pas quelques téméraires de commander un dessert. Tant pis, ils ne mangeront pas ce soir.
Une demi-douzaine d’entre nous enchaîne avec la chasse aux oeufs organisée dans une quinzaine de parcs bruxellois. Des poignées de petits oeufs en chocolat emballées dans de l’alu coloré sont jetées dans l’herbe. Des hordes d’enfants plongent dessus pour en remplir leur bouche, leurs poches, le sac ou le panier porté par leurs parents. Il risque d’y avoir pas mal de petits estomacs barbouillés dans quelques heures… Je dédaigne les oeufs pralinés mais rapte un lapin à un des fils de Garulfo, qui de son côté fait le zouave avec de longues oreilles en peluche sur la tête (Garulfo, pas son fils). Tout est normal.
Pendant ce temps, dans l’enclos autour de la mare, des colverts se dandinent; une cane surveille ses dix ou douze poussins duveteux dont la vision arrache des piaillements attendris aux spectateurs humains; d’autres femelles arborent un derrière fort déplumé par la saison des amours – et ce, alors qu’elles n’ont probablement jamais mis les pattes dans une convention de fantasy ou de SF.
Il nous reste juste le temps d’aller boire un verre au Potemkine avant de prendre le chemin de la gare du Midi et de courir le long du quai pour qu’Andoryss ne manque pas le Thalys de 17h15. En sortant, nous photographions encore deux des Oeuvres à Vendre de Brusselicious, puis rentrons à la maison boire un Söderblandning digestif, trier nos photos et rangers mes nouveaux trésors.
Pour résumer, un excellent dimanche 🙂
Mélusine
Très belle journée que tu nous racontes là! PS : magnifique la robe!
Oui, je la trouve vraiment gaie, merci!
Magnifique photo. Il faudrait qu'on se fasse un truc sur Paris, un de ces jours ! Bisous <3
Je vais tâcher d'organiser une rencontre de lectrices à la rentrée de septembre. Sinon, Chouchou et moi, on va faire un aller-retour éclair cet été pour voir l'expo Burton, on te tiendra au courant si on a un peu de temps.
Cette robe te va effectivement à ravir.