Ce matin, sur le groupe Facebook secret que nous utilisons pour communiquer entre nous, une des participantes du swap de printemps se traitait de reine des quiches. Elle venait de recevoir son propre colis qu’elle s’était auto-envoyé, ayant inversé les adresses de l’expéditrice et de la destinataire sur le bordereau Colissimo. Pire: elle l’a ouvert sans reconnaître son écriture sur le dessus, et la boîte de bottines pointure 31 dans lequel il était emballé. J’avoue, j’ai ri. Pour une fois que ce n’est pas moi qui gaffe, ah ah ah.
Dans la foulée, je me suis fendue d’un long coup de fil au centre des impôts de Monpatelin afin de supplier qu’ils me fassent parvenir un double de ma CA12. En effet, je leur avais renvoyé mon seul exemplaire, et mon association de gestion agréée avec qui je suis un peu en délicatesse ces temps-ci (ils ont tenté de m’escroquer; je me suis rebiffée avec tout le tact et la modération qui me caractérisent) m’en réclamait un aussi. J’ai dû négocier comme une folle pour que, en plus de me poster ce document, les impôts le faxent à l’AGA étant donné que je ne repasserai pas à Monpatelin avant un mois. Puis j’ai écrit un mail à l’AGA pour les prévenir de la manoeuvre, en essayant de rester digne dans ma quichitude.
Dix minutes plus tard, en classant des factures, j’ai retrouvé les deux copies de ma CA12 que, en fille organisée, j’avais faites le mois dernier dès le document reçu et rempli.
A quiche, quiche et demi. On fait un beau trio.