J’ai écrit (et publié) ce texte le 14 février 2008, jour où j’ai appris que ma chère Brigitte était tombée dans le coma et n’en ressortirait probablement pas. Le décès de Louise Cooper, que je ne connaissais pourtant que vaguement, fait ressurgir beaucoup d’émotions éprouvées à ce moment-là. Et puisqu’une grande partie de mes lecteurs sont arrivés sur « Le Rose et le Noir » entre-temps et n’ont probablement pas eu l’occasion de la lire, je vous livre de nouveau cette liste de
CHOSES A FAIRE TANT QUE L’ON EST ENCORE VIVANT
– Rire. Rire à se tenir le ventre, à en avoir les larmes aux yeux et du mal à respirer. Le plus souvent possible.
– Voyager. Découvrir d’autres paysages et d’autres cultures. En revenir l’esprit plus large et le coeur plus grand.
– Lire et aller au cinéma. Pour se divertir, pour se cultiver, pour lutter contre l’ennui ou échapper à une réalité trop pesante. Mais ne pas se perdre dans des mondes imaginaires.
– Chanter à tue-tête. Pas seulement dans sa douche. Avec une brosse à cheveux (ou un pinceau Raphaël n°12) en guise de micro, c’est encore mieux.
– Danser comme si personne ne regardait.
– Faire l’amour. Beaucoup. Avec abandon, avec passion, avec tendresse. S’imprégner de l’autre par tous les pores; le sentir, le goûter, le dévorer avec les yeux et l’user de caresses.
– Prendre du plaisir à manger. Expérimenter la nourriture avec ses cinq sens. Savourer le fondant d’un tournedos juteux, le contraste du vert et de l’orange dans une jardinière de légumes, le parfum délicat des épices orientales, le croquant du caramel sur une crème brûlée, l’odeur entêtante de l’Arabica ou l’arrière-goût corsé d’un bon Bordeaux . Se laisser surprendre les papilles par des aliments et des mélanges inédits.
– Trouver une activité, rémunérée ou non, qui apporte fierté et sens de l’accomplissement.
– Montrer aux gens qu’on aime combien ils sont spéciaux. Leur faire savoir qu’on est dans leur camp quoi qu’il arrive. Vanter leurs qualités, avoir de l’indulgence pour leurs défauts. Se souvenir de leur anniversaire. Ne pas hésiter à les prendre dans ses bras, surtout quand ils vont mal. Etre là pour eux autant que possible.
– Se demander quel genre de personne on veut être et quel souvenir on aimerait laisser. Lutter pour devenir ce moi idéal ou s’en approcher le plus possible.
– Vivre à l’étranger, même brièvement. Pour prendre conscience de la limitation de ses repères, se tester dans un environnement inconnu, réaliser qu’on est plus fort et plus débrouillard qu’on croyait.
– Faire au moins une fois dans sa vie de la moto, du ski, du surf ou du parachutisme pour la sensation unique de la glisse, de la vitesse, du vent dans la figure. Parce que rien ne donne l’impression d’être aussi vivant qu’une bonne poussée d’adrénaline.
– S’entourer exclusivement d’objets beaux ou utiles. Tout le reste n’est que capharnaüm et encombre l’esprit autant que l’espace.
– A tout âge, continuer à apprendre quelque chose: le russe, la dorure sur bois, la pâtisserie – peu importe.
– Adopter un animal. Affection illimitée en échange d’un entretien minimum et d’un bol à croquettes rempli régulièrement.
– Etre en paix avec son corps. Cesser de s’acharner dessus pour parvenir à l’image idéale véhiculée par les media; considérer ses défauts avec bienveillance et le remercier pour tous les services qu’il rend, pour toutes les choses merveilleuses dont il est capable.
– Avoir ses priorités en ordre. Important: ce qui rend heureux ou qui est nécessaire pour vivre dans de bonnes conditions. Pas important du tout: l’opinion et les attentes d’autrui.
– Trouver son âme soeur, la personne auprès de qui on se sentira complet et en paix avec soi-même, celle qui jamais ne trahira et toujours accompagnera.
– Créer quelque chose. Peindre des tableaux; écrire un livre; construire une maison; fonder une famille, une entreprise ou une association. Pour inscrire une existence éphémère dans la durée, laisser une trace ou un héritage si modestes soient-ils.
– Voyager. Découvrir d’autres paysages et d’autres cultures. En revenir l’esprit plus large et le coeur plus grand.
– Lire et aller au cinéma. Pour se divertir, pour se cultiver, pour lutter contre l’ennui ou échapper à une réalité trop pesante. Mais ne pas se perdre dans des mondes imaginaires.
– Chanter à tue-tête. Pas seulement dans sa douche. Avec une brosse à cheveux (ou un pinceau Raphaël n°12) en guise de micro, c’est encore mieux.
– Danser comme si personne ne regardait.
– Faire l’amour. Beaucoup. Avec abandon, avec passion, avec tendresse. S’imprégner de l’autre par tous les pores; le sentir, le goûter, le dévorer avec les yeux et l’user de caresses.
– Prendre du plaisir à manger. Expérimenter la nourriture avec ses cinq sens. Savourer le fondant d’un tournedos juteux, le contraste du vert et de l’orange dans une jardinière de légumes, le parfum délicat des épices orientales, le croquant du caramel sur une crème brûlée, l’odeur entêtante de l’Arabica ou l’arrière-goût corsé d’un bon Bordeaux . Se laisser surprendre les papilles par des aliments et des mélanges inédits.
– Trouver une activité, rémunérée ou non, qui apporte fierté et sens de l’accomplissement.
– Montrer aux gens qu’on aime combien ils sont spéciaux. Leur faire savoir qu’on est dans leur camp quoi qu’il arrive. Vanter leurs qualités, avoir de l’indulgence pour leurs défauts. Se souvenir de leur anniversaire. Ne pas hésiter à les prendre dans ses bras, surtout quand ils vont mal. Etre là pour eux autant que possible.
– Se demander quel genre de personne on veut être et quel souvenir on aimerait laisser. Lutter pour devenir ce moi idéal ou s’en approcher le plus possible.
– Vivre à l’étranger, même brièvement. Pour prendre conscience de la limitation de ses repères, se tester dans un environnement inconnu, réaliser qu’on est plus fort et plus débrouillard qu’on croyait.
– Faire au moins une fois dans sa vie de la moto, du ski, du surf ou du parachutisme pour la sensation unique de la glisse, de la vitesse, du vent dans la figure. Parce que rien ne donne l’impression d’être aussi vivant qu’une bonne poussée d’adrénaline.
– S’entourer exclusivement d’objets beaux ou utiles. Tout le reste n’est que capharnaüm et encombre l’esprit autant que l’espace.
– A tout âge, continuer à apprendre quelque chose: le russe, la dorure sur bois, la pâtisserie – peu importe.
– Adopter un animal. Affection illimitée en échange d’un entretien minimum et d’un bol à croquettes rempli régulièrement.
– Etre en paix avec son corps. Cesser de s’acharner dessus pour parvenir à l’image idéale véhiculée par les media; considérer ses défauts avec bienveillance et le remercier pour tous les services qu’il rend, pour toutes les choses merveilleuses dont il est capable.
– Avoir ses priorités en ordre. Important: ce qui rend heureux ou qui est nécessaire pour vivre dans de bonnes conditions. Pas important du tout: l’opinion et les attentes d’autrui.
– Trouver son âme soeur, la personne auprès de qui on se sentira complet et en paix avec soi-même, celle qui jamais ne trahira et toujours accompagnera.
– Créer quelque chose. Peindre des tableaux; écrire un livre; construire une maison; fonder une famille, une entreprise ou une association. Pour inscrire une existence éphémère dans la durée, laisser une trace ou un héritage si modestes soient-ils.
Ca m'énerve,je ne trouve pas une autre idée.Je cherche….
Il y a au moins un truc dans cette liste que j'aimerai faire et que malheureusement je ne fais pas vraiment: créer.Je suis une pure contemplative,j'aime le Beau et la Culture,bon,certes,mais j'adorerai créer quelque chose sauf que j'ai 2 mains gauches,de la flemme et surtout je dois accepter l'idée que je n'ai pas un talent,un don.Voilà.J'y pense souvent quand je vois les gens qui peignent,écrivent,font de la photo,fabriquent des objets etc…
Ce n'est pas pour ça qu'on a une vie vaine mais ça peut manquer,à moi en tout cas,ça manque un peu.
Si je peux me permettre, pas besoin de talent ou de don particulier pour créer! Le plaisir et l'envie suffisent. Mes photos n'ont rien d'extraordinaire, mes dessins non plus, mais je m'amuse à les faire et à les regarder ensuite et c'est la seule chose qui compte!
Pour une raison qui m'échappe en ce moment je me prive de certains points de ta liste. Je ne sais pas pourquoi, je stagne et peine à aller de l'avant, comme si j'avais les pieds dans du béton. Je ne fais rien et je m'en veux.
Je trouve cette liste magnifique…
J'adore le "s'entourer exclusivement d'objets beaux et utiles", tu sais pourquoi 😉
Mis à part l'homme de ma vie, toujours aux abonnés absents (ou transparents, je le vois p'tet pas), ma liste de vie est bien aboutie, il me reste la paix avec mon corps à acquérir, ce qui va certainement un peu de pair avec l'homme de ma vie 🙂
Une bise,
Merci pour ce joli post:-)
J'ajouterais 'Trouver la paix du coeur'…
Je profite de cette très belle liste pour te dire que depuis que j'ai découvert ton blog c'est l'un de mes préférés. Merci d'exister 🙂
Rhôôô merci à vous pour les compliments (que vous devriez signer d'un prénom, tant qu'à faire, ça me permettrait de vous reconnaître d'une fois sur l'autre ^^)
J'ai lu ton billet mercredi et j'y ai repensé ce matin.
Et je trouve que tu as tellement raison !
je vais m'y mettre, je crois, à toutes ces choses qui me font envie depuis longtemps et que je n'accomplis pas pour, au choix, des raisons de temps, de flemme,ou pas de raisons du tout !
Merci pour tout et aussi pour ton blog que je parcours quotidiennement.
Cécile: merci à toi pour la recette des fameuses madeleines; je pense à toi avec gratitude chaque fois que j'en fais, et c'est souvent! 😀
Ce que tu dis me ravit ;-))