Je ne me souviens pas d’avoir autant douillé pour mes deux tatouages précédents. D’accord, c’était il y a respectivement 15 et 12 ans, mais quand même, je doute que ma mémoire rosebonbonnise à ce point.
Le premier soir, j’avais affreusement mal au bras gauche; ça me brûlait et j’avais des élancements jusque dans l’épaule. Mais OK, je suis une mauviette, donc ça n’est pas nécessairement significatif. Avant de me coucher, je me suis emballée dans du cellophane, et j’ai bien fait: l’encre rouge a dégorgé pendant la nuit, un truc de malade. J’aurais flingué mes jolis draps.
Hier, comme je devais sortir, j’ai appliqué du Bépanthol plus une compresse, histoire de pouvoir porter des manches longues comme il sied en novembre. Mon bras me faisait encore un peu mal, surtout quand je me penchais en avant ou quand je marchais et qu’il était secoué. Pas de bol: le bureau de poste de la Porte de Namur fermant désormais à 17h au lieu de 18h, et comme je devais absolument renvoyer les contrats signés du tome 15 d’AB, j’ai marché avec mes babies à talons jusqu’au Delhaize de Flagey, puis jusqu’à la place Stéphanie pour aller au Serendip Spa. Je ne sais pas ce qui a le plus morflé de mon bras ou de mes pieds.
Au Serendip Spa, j’ai bu deux coupes de champagne, profité des 15% de réduc générale pour m’acheter d’avance une séance de réflexologie plantaire, un paquet de cours de yoga, une charlotte de douche fuchsia avec des étoiles blanches et un nettoyant à tout faire d’une marque organique dont je vous reparlerai quand je l’aurai testé. Puis Chouchou et moi sommes allés manger au Yamato.
Le temps de rentrer à la maison, la compresse avait adhéré à ma peau par endroits, et elle en a emporté de gros morceaux avec elle, laissant des taches de lymphe rouge qui m’ont un peu affolée. J’ai appelé Olivier pour lui expliquer mon problème. Il a bien rigolé. « Tu n’as pas enlevé de la peau, jusque de l’encre qui avait suinté et un peu séché. Nettoie à l’eau tiède et au savon PH neutre, puis remets du Bépanthol ». Ouf.
Pour la deuxième nuit consécutive, j’ai donc emballé mon bras avant de me coucher. C’est d’un sexy, je vous raconte même pas. Et ce matin, il y avait à nouveau de l’encre rouge partout – à croire qu’Olivier m’en a injecté un litre sous la peau. J’espère que ça va bientôt s’arrêter, sinon je vais ENCORE être moche sur mes photos de vacances de ce week-end. (Oui, on peut être moche du bras gauche en plus d’avoir des mentons surnuméraires disgracieux.)
Je me réjouis de le voir ce Regis tatoué quand même.
Pas autant que le vrai Régis se réjouit de se nicher dans ton décolleté ^^
Je viens à l'instant de terminer le peut-être futur "jiminy criquet" de Regis…
Oooooooh une surpriiiiiise! ^^