Paris, 1910. La Seine en crue a inondé les rues de la capitale. Raoul, un jeune livreur inventif, et Emile, son ami projectionniste, s’introduisent dans le laboratoire d’un biologiste de génie. De gaffes en manipulations hasardeuses, ils finissent par créer un insecte géant qui se met à terroriser la population. Mais Lucille, une jeune chanteuse à la voix d’ange, va être touchée par la détresse et la sensibilité de celui qu’elle baptisera Francoeur. En s’efforçant de le protéger, elle découvrira que les créatures les plus monstrueuses ne sont pas nécessairement celles qui ont l’apparence la plus effrayante…
« Un monstre à Paris » est un film assez inégal. Au niveau technique, les personnages et les décors ont visiblement été très travaillés, mais le budget animation devait être insuffisant pour des scènes de foule. Du coup, les rues sont presque toujours désertes, ce qui nuit pas mal à l’ambiance. Rien à dire, par contre, au niveau des scènes chantées et dansées où explose le talent de M et de Vanessa Paradis. Le scénario n’est pas mauvais; il ménage quelques scènes drôles, d’autres scènes émouvantes et un beau final sur la Tour Eiffel. On peut toutefois lui reprocher de n’avoir, contrairement à la plupart des Pixar ou des Disney de ces dernières années, qu’un seul niveau de lecture et un message un peu simpliste. J’ai aimé retrouver l’atmosphère des bédés d’Adèle Blanc-Sec, et aussi les références au Fantôme de l’Opéra ou à King-Kong. En résumé, pas un grand dessin animé, mais de quoi passer tout de même un chouette moment au cinéma.
La BA m'a vraiment donné envie d'y aller ! 🙂