Chie Mihara mon amour

Comment j’ai découvert Chie Mihara:
Il y a deux ans environ, en parcourant des blogs de modeuses. Toutes les adeptes de la marque vantaient l’originalité un peu rétro de ses modèles, et surtout leur incroyable confort. Intriguée, je me suis mise à ouvrir l’oeil. C’est chez Graphie Sud que j’ai pour la première fois vu des Chie Mihara « en vrai », et j’ai aussitôt eu le coup de foudre pour les Raouda. A ce jour, ma collection compte sept paires (en réalité, j’en ai acheté neuf, mais deux d’entre elles acquises par correspondance ne m’allaient vraiment pas, et je m’en suis séparée).

Mais qui se cache derrière cette marque au nom imprononçable?
Une créatrice d’origine japonaise, qui a passé la plus grande partie de sa vie au Brésil et commencé par exercer le métier d’orthopédiste. Voilà pourquoi ses chaussures sont si bien foutues: elle a les connaissances nécessaires pour respecter au maximum la morphologie du pied quand elle dessine un modèle. Du coup, à hauteur de talon égale, c’est vrai qu’on cavale beaucoup plus longtemps avec des Chie Mihara qu’avec des chaussures de n’importe quelle autre marque de ma connaissance. Et si en plus on rajoute un coussinet de gel à l’intérieur, on repousse encore le moment où on a l’impression de marcher sur des pelotes d’épingles. Oh, et pour info: « Chie » se prononce « Tchié », et dans le Mihara, on a un « h » aspiré et un « r » japonais qui sonne plutôt comme un « l ».

Et au niveau des prix, ça donne quoi?
Des escarpins ou des babies Chie Mihara coûtent, au prix fort, un peu plus de 200€; des bottines, plus de 300€. Oui, c’est cher, même pour des chaussures de grande qualité. Du coup, je ne les achète qu’en soldes ou sur eBay, et suis très fière de n’avoir payé aucune de mes paires plein pot – moins 30% au minimum; parfois moins 50, voire moins 60. Il faut être patiente et pister assidûment les modèles repérés.

Pister, d’accord, mais où?
A Paris, il y a un corner Chie Mihara au Printemps Haussman, et la marque est également vendue dans les magasins Garrice.
A Bruxelles, on la trouve chez Graphie Sud (près de la place Brugmann) ou chez Boccacci/Les Anonymes (dans la rue du Bailly).
Sur internet, voir Sarenza, Spartoo ou Le Bazar Parisien.
Attention: on trouve rarement le même modèle à deux endroits différents, et quasi jamais dans la même couleur. En effet, l’usine Chie Mihara teint ses chaussures à la demande des clients. Depuis deux ans, j’ai ainsi vu défiler mes Saima bien-aimées avec une douzaine de combinaisons de couleurs différentes. Ce qui me donne le sentiment que les miennes sont quasi-uniques, et ça, ça me plaît beaucoup!

Pour conclure, je ne résiste pas au plaisir de vous montrer mes petites chéries:

Les Raouda (soldes d’été 2008 chez Graphie Sud), mes toutes premières, un poil grandes mais tant pis: je les aime d’amûûûr pour leur association gris clair/jaune citron presque fluo


Les Saima (soldes d’été 2008 chez Boccacci), celles qui me valent une flopée de compliments chaque fois que je les porte


Les Guel (eBay été 2008), cute dark green Mary-Janes, jamais portées car un poil trop petites – je ne vais sans doute pas tarder à m’en séparer


Les Triton (eBay, hiver 2009), autre achat par correspondance plus réussi cette fois: payées une bouchée de pain, ce sont de très loin mes sandales d’été préférées


Les Bonanza (soldes d’hiver 2009 chez Graphie Sud), dont je n’arrive pas à remonter la fermeture éclair jusqu’en haut pour cause de mollets calamiteux, mais tant pis: de toute façon, je ne les porte que sous des jeans


Les Solot (soldes d’hiver 2009 chez Boccaci), que je regrette toujours d’avoir laissé échapper en rouge sur Sarenza à force d’hésiter: en noir, elles sont plus faciles à porter mais manquent de peps… et les poils de chat se voient encore plus


Et les Alegra (soldes d’hiver 2010 chez Boccacci), donc – ma toute dernière acquisition.

14 réflexions sur “Chie Mihara mon amour”

  1. Mes votes vont en faveur des Triton, des Bonanza et des Alegra !

    Comment ça on m'a pas demandé mon avis ?

  2. Moi j'hésite, j'hésite et je n'en ai toujours pas acheté, aussi parce que celles que j'aimais n'ont jamais atteint les soldes et qu'il n'y a toujours pas de troisième démarque sur sarenza.
    Mes préférées chez toi: les Guel et les Bonanza !

  3. Oui, mais ce n'est pas énorme, leur démarque. Des sites anglais vont jusqu'à 50% mais je ne ne trouve pas de modèles qui me plaisent.
    Je finirai bien par trouver…

  4. Elles sont toutes magnifiques !!! J'ai acheté une paire de sandales Chie cet été, elles sont très confortables et je les ai beaucoup portées, donc finalement ce n'est pas si cher quand on les met vraiment!
    Les Guel ont ma préférence et les sandales grises et citron sont adorables. Il me tarde de voir la nouvelle collection! Bon il parait qu'on redescend les talons, juste quand moi je commençais à bien maîtriser les 10 cm, zut!

  5. Les tests de Gridou

    Rien à faire, les talons me plaisent pas. Ca doit soit être hauts soit plats mais le consensus mi-talons, gniii j'aime pas 🙂 Donc je pense que seules les Triton attireraient mon regard mais je le porterai probablement vite sur une autre marque…
    Genre Lola Cruz, ma nouvelle marque fétiche que j'achèterais bien la moitié du catalogue 😀

  6. Elles n'en ont peut-être pas l'air sous l'angle où je les ai photographiées, mais les Saima et les Alegra sont vachement hautes!

  7. Je ne te remercierai jamais assez car c'est grâce à toi que j'ai connu cette créatrice! J'en ai deux paires et je les adore 😉

  8. Je vais finir par réclamer une commission aux marques sur toutes les paires que tu achètes à cause de moi! 😉

  9. Je suis fan de tes 3 dernières acquisitions. Je peux te dire que j'ai gardé tes deux adresses via le net précieusement. J'ai beaucoup de mal à me chausser. Avec ma maladie il est très difficile pour moi de porter des talons mais par ton intermediaire j'ai enfin pu trouver par correspondance une paire de chaussures féminines (merci pour tes bons plans!). De plus je fais du 37 et demi, ça n'aide pas non plus ^^

  10. ah ça, s'il existait un doctorat ès-chaussures, je le décrocherais haut la main (haut le pied?)

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