Je ne sais pas si « rigolo » est le terme le plus approprié

Pour l’année 2010, j’ai adopté l’agenda réalisé par Pénélope Bagieu, dans lequel l’auteure propose chaque semaine de compiler une liste différente. La première, bien entendu, s’intitulait « Les choses que j’aimerais faire d’ici un an ». Ensuite, « Les choses que les gens aiment chez moi » (et là, passé « mes madeleines au chocolat » et « mon flair pour choisir des cadeaux », j’avoue que j’ai séché complètement!). « Mes mauvaises habitudes » s’est remplie tout seule en un clin d’oeil; « Les plus jolies choses dans mon physique » va rester lamentablement bloquée à 5 items, dont « mes chaussures » (…). « Les célébrités avec qui j’aimerais bien coucher au moins une fois » m’a demandé plus de réflexion qu’on ne pourrait croire. « Les animaux que j’aurais dans mon zoo privé » ne m’a pas inspirée plus que ça. Et cette semaine – à cause de la Saint-Valentin qui approche, j’imagine -, je suis arrivée à « Les endroits rigolos où j’ai fait l’amour ». Believe it or not, malgré une vie amoureuse assez mouvementée, il a fallu que je me creuse la tête pour déterrer quelques souvenirs croustillants de ma mémoire. Here goes!

– Dans l’escalier de secours de mon immeuble quand j’avais 18 ans. (Et je me suis fait gauler par mon père qui descendait chercher le pain pour accompagner le gigot d’agneau dominical. Grand moment de solitude, surtout pour lui.)
– Sur la couchette supérieure d’un train de nuit. (Et j’en ai gardé une belle bosse à l’arrière du crâne. C’est pas haut, la couchette supérieure d’un train de nuit.)
– Dans une voiture en train de rouler. Avec le chauffeur. (Oui, c’est très con et très dangereux.)
– Dans le lit de l’écrivain Robert Harris. (Mais pas avec lui.) Et sur l’îlot central en pierre de lave de sa cuisine. Et sur les chaises longues en bois précieux au bord de sa piscine à débordement.
– Debout contre le bar d’une boîte échangiste.
– Dans la nacelle d’une grande roue. De plusieurs, même.
– Au milieu des autels du temple de Fushimi Inari, à Kyoto. (Et le lendemain, j’avais les jambes couvertes de minuscules boutons rouges qui démangeaient atrocement, à cause des araignées qui infestaient l’endroit: le dieu-renard s’était vengé!)

Par contre, je ne fais toujours pas partie du mile-high club. Une lacune à laquelle il faudra remédier lors d’un prochain vol long courrier. Et vous, des lieux de galipettes insolites à avouer?

2 réflexions sur “Je ne sais pas si « rigolo » est le terme le plus approprié”

  1. – Dans l'avion, on a voulu essayer un jour, mais à part les toilettes, il n'y a pas vraiment d'endroit. Et c'est pas vraiment reluisant. Donc ça a été une mini gâterie histoire de dire que, mais sans aller bien loin.
    – Dans la mer, avec de l'eau jusqu'à la poitrine, debout.
    – En foret.
    – Dans un pré abrité des regards en pleine campagne. Super moment jusqu'à ce qu'on entende les cloches des vaches qui venaient brouter. Au moins on a eu un fou rire…
    – Dans un parking souterrain.
    – Sur une balançoire (jardin privé, je précise :-))

  2. Ben moi (Zorro)
    -Dans un train (pas couchette) avec deux frangins, l'un après l'autre, dont un m'a piqué ma casquette(et dont un dans les wc du train, pas romantique et y'a pas beaucoup de place).
    -Encore dans un train pas très discrètement, avec un charmant monsieur qui m'a rien piqué.
    Sous un porche d'entrée d'immeuble, personne est passé par là.
    – Dans une chambre de passe le jour où je m'étais fait passer pour une prostituée, mais j'ai pas fait payer le gars.
    – Pas de mile high club pour moi non plus. J'ai tellement les boules en avion que ça me couperait tous mes élans.
    Mais tout ça est dans un passé lointain. A mon âge, on se contente de baver devant les Barbies !

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