J’ai beaucoup de mal à me remettre du Salon du Livre et du passage à l’heure d’été. Lundi matin, c’est la sonnerie de mon portable qui m’a tirée du lit à midi; mardi j’ai fait un tout petit peu mieux en me réveillant de moi-même vers 11h10; et ce matin j’ai dû m’arracher aux bras de Morphée avant 9h pour me rendre à ma séance de détrartrage annuelle. Je n’ai pas encore recommencé à bosser – ça, c’est prévu pour demain. Il me faut toujours un peu de temps pour digérer les grands événements.
Qu’ai-je donc fichu pendant ces trois derniers jours, à part déverser un litre de mon sang dans un crachoir et décréter que dentiste, c’était un métier de sadique? Et bien, je me suis fait bichonner. Par ma coiffeuse Lisa, adorable sosie de Sarah Jessica Parker qui m’a impitoyablement coupé toute une année de pousse de cheveux. Par ma copine Christine qui m’a préparé un délicieux gloubi-boulga à base de pâtes, de crème fraîche, de lardons et de champignons. Par mon primeur qui m’a choisi les plus belles clémentines de son étal, les fraises les plus parfumées et les meilleures pommes de terre pour une cuisson au four. Par Etre Exquis qui est venu goûter avec moi à la Théière – mais m’a lâchement abandonnée pour sortir s’en griller une quand la serveuse a commencé à nous raconter sa vie alors que j’aspirais juste à déguster en silence mon pain brioché beurré et pomme-confituré. Last but not least, par moi-même qui me suis fait un petit cadeau pour avoir plutôt bien assuré ce week-end: un collier Swarovski de la collection Alice in Wonderland.
J’ai également, en vrac:
– assisté avec une certaine stupéfaction à une averse de grêle qui, une demi-heure plus tard, avait cédé la place à un ciel radieux (décidément, y’a plus de saisons ma pov’ dame)
– admiré, grâce à Skype, Attila vêtu de sa tenue de hockey flambant neuve et brandissant une crosse plus haute que lui
– fini « The Sartorialist« , chouette recueil de photos tirées du blog éponyme qui prouvent bien que le style est une question d’attitude plutôt que de silhouette ou d’obéissance à la mode
– lu d’une traite pendant la pose de ma couleur « Tsubaki » d’Aki Shimazaki que j’ai trouvé intéressant mais qui ne m’a pas vraiment touchée
– lu de trois traites « Tous mes voeux » d’Anne Weber qui m’a beaucoup déçue
– dessiné la fontaine de la Halle aux Grains que j’aime d’amour en pestant de n’avoir pas ma boîte d’aquarelle avec moi
– déniché un pantalon en toile noir qui ne pèse pas plus de trois grammes et qui sera donc parfait pour le Japon, mais que j’ai dû acheter en 42 parce que, ben, je suis grosse en ce moment.
Demain, j’attaque une nouvelle traduction qui devrait m’amener tranquillement jusqu’à la fin du mois de mai et aux Imaginales. Après ça, j’aurai (déjà) épuisé mon crédit de déplacements fun prévus pour 2010. A moins que tombe la bonne nouvelle professionnelle que j’attends en croisant les doigts – et avec elle, le budget nécessaire pour une escapade en amoureux à l’automne.
ça fait toujours du bien quelques jours où on ne fait pas grand chose… Les 3 jours après mon voyage ne m'ont pas suffit et du coup, j'ai un peu de mal à mettre de l'ordre dans mes idées et priorités.
Super joli le collier !