
J’ai d’abord tenté un recueil de nouvelles d’Eric-Emmanuel Schmidt, « Odette Toulemonde et autres histoires
« . Je sais que les livres de cet auteur sont souvent moqués, mais ayant apprécié quelques oeuvres très populaires comme « La première gorgée de bière » de Delerm, « Ensemble c’est tout » d’Anna Gavalda ou absolument tous les bouquins de Nicole de Buron, je préférais me faire une opinion par moi-même.
Ben, c’est pas aussi abyssal que du Marc Lévy, mais j’ai trouvé ça sans grand intérêt. J’ai arrêté vers le milieu et enchaîné sur un poche trouvé par hasard à la Fnac la veille: « Quand vous lirez ce livre…
« .
Sam a 11 ans; il est atteint d’une grave leucémie et les médecins ne lui donnent que quelques mois à vivre. Alors, il décide d’écrire un livre dans lequel il consignera son histoire et se lance dans la réalisation de sa liste des « 8 choses à faire avant de mourir ».
Sam a 11 ans; il est atteint d’une grave leucémie et les médecins ne lui donnent que quelques mois à vivre. Alors, il décide d’écrire un livre dans lequel il consignera son histoire et se lance dans la réalisation de sa liste des « 8 choses à faire avant de mourir ».
Je sais, pour quelqu’une qui veut se changer les idées, je choisis peut-être des thèmes un peu plombés. Mais curieusement, malgré un sujet sensible et pas vraiment gai, ce roman est bel et bien plein de fraîcheur et d’innocence. Avec beaucoup de tendresse et sans jamais verser dans le pathos, Sally Nicholls accompagne son jeune héros sur le chemin de l’acceptation de sa propre fin. Une lecture rapide et émouvante, dont on sort pourtant étrangement apaisé.
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En ce qui concerne les bouquins, j'essaie de ne pas me laisser influencer par l'avis général.
Moi aussi, j'adore Nicole de Buron, et j'ai beaucoup aimé Ensemble c'est tout.
Je déteste Lévy, presque autant que Musso, et je n'ai pas du tout aimé L'élégance du hérisson ou Le mec de la tombe d'à côté qui ont fait fureur ces derniers mois.
Par contre, cet été, j'ai lu Quitter le monde de Douglas Kennedy et une fois de plus, j'ai eu du mal à le lâcher. Je crois que de manière générale, quand je parle de cet auteur, je suis la seule à l'apprécier mais franchement, je suis rarement déçue.
En ce moment, je lis un de ses récits : Au pays de Dieu, assez édifiant.
J'ai aussi découvert dernièrement Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur que je devais être la seule à ignorer et que j'ai beaucoup aimé.
Par contre, j'ai un peu de mal avec la saga d'Ann Perry sur la Première Guerre Mondiale, qui contient pas mal d'incohérence à mon goût.
Je n'ai pas du tout aimé L'élégance du hérisson, par contre Le mec de la tombe d'à côté, oui. Et un seul Douglas Kennedy m'a plu: La poursuite du bonheur. Quant à Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, figure-toi que ça fait partie des classiques que je n'ai pas lu, moi non plus. Il y a quelques mois, j'ai tenté La conjuration des imbéciles, autre classique dont dont le monde me disait le plus grand bien et… bon Dieu, j'ai détesté et lâché aux deux tiers.
Rhooo, La conjuration des imbéciles, je crois que je ne suis même pas allée jusqu'aux deux tiers ! Je n'ai pas supporté.
La poursuite du bonheur est, à mon avis, le meilleur Kennedy.
Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur est un roman magnifique, que tous les ados américains ont lu à l'école 😉 mais que peu de Français connaissent. C'est pour moi un souvenir magnifique.
A propos de la Conjuration des imbéciles, globalement j'ai du mal à lire des romans si je n'éprouve aucune empathie envers le personnage principal – ou alors, il faut que ce soit sacrément bien écrit, avec une histoire sacrément originale.
Oui, c'est aussi le problème que j'ai rencontré avec La conjuration.
On m'a dit que c'était l'archétype de l'anti-héros, et bien, je ne dois pas saisir la subtilité du principe !!
J'ai traduit une série dont le personnage principal était un lépreux en colère contre le monde entier. Avant la page 100 du tome 1, il violait une fille de 16 ans. Je me suis dit "ouh là là". Et puis finalement, je me suis attachée à son histoire parce qu'il évolue grandement au fil des tomes pour devenir, sinon sympathique, du moins très humain. Mais ce n'était vraiment pas gagné à la base.
J'ai également été incapable de terminer "la conjuration…" d'ailleurs le livre est encore chez moi ex avec qui j'ai rompu… en avril !!! C'est dire !
Par contre, je n'ai aucun problème à aimer/lire des trucs "populaires" aimés par tous… par contre, si je n'aime pas, je suis encore plus féroce avec eux du coup ! Alors qu'un auteur peu connu, j'ai tendance à être beaucoup plus compréhensive sur certains détails !
Mince… bah moi j'avais sacrément aimé la conjuration des imbéciles à l'époque où je l'ai lu ! Ca me rappelait Boris Vian (en moins bien j'entends, mais qui peut bien l'égaler !?) 🙂