Hier, après un petit déjeuner pantagruélique, au cours duquel nous avons pour la première fois de notre vie mangé du renne fumé (verdict: mwi bon bof), nous prenons le bus pour descendre jusqu’à l’Hötel de Ville. La visite est intéressante; on y apprend pourquoi la salle qui reçoit chaque année le banquet des Nobel s’appelle The Blue Hall alors que ses murs sont de briques rouges, et aussi que les convives du banquet en question sont désormais si nombreux qu’ils n’ont plus que 60cm de largeur de table par personne, à l’exception des lauréats et des membres de la famille royale qui ont droit à 70! La salle du dessus, où on interviewe les lauréats, a des fâmâpoâls plein les murs, Régis est ravi. Nous montons ensuite au sommet de la tour qui culmine à 106m d’altitude, car l’architecte tenait à damer le pion à la mairie de Copenhague dont la tour mesure 105m… L’ascenseur ne va que jusqu’à mi-hauteur et nous nous faisons les muscles des mollets sur la fin de l’ascension. La journée est ensoleillée, bien que couverte et assez fraîche, et la vue porte loin: c’est bon pour les photos!
En sortant, alors que nous cherchons une géocache toute proche, nous tombons sur deux Finlandaises qui furètent dans le même but que nous. C’est toujours marrant de rencontrer des « collègues ». Nous franchissons à pied le pont qui mène à Gamla Stan, l’île sur laquelle se trouve le centre historique de Stockholm. Dans la rue à touristes, je fais le plein de magnets trolls chevelus et renonce à acheter un des mignons petits chevaux de Dalécarlie en bois peint, que je trouve vraiment hors de prix même pour de l’artisanat local! Nous mangeons à la terrasse d’un café très sympa sur la place Stortorget, à côté du musée Nobel. Puis nous retournons fouiner dans une librairie fantasy/SF aperçue en passant. Elle est immense et très bien achalandée en ouvrages anglais. Je cherche une édition locale de « Game of Thrones », pour faire une photo avec, mais elle est en rupture de stock depuis des années, argh. Je bavouille un peu devant une intégrale de Lovecraft avec couverture tissée et Cthulhu embossé en vert, une merveille, mais seulement disponible en rollmopsien, hélas. Je me console avec une peluche My First Cthulhu au regard craquant. Oui, j’ai cinq ans d’âge mental.
Nous nous mettons en quête d’une série de géocaches. Echec sur Stockholm Spring qui semblait pourtant très intéressante, mais réussite sur les deux suivantes (dont une que nous n’avions pas trouvée la veille: comme quoi, il faut parfois faire preuve d’insistance). Un coup d’oeil à quelques boutiques, dont Odd Molly qui est une marque que j’adore et dont Graphie Sud vend les vêtements à un prix exorbitant sur Bruxelles. Vérification faite, c’est la même chose à la boutique mère. La mort dans l’âme, je renonce à une sublime jupe violette et fuchsia, dans le plus pur style « cute scandinave », qui coûte quasiment 200 euros. Chez Panduro Hobby, grand magasin dédié aux loisirs créatifs, je m’offre deux petits coupons de tissu adorables et des grelots miniatures pour orner le doudou que j’envisage de réaliser pour le swap de Lady Pops. La fermeture des magasins approche; nous marchons depuis le matin et nos pattes arrière commencent à tirer sérieusement. Pause glouglou, encore une géocache, et direction le resto Swak repéré dans mon guide. Le prix des menus nous pousse à faire demi-tour devant la porte, d’autant que nous avons déjeuné à 15h et pas franchement faim là tout de suite. Nous optons pour la solution « achetons des salades et des yaourts au 7-Eleven, et pique-niquons dans notre chambre d’hôtel sans wifi ».
Aujourd’hui, nous descendons plus au sud, sur l’île de Södermalm qui est la plus grande de Stockholm. Au programme: géocaching, notamment à des adresses rendues célèbres par Millénium; musée de la photo; passage dans une boutique de thé, une autre de jeunes designers scandinaves, et balade dans le quartier coloré de Mari… Marikelkechoz.
Tout cela donne envie de voyager 🙂
Mélusine