Sur le départ

Les bagages sont faits. Comme il faudra avoir de la place au retour pour le shopping, je n’ai emporté que très peu de vêtements, un tube de lessive à la main et deux mini-étendoirs à linge pliants. Du coup, mes quatre T-shirts, mon jean de rechange et mon petit sac de sous-vêtements étaient tout perdus dans mon immense valise. Pour combler un peu e vide qui restait, j’ai rajouté une provision de thé en sachets, de briquettes de lait chocolaté, de brioche tranchée et de Grany (le petit déjeuner n’est définitivement pas ce que je préfère au Japon: les légumes vinaigrés, la soupe miso et la friture de poisson avant 10h du mat’, j’ai un peu de mal). Oh, et des mini-saucissons. Ne riez pas: vous ne vous êtes jamais trouvé perdu dans Ginza avec un Dr. Chouchou que le vide de son estomac menace de transformer en Mr. Godzilla. Il est bon d’avoir de quoi nourrir la Bête dans les cas d’urgence.

Ernest-Raoul et Augustine sont en pension chez Miss Sunalee et diane cairn, où leurs principales activités des deux semaines à venir risquent d’être l’imbibage de cocktails et les partouzes de pious. Je sais, nous sommes des parents indignes. Mais deux adultes qui se promènent avec une peluche prêtent à sourire; deux adultes qui se promènent avec deux peluches commencent à être sacrément encombrés; deux adultes qui se promènent avec trois peluches suscitent des regards interloqués et vaguement inquiets. Donc, nous n’emmenons que Régis. Principalement pour pouvoir le tenir à l’oeil et éviter de nous brouiller avec nos amis. Quant à Scarlett et Copernique, elles partent chez tata Sophie demain soir.

J’ai passé l’après-midi à ranger l’appartement. Premier constat: j’ai déjà accumulé 43 paires de chaussures à Bruxelles. Il est temps de me trouver une passion moins placarophage. Les timbres-poste du Xème siècle, par exemple. En vrac. Deuxième constat: 32 flacons de vernis à ongles, mine de rien, ça prend vachement de place aussi. Pensons philatélie médiévale. Troisième constat: vous vous souvenez que dans mes résolutions de cette année, il y avait « écluser ma PAL »? C’est un échec retentissant. …J’ai quand même réussi à trouver une place à chaque chose, parce que j’aime rentrer crevée de vacances dans un appart’ impec. Il nous reste encore à faire le ménage demain, mais comme toute la lessive a été expédiée en début de semaine (RIP petite robe à fleurs Alain Manoukian), ça devrait aller assez vite. Du coup, ce soir pendant que je blogue, Chouchou tente de finir sa bédé en cours pour la publier avant notre départ. Pas facile de dessiner – ou de taper sur un clavier, d’ailleurs – en braillant les Magnolias de Claude François et en faisant les bras qui vont avec…

3 réflexions sur “Sur le départ”

  1. Des mini-saucissons pour contrer Godzilla?! Et ça fait plus 50 ans qu'ils n'y ont toujours pas pensé à la Toho!

  2. Je sais, je suis brillante.
    (Et non, c'est pas juste la faute à un excès de sébum :P)

  3. Ne t'inquiète pas, on n'a plus entendu les petits. Ils ont roupillé comme des bienheureux.

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