« On n’a pas toujours du caviar »

C’est une critique de Funambuline qui, en avril dernier, m’avait fait mettre ce roman dans mon panier Amazon… où il est resté, un peu oublié (« De quoi ça parle déjà, et pourquoi je voulais le lire? ») jusqu’à cet hiver. Je suis retombée dessus il y a trois semaines, alors que je cherchais quelque chose de drôle et qui se lise très vite pour faire une pause dans la lecture de « A clash of kings », formidable mais archi déprimant.

Pendant la seconde Guerre Mondiale, un jeune banquier londonien victime d’une escroquerie montée par son associé se retrouve prisonnier des Allemands. Ceux-ci acceptent de le libérer à condition qu’il travaille désormais pour leurs services de renseignements. Une série d’incidents, de quiproquos et de malentendus vont faire de Thomas Lievin, humaniste amateur de jolies femmes et de bonne chère, un agent triple qui ne servira jamais aucun pays et dont l’unique objectif restera toujours de sauver des vies humaines.

Le héros de « On n’a pas toujours du caviar » est présenté comme un mélange de James Bond et d’Arsène Lupin, un grand séducteur capable de rouler tous ses adversaires dans la farine pour se sortir des situations les plus désespérées la conscience en paix et les mains propres. Malgré son amour de la cuisine et les recettes intercalées dans la narration chaque fois qu’il organise un dîner pour régaler ses amis ou retourner ses ennemis, je l’ai trouvé un peu fade par rapport à ces deux références – ce qui ne m’a pas empêchée de prendre beaucoup de plaisir à suivre ses aventures rocambolesques aux rebondissements multiples. J’ai aimé qu’il me ramène dans des endroits connus comme Londres, Toulouse, Lisbonne ou Marseille; j’ai aimé qu’il ridiculise les crétins et les fous meurtriers de tous bords; j’ai aimé sa façon pacifique de contrer les coups du sort et de résister à la violence qui fait rage autour de lui; j’ai aimé les personnages secondaires caricaturaux mais savoureux qui l’entourent. Bref, j’ai passé avec lui un moment pas inoubliable mais fort divertissant.

3 réflexions sur “« On n’a pas toujours du caviar »”

  1. Voui, c'était tout à fait le genre de lecture qu'il me fallait! C'est l'intérêt d'avoir une grosse PAL: quelle que soit l'humeur du moment, on y trouve toujours de quoi la satisfaire!

  2. J ai fini ce roman prêté par une collègue sur le lac titicaca. J ai beaucoup aimé. J avais été comme toi à Lisbonne et j y suis retournee VIA ce livre avec plaisir.
    Pour faire le lien avec ton post d avant, Je suis donc allée au Pérou en novembre et j ai de belles photos du macchu macchu pour ton papa si ça lui dit.

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