« Harry Potter and the deathly hallows – part 1 »

Amis français fans du jeune sorcier au front barré d’une cicatrice, détestez-moi: le film est sorti en Belgique mercredi dernier, et Chouchou et moi avons réussi à le voir ce week-end malgré l’affluence prévisible dans les salles de cinéma.

Si vous n’avez pas lu les livres, je me demande vraiment ce que vous avez de mieux à faire pendant votre temps libre vous préviens: ce post est bourré de spoilers.

Or donc… Quand j’ai su que les producteurs comptaient adapter ce septième et dernier tome de la saga de J.K. Rowling en deux films, j’ai un peu tordu le nez. J’avais trouvé que le bouquin contenait beaucoup de longueurs dont je me serais bien dispensée, et je craignais qu’elles se retrouvent encore davantage étirées à l’écran. Sur ce point, je n’avais pas tort. Je maintiens que le passage où Harry, Ron et Hermione campent dans la forêt est désespérément looooong et chiant.

Pour le reste, l’atmosphère pesante est rendue à merveille, tout comme le parallélisme même pas voilé avec le nazisme. Les décors et les paysages sont somptueux dans le genre déprimant. En revanche, les scènes de batailles magiques deviennent toujours trop rapides à mon goût une fois adaptées en images: je n’ai jamais le temps de comprendre ce qui se passe. Ce fut le cas dans la poursuite du début, quand les amis d’Harry se transforment en lui pour désorienter les séides de Voldemort et lui permettre de gagner le Terrier.

Malgré quelques traits d’humour bienvenus, on reste tout le long dans un registre décidément tragique. C’est la guerre; il y a des sacrifices à consentir et des victimes à pleurer. A cet égard, la scène du début où Hermione efface son souvenir de la mémoire de ses parents, et celle de la fin où Dobbie meurt dans les bras de Harry ont largement de quoi serrer la gorge du spectateur.

Petites doléances personnelles: on ne voit pas assez Alan Rickman (mais ça devrait changer dans la seconde partie), et quand Daniel Radcliffe se déshabille, ça ne provoque pas la même réaction que quand Taylor Lautner alias Jacob le loup-garou enlève son T-shirt dans « Twilight ». Ah oui, et puis évidemment, ça fait chier d’attendre juillet pour voir la fin. A part ça, vous pouvez y aller, le film est bon. Je ne suis tout de même pas sûre qu’il ne fasse pas peur aux jeunes enfants.

3 réflexions sur “« Harry Potter and the deathly hallows – part 1 »”

  1. J'ai pas lu les livres :O
    Mais j'ai vu tous les films (et je ne suis pas fan)

    Maintenant je m'en vais avant de me prendre des casseroles, bouteilles et autres objets volants identifiés …

    bonne journée

  2. Ah bah c'est clair que les livres sont mieux que les films.
    Et si je devais jeter le contenu de mes placards à tous les gens qui ne lisent pas les mêmes choses que moi, je serais bien embêtée pour faire la cuisine ^^
    (Mais le Da Vinci Code, quand même…)

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