Le 30 juillet 2008, je m’inscrivais sur Postcrossing.
J’ai reçu des cartes d’endroits où je n’avais jamais eu envie de me rendre et qui m’ont pourtant donné des fourmis dans les jambes, et puis des cartes qui ont fait ressurgir plein de souvenirs parce qu’elles représentaient des endroits que j’avais déjà visités: le café Demel et l’Opéra de Vienne, Arches National Park dans l’Utah ou le lac Kawaguchi au pied du Mont Fuji. Des cartes touristiques bon marché sans doute achetées en nombre, et de ravissantes cartes d’art dont je devinais qu’elles avaient été choisies spécialement à mon intention. Des photos imprimées à la maison, des dessins d’enfant maladroits, des monstruosités pailletées, des recettes de cuisine dans des langues que je ne comprends pas, des chatons en-veux-tu-en-voilà. Toutes sans exception m’ont fait sourire de plaisir lorsque je les ai découvertes dans ma boîte aux lettres.
N’empêche que si on le pratique intensivement, Postcrossing n’est pas un loisir économique. En Belgique, les timbres pour envoyer une carte postale dans un autre pays d’Europe coûtent 0,90€, et les timbres pour envoyer une carte postale dans le reste du monde, 1,05€. A cela, il faut rajouter le prix des cartes elles-mêmes (de 0,25€ pour les cartes touristiques de base à près de 2€ pour certaines cartes d’art). Mon budget n’étant pas infini, je me suis donc mise à fouiller les présentoirs de cartes postales publicitaires qui fleurissent un peu partout dans les cinémas, les bars et les restaurants de Bruxelles. Parfois, on y trouve des choses très drôles, au point que j’en rafle quelques exemplaires pour envoyer et en prends aussi un pour moi. Quelques exemples parmi mes préférées:

« For once, the dark side saves the planet », clame cette publicité pour la journée nationale des économies d’énergie.

Une pub pour Coca-Cola qui met en scène Blanche-Neige et les sept nains dans un cinéma. La légende en flamand dit: « Ils furent heureux et regardèrent encore longtemps ».

J’ai réservé cette « pause-pipi » à mes correspondants francophones, of course.

Ma dernière trouvaille en date, dans le hall de l’UGC DE Brouckère, me rappelle que je n’ai toujours pas vu la 6ème saison de Kaamelott…
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J'aime beaucoup la première et la dernière!!!!