
– le retirer en borne libre service, dans une gare ou une agence de voyage,
– se le faire envoyer gratuitement par courrier.
Longtemps, j’ai choisi la dernière solution (un peu par flemme, un peu pour économiser l’encre de mon imprimante: vous avez déjà vu la gueule des billets imprimés de la SNCF? entre les pubs et les zones noires, ils doivent bouffer une moitié de cartouche chacun).
Un jour de novembre 2009, j’ai oublié à la maison mon billet acheté 25€ en promo, et j’ai été obligée d’en racheter un à plein tarif (soit 145€) parce que la SNCF était paraît-il infoutue de le réimprimer. Ca m’a mise en colère, mais comme le train reste généralement moins cher et surtout moins polluant que l’avion, j’ai continué à le prendre.
Depuis quelque temps, ma réexpédition de courrier fonctionne mal (en dépit de trois réclamations différentes auprès de la Poste française). Du coup, j’ai décidé d’imprimer mes billets de train moi-même. Et que vois-je en haut de l’écran récapitulant les caractéristiques de mon prochain Bruxelles-Monpatelin? « Une pénalité de 5€ sera appliquée si le voyageur se présente sans avoir imprimé son billet ».
Autrement dit, un billet imprimé par la SNCF oublié à la maison, et vous devez en racheter un. Mais un billet pas imprimé par vous, et il vous suffit de payer 5€ pour accéder normalement à votre place. La logique de la chose m’échappe totalement, mais une chose est sûre: dorénavant, je cocherai systématiquement la case « impression à la maison ».