Le pouvoir du bisou

Depuis dimanche matin, je ne sors plus, je ne lis pas, je mange à peine et j’ai quasiment cessé de cultiver des brocolis virtuels. En effet, bien que ça ne soit pas ma date-butoir, j’ai décidé de rendre ma traduction en cours jeudi soir. Vendredi matin, je passe un examen médical flippant et je veux avoir la tête libre pour, euh, flipper. Donc, je bosse comme une brute.

Pour un peu, je me croirais revenue dans la deuxième moitié des années 90, quand je faisais des années de 51 semaines, des semaines de 6 jours et des journées de 10 à 12 heures. Sarkozyste avant l’heure j’étais. Sauf que je ne cherchais pas tellement à gagner plus. Dans l’ordre, ça a plutôt été: « Oublions que mon mariage se casse la gueule », puis : »Oublions que le plan je-refais-ma-vie-aux-Etats-Unis se heurte à moultes difficultés, dont le chantage au suicide de mon soon-to-be-ex-husband », « Oublions que je dois retourner vivre chez mes parents le temps d’économiser de quoi reprendre un appart à Monpatelin car mon divorce m’a plumée », « Oublions que le trèèès gentil garçon avec qui je sors en ce moment n’est pas l’homme de ma vie », « Oublions que je suis raide dingue de mon prof d’aïkido qui m’a laissée lui courir après pendant neuf mois sans juger utile de me dire qu’il était sur le point de se marier », etc etc. Une période fun, donc.

Aujourd’hui, je bosse pour ne pas ruminer mes visions de maladie et de mort, pour ne pas refaire d’attaque de panique en m’imaginant séparée de Chouchou par de bêtes considérations de sécurité sociale. Et histoire de relâcher un peu la pression ce soir, vous savez ce que j’ai trouvé d’intelligent à faire? Regarder « Dr. House ». Trois épisodes d’affilée – et en VF siouplé, pour ajouter la torture mentale à la trouille débilitante.

Heureusement, avant de quitter Bruxelles vendredi matin, j’ai trouvé cette carte sur le clavier de mon ordinateur:


Depuis, elle est posée sur ma table de chevet. Et si mes journées sont placées sous le signe d’une angoisse constante, mes nuits sont miraculeusement exemptes de cauchemars. Bisou power rules?

11 réflexions sur “Le pouvoir du bisou”

  1. Plein de bisous magiques de ma part aussi, pour que tes journées soient plus douces…

  2. Les tests de Gridou

    J'ai un tas de bisous différents personnellement… Aloors, je regaaarde… Pour toi, je pense que ce sera un bisou réconfortant pour cette fois-ci. Je te l'envoie en express, tu le recevras demain matin 😉
    Ces bisous ont un autre pouvoir, ils se multiplient sous la chaleur. Tu lui fais un petit câlin et hop, un deuxième et puis un troisième et puis un quatrième… Quand tu n'en as plus besoin, tu peux les jeter, ils sont recyclables 😀
    Que tout aille bien Armalite, je penserai fort à toi !

  3. Je te fais un méga bisou et je croise fort les doigts pour toi. J'ai tellement aimé la petite carte que tu m'as envoyée et elle m'aide toujours beaucoup.

  4. Je te rajoute une petite rasade de ce fameux bisou : l'abus de celui ci ne nuit pas !

  5. Mais euuuh, les Bizooxmagiks c'est que pour ma chérie et moi. 🙁
    Alors, j'exige d'obtenir cette carte !

  6. Je t'ai envoyé un truc aujourd'hui… mais heu… il arrivera en Belgique et trop tard pour te réconforter… mais je me dis que peut-être l'idée de le retrouver à ton retour (si la poste Belge veut bien se bouger un peu les fesses) te réjouira… 😉

    Il faudra que tu lui repasses les oreilles, parce qu'elles ont un tout petit peu été comprimées dans l'enveloppe… 😉

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