J’ai raté le premier tour des primaires socialistes parce que j’étais à Bruxelles le dimanche 9 octobre. Aujourd’hui, non seulement j’étais à Monpatelin, mais le vote était organisé dans l’école primaire qui jouxte ma résidence. Je n’avais donc aucune excuse pour ne pas aller glisser mon bulletin dans l’urne. Aucune excuse à part, peut-être, le fait que je ne savais pas pour qui voter. D’un côté, un candidat qui me sort par les trous de nez qui n’a à mon avis pas l’envergure d’un chef d’état; de l’autre, une candidate un peu trop libérale à mon goût. Pas facile de se décider.
A 13h, j’ai pris mon courage à deux mains et passé en revue leurs programmes respectifs avant de me décider pour Martine Aubry, parce que les mesures économiques proposées par François Hollande me semblaient à la fois floues et totalement irréalistes. Autrement dit, je n’ai pas voté « pour » quelqu’un, mais « contre » quelqu’un d’autre. Et j’ai beau me creuser la cervelle, je ne me souviens pas avoir jamais, dans le cadre d’une élection présidentielle, procédé autrement. Je ne vote pas dans l’espoir qu’un candidat fera triompher mes valeurs et mes convictions; je vote pour éviter le pire. Je trouve ça très triste.
c'est super triste de voter pour !a, oui. mais c'est une énorme chance de pouvoir déjà pré choisir le candidat !
hihi, on a encore fait l'inverse, toi et moi : je suis ce we à Bruxelles !
A voté et pas mieux!!
Ce qui nous a fait les départager est qu'elle, elle a été ministre… mais ça reste un vote contre un candidat plus qu'un vote pour un autre.
Je crois que le seul pour qui j'aurais vraiment aimé voter pour l'élire lui, c'est son père en 1995 (hélas…).
Je n'ai pas fait mieux que de voter contre et je crains de me retrouver dans la même position l'an prochain. C'est une des raisons pour lesquelles j'aimerais vraiment que le vote blanc ait un véritable sens.
Rassure-toi, je n'ai, du haut de mes 28 ans, jamais voté "pour" quelqu'un ou un parti. J'ai plutôt toujours voté par "dépit". Et je dirais même plutôt que c'est lamentable au lieu de triste… Et puis de toutes façons, en Belgique, j'ai jamais compris comment ça fonctionnait par la suite. Grumf…