1. LA GRUYERIE, C’EST BEAU
Bon d’accord, nous n’en avons vu qu’un tout petit bout: le bord du lac Léman, le village de Gruyères perché dans les montagnes vaudoises, quelques rues piétonnes de Lausanne et la forêt de Sauvabelin, la vieille ville et les rives du Rhône à Genève. Mais waouh, quoi. Tout a l’air… tellement sain. C’est vraiment un pays de carte postale. J’ai passé quatre jours à répéter en boucle: « Rhooo, cébô ». Amies gruyéroises, ne vous y trompez pas: en temps normal, j’ai un vocabulaire de plus de trois mots. Si si.

La fameuse fourchette de Vevey

Le village de Gruyères et ses environs
Le jet d’eau de Genève
Par contre, la Gruyérie, ça monte et ça descend vachement. Les non-habitués tireront la langue et choperont des crampes aux mollets. L’avantage, c’est qu’ils brûleront les calories inévitablement ingurgitées par millions à chaque repas (voir point 3).
2. LES GRUYEROISES SONT TERRIBLEMENT ACCUEILLANTES
Lady Pops est venue nous chercher jusqu’à l’aéroport de Genève avec sa Popsmobile rose. Elle avait crocheté un amigurumi Yoda pour Chouchou, m’avait raflé deux vernis Essence d’une collection limitée et préparé des cupcakes roses et noirs en l’honneur de mon blog. Le dimanche matin, elle m’a donné une leçon de crochet, et le midi, elle a fait son Kettch en payant en douce l’addition du resto où nous venions de manger. Et en plus de ça, elle a dit qu’on revenait quand on voulait.

Funambuline m’avait concocté une séance de shopping sur mesure. Elle m’a offert deux cartes postales avec des Georges-Arthur, et fait une manucure rose et noire que je vais m’employer à préserver le plus longtemps possible (je lui laisse le soin de vous la dévoiler en premier, et je rajouterai une photo ensuite). Elle a pris un après-midi de congé pour nous accompagner à Genève et a carrément poussé jusqu’à l’aéroport pour nous livrer au comptoir Brussels Airlines. Elle a dit que « c’était facile » de nous avoir chez elle le soir. Et qu’on revenait quand on voulait.
M’dame Jo nous a promenés dans Lausanne lundi après-midi pendant que nous cherchions vainement des géocaches (more about that later). Darwinette et Océane sont venues boire l’apéro avec nous alors que la première est enceinte jusqu’aux yeux et que la seconde n’habite pas sur Lausanne. Calamity et Invidiosa ont partagé leur déjeuner d’hier avec nous. Franchement, on n’avait plus envie de rentrer.
3. EN GRUYERIE, ON MANGE DROLEMENT BIEN
Le samedi soir, la famille Pops nous a fait goûter la charcuterie locale de son petit boucher et du rösti (prononcer « reuchti ») fait maison. Miaaaam. Je ne vous parle même pas des cupcakes citron-matcha de Lady Pops, qui a eu la bonté de poster la recette là.

Le dimanche midi, par plus de 30°, nous avons englouti une fondue moitié-moitié (50% gruyère, 50% vacherin), avec supplément pommes de terre pour Chouchou et moi. Croyez-moi ou non, ce n’était même pas lourd.
Lundi midi, nous avons déjeuné au Holy Cow qui sert ce que Funambuline considère comme les meilleurs burgers de Lausanne. Indeed. Je vais être obligée de retourner à Lausanne pour tester l’ensemble de la carte. Et leur mystérieuse boisson baptisée « Mieux que du thé » est délicieuse aussi.
Lundi soir, nous avons dîné à la terrasse de la Pinte Besson, un joli petit resto à l’ancienne où j’ai goûté du féra, un poisson d’eau douce pêché dans le lac Léman. Yummy.
Par contre, nous n’avons pas eu l’occasion d’essayer les fameuses meringues double crème. Ce sera pour une prochaine fois.
4. LA GRYUERIE, C’EST CHEEEEER
Le taux de change avec l’euro étant particulièrement défavorable en ce moment, un Coca dans un bar revient à peu près à 4€, et un (bon) sandwich à l’aéroport de Genève, à 7€. Glups. A repas équivalent, il faut compter une addition 30% plus élevée qu’en France ou en Belgique. Les produits La Marelle ou Pantone prennent entre 30 et 50% d’augmentation dans les magasins où ils sont vendus. Moralité: ramener des spécialistés locales, oui. Faire du shopping de choses qu’on peut trouver ailleurs, non.
Demain, je vous raconte notre lose géocaching à Lausanne…
(Le village de Gruyères est caché dans les montagnes fribourgeoises -ainsi mine de rien vous avez fait 3 Cantons Suisses…- et le petit resto à l'ancienne s'appelle la Pinte Besson)
Je ne connais de la Suisse que le côté allemand (Berne) mais j'en garde un très très bon souvenir. C'est un pays magnifique et les gens sont hyper accueillants.
Tu me donnes envie d'y retourner, tiens !
J'ai amplement testé le point 3 (crème double sur meringue+framboises y compris) et la fin du point 1… Et bien, match quasi nul sur la balance. (Malgré les dénivelés, j'ai pris 1 kilo en 5 jours). :-p
Heureuse de te lire après ces quelques jours de voyage et de plaisir!
Huhu on voit même le cigare-qui-pue…
Joli compte-rendu 🙂
Rhaaaa je viens de voir qu'il y a une geocache nommée "charlot" dans la région ou je vivais avant… celle-là on l'aurait trouvée sans soucis !
Merci pour ces gentils mots, j'ai adoré ton enthousiasme.
Non seulement ça a l'air beau, mais en plus tes photos donnent faim. Le restaurant qui cuisine au fromage sur Nancy me fait subitement plus envie (Rhaa, une fondue !) que de sortir des casseroles pour cuisine ^^°
Mélusine
Je ne peut que plussoier, j'aime la suissie et ces habitants
De la charcuterieeeeeee, j'adore la charcuterie,je serai prête à bien des bassesses pour de la charcuterie….chanceuse va !
Rhô et là je suis trop contente en pensant déjà à mon séjour suisse que je vais faire cet été chez mon parrain! Et donc m'empiffrer de double crème (avec et sans meringue!!! 🙂 )